Jean-Claude Clari, pseudonyme de Jean-Claude Choul, est un écrivain, professeur et linguiste québécois né en 1943 en Belgique.

Il ne faut pas profiter de ses amis. Ils sont déjà gentils de nous endurer.

Les femmes ont la mémoire courte lorsque cela leur convient : elles effacent ou gravent selon leur bon plaisir.

Les mots n'existent pas seuls ; derrière eux se cachent une idée, un sentiment, un je ne sais quoi qui les meuvent...

La femme n'est passive que dans l'esprit d'un homme inculte.

Savoir n'est pas penser, c'est avoir enregistré.

La seule garantie effective de la liberté, c'est encore et toujours l'indépendance financière.

Le monde n'a peut être pas de sens, mais il a des structures, et tout est là.

Le sérieux, c'est la seule condition de la quête du bonheur.

Les gens répugnent à reconnaître le bonheur chez les autres et s'ils le font, c'est avec une nuance de mépris et d'ironie.

On ne renonce pas à ses rêves, on les modifie seulement.

Le temps scinde tout ce que l'homme tente de souder.

Il n'y a pas de répression de l'espoir ; à moins de l'étouffer soi-même.

Le journalisme est un art, à n'en pas douter, mais de même que toute chose vraie, il est rare.

Les corps se défont vite si l'esprit se rebelle.

La souffrance, la douleur n'existent pas puisqu'on peut les oublier ; elles tarissent, délaissées.

On confond vite la réalité avec un état d'âme.

L'avenir d'un couple est creux. C'est une duperie qui engendre l'accoutumance et la dépendance.

Tout homme qui n'existe qu'à travers une femme est un homme faible.

L'homme qui ne tire sa sève que de la femme se dessèche dans la solitude.

La vie coule... On ne la sent pas. Elle glisse sur nous ; on se retourne : elle n'est plus là.

La franchise est une vertu, ne serait-ce qu'à cause de sa rareté.

Il ne faut pas juguler la nature des autres.

On ne devrait jamais jouer avec les sentiments ; on y brûle sa vie, le peu de sa vie que l'on emmagasine au fond de soi.

Chacun se modifie au gré d'événements incommunicables. Les amis s'oublient, se perdent de vue. On obéit souvent à un tracé intérieur.

Le passé, c'est une illusion, une plaisanterie ; les illusions ne sont jamais présentes ni futures ; elles sont au passé, toujours... Les êtres changent.

Dans la société actuelle, l'optimisme ne saurait être qu'un mensonge à bon marché.

La certitude provient d'une vision tronquée.

Le travail d'équipe, véritable brain-storming, développe hommes et idées nouvelles, en élargissant l'entreprise et en favorisant l'information.

Le mystère n'est pas dans un décor, c'est l'homme qu'il hante.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Clari

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