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Jean-Charles Dorge

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Poésies

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    Jean-Charles Dorge

    @jeanCharlesDorge

    Avant que je sois né… Avant que je sois né ces sentes odorantes Recevaient déjà l’ombre aimable de leurs ifs. L’esprit régnait serein sur les fleurs d’amarantes Cachant presque l’entrée du jardin aux massifs… Des enfants y ont ri, jouant à cache-cache, Ont grandi, sont partis oubliant leurs secrets Puis revenus bien vieux revoir sans qu’on le sache L’endroit des temps heureux qu’à mon tour j’aimerais ! Maintenant c’est moi seul qui entends le murmure, Accompagné de chants d’oiseaux ensorceleurs : Deviendrai-je bientôt cette ombre de lémure Que d’autres verront quand ces lieux seront les leurs ?

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    Jean-Charles Dorge

    @jeanCharlesDorge

    Heureux le bon Rêvez, poussins de l’univers, Aux doux parfums des fleurs champêtres… Rangez vos armes de pervers Tuant le plus beau de votre être ! Pauvres enfants, avez-vous su Jamais combien l’amour transforme Un combat de jiu-jitsu En une danse hors la norme ? Et vous « gros durs », terreurs des rues, Songez un peu que l’avenir Ferme sa porte à votre vue, Car il ne peut que vous punir ! Heureux le bon, celui qui donne, Car il ne vole qu’à l’air pur : On l’aimera pour sa personne Quand le méchant va droit au mur !

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    Jean-Charles Dorge

    @jeanCharlesDorge

    La lueur Le lointain cache son ennui Sous une auréole sans gloire, Lueur face à la pensée noire Mais qui retombe dans la nuit. Pourtant j’y vois un feu qui luit Issu du fond de ma mémoire, Vibrant espoir divinatoire D’un temps vers où la joie s’enfuit. L’ancien éphèbe s’y libère Laissant son ombre au réverbère Comme pour conjurer la mort… Il part. J’entends la mandoline Lui dire adieu. Point de remords. Le soleil devant lui s’incline.

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    Jean-Charles Dorge

    @jeanCharlesDorge

    Le grand destin Ami, la liberté vaut mieux qu’une amourette. Regarde cette mer sauvage, hardie et fière ! Regarde cette étoile filant dans le ciel : Elles n’ont point d’attache et touchent l’infini. Observe la montagne au sommet dans les nues, Plonge-toi dans ce lac aux profondeurs secrètes, Ecoute la nature en éveil dans les bois Et dans les plaines sens les parfums de la flore. La lumière divine est un cadeau pour toi ; Mon ami, sache vivre en accord avec l’heure, Lutte ! Ecarte de toi la gêne et la tristesse… Profite sans périr des bonheurs passagers. Ne gâche point ta vie par de fatals regrets. Méprise le chagrin : Le véritable amour Fait vivre et non mourir. Perds et regagne ailleurs. Pleure et noie ton chagrin, enivre-toi du monde. Si l’on aime, sois gai ; sinon chante en toi-même. Si les hommes sont ternes ou méchants ou bêtes, Reste seul si tu dois, résiste comme un roc Et renais au printemps plus fort grâce aux hivers. Ami, la liberté vaut mieux qu’une amourette. Regarde ce grand chêne au milieu du bosquet, Qui affronte les vents sans plier de la tête : Il trempe dans le sol et nage au firmament. Ami, pars et découvre, ici comme là-bas, Et toi comme au dehors, partout comme au-delà, Tout ce qui vaut de vivre et toujours fait renaître. L’avenir t’appartient. Sache par où le prendre.

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    Jean-Charles Dorge

    @jeanCharlesDorge

    L’ami du voyage Nous avons d’un seul cœur entrepris un voyage ; C’était encore hier, à peine rencontrés. Une voix nous souffla : « Tous deux, vous partirez Ensemble partager la joie d’un seul sillage… ». L’amitié nous porta vers d’inconnus rivages Sur des flots incertains maintes fois chavirés. Si nous voguions parfois, opposant nos beauprés, Au port se retrouvaient nos mats au fil de l’âge. Nos vies s’entrecroisaient aux sources de l’humain S’attendant l’une l’autre à l’angle d’un chemin Pour s’offrir tour à tour le miroir de soi-même. Puis un funeste jour il ne resta qu’un seul… Mais la voix de jadis lui dit : « Ton ami t’aime Aujourd’hui comme hier. Ignore le linceul ! »

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    Jean-Charles Dorge

    @jeanCharlesDorge

    L’oiseau Il trace des chemins invisibles dans l’air Secouant sans faiblir de translucides voiles Il pourfend les ciels bas, messager des étoiles, Reliant le présent aux plus lointaines mers. L’oiseau migre sans bruit, libre fils de l’éclair, Abandonnant son nid tout recouvert de toiles. Il affronte les vents tandis que près du poêle, Moi le cancre peureux, je rêve d’univers ! Pourtant je sortirai quand sonnera mon heure ; L’oiseau me montrera combien l’humain se leurre A croire en ce qu’il voit mais qui part dans l’oubli… Il m’entraînera loin, guérissant mon vertige, Et je deviendrai lui, mon destin accompli, Car plus ne reviendrai sur le sol qui m’afflige.

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