Jean Liedloff
Jean Liedloff (née le 26 novembre 1926 à New York, morte le 15 mars 2011 à l'âge de 84 ans) est une auteure américaine connue pour son livre Le Concept du continuum : À la recherche du bonheur perdu (The Continuum Concept) [1975]. Adolescente, elle passe par le Drew Seminary for Young Women. Elle étudie à l'université Cornell, mais commence à voyager avant d'obtenir un diplôme. Au cours d'une expédition de recherche de diamants dans la forêt du Venezuela, elle entre en contact avec un peuple autochtone, les Yecuana. Peu à peu fascinée par leur vie, elle décide de revenir au Venezuela vivre avec eux et s'en inspirera pour son seul et unique livre, The Continuum Concept, afin de décrire leur mode de vie, et en particulier leur façon de prendre soin de leurs enfants et de les accompagner dans leur développement. Elle décrit également en quoi les modes de vie occidentaux ne permettent pas de répondre aux besoins des tout petits (sécurité, amour, mouvement, stimulations sensorielles etc...), notamment du fait d'un défaut majeur de contact physique avec lui. Jean Liedloff a été rédactrice de la revue The Ecologist de 1968 à 1970.
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@jeanLiedloff
Je savais, même à huit ans, que la confusion des valeurs qui m'ont poussé par les parents, les enseignants, les autres enfants, les nounous, les conseillers de camp et d'autres ne feraient que s'aggraver à mesure que je grandissais. Les années ajouteraient des complications et me dirigeraient dans des enchevêtrements de plus en plus impénétrables de droits et de torts, de désirables et de indésirables. J'en avais déjà vu assez pour le savoir.
@jeanLiedloff
Les enfants doivent voir qu'ils sont supposés être bien intentionnés, naturellement sociaux qui essaient de faire la bonne chose et qui veulent des réactions fiables de leurs aînés pour les guider.
@jeanLiedloff
Les pleurs d'un bébé ne sont pas aussi graves qu'ils en ont l'air.
@jeanLiedloff
Je savais, même à huit ans, que la confusion des valeurs qui m'ont poussé par les parents, les enseignants, les autres enfants, les nounous, les conseillers de camp et d'autres ne feraient que s'aggraver à mesure que je grandissais. Les années ajouteraient des complications et me dirigeraient dans des enchevêtrements de plus en plus impénétrables de droits et de torts, de désirables et de indésirables. J'en avais déjà vu assez pour le savoir.
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Les prémisses incontestées plus larges sur lesquelles ma propre culture a fondé sa vision de la condition humaine, comme celle que le malheur est une partie aussi légitime de l'expérience que le bonheur et nécessaire pour rendre le bonheur appréciable, ou qu'il est plus avantageux d'être jeune que d'être vieux: ceux-ci m'ont encore pris beaucoup de temps pour se détacher du réexamen.
@jeanLiedloff
Il est parfaitement clair que les millions de bébés, qui pleurent en ce moment même, veulent à l'unanimité d'être à côté d'un corps vivant. Pensez-vous vraiment qu'ils se trompent? Le leur est la voix de la nature. C'est la voix claire et pure de la nature, sans interférence intellectuelle.
@jeanLiedloff
Je savais, même à huit ans, que la confusion des valeurs qui m'ont poussé par les parents, les enseignants, les autres enfants, les nounous, les conseillers de camp et d'autres ne feraient que s'aggraver à mesure que je grandissais. Les années ajouteraient des complications et me dirigeraient dans des enchevêtrements de plus en plus impénétrables de droits et de torts, de désirables et de indésirables. J'en avais déjà vu assez pour le savoir.
@jeanLiedloff
Notre propre système d'essayer de deviner quoi ou à quel point l'esprit d'un enfant peut assimiler les entraînements en des fins croisées, des malentendus, des déceptions, de la colère et une perte générale d'harmonie.
@jeanLiedloff
C'est notre nature génétique en tant qu'espèce à croire en tant que jeunes enfants que nos parents et nos anciens ont raison. Nous les regardons pour voir quoi. Plus tard, nous pouvons juger par nous-mêmes et nous rebeller si besoin, mais quand nous avons seulement des mois, ou un an ou deux, et qu'un parent nous regarde avec impatience, ou dégoût, ou dédain, ou nous laisse simplement là pour pleurer Et ne nous répond pas même si nous aspirons à être embrassés et nourris, nous supposons que quelque chose doit ne pas être avec nous. Malheureusement, à cet âge, il est impossible de penser qu'il pourrait y avoir quelque chose qui ne va pas avec eux.
@jeanLiedloff
Personne n'est né pourri. Vous n'avez tout simplement pas de mauvais enfants. Ce n'est pas vrai. Il n'y a pas une telle chose. Mais nous pouvons les rendre mauvais.
@jeanLiedloff
Je savais, même à huit ans, que la confusion des valeurs qui m'ont poussé par les parents, les enseignants, les autres enfants, les nounous, les conseillers de camp et d'autres ne feraient que s'aggraver à mesure que je grandissais. Les années ajouteraient des complications et me dirigeraient dans des enchevêtrements de plus en plus impénétrables de droits et de torts, de désirables et de indésirables. J'en avais déjà vu assez pour le savoir.
@jeanLiedloff
Les deux mots sur lesquels je suis arrivé pour décrire ce que nous devons tous ressentir pour nous-mêmes, les enfants et les adultes, afin de nous percevoir avec précision, sont dignes et bienvenus. Si vous ne vous sentez pas digne et bienvenu, vous ne saurez vraiment quoi faire de vous-même. Vous ne saurez pas comment vous comporter dans un monde d'autres personnes. Vous ne penserez pas que vous méritez d'obtenir ce dont vous avez besoin.
@jeanLiedloff
Enfant, j'étais attiré par Tarzan et tout ce qui avait à voir avec les jungles. Il me semblait - et c'est rétrospectivement - qu'il y avait quelque chose de primaire, quelque chose de bien à ce sujet. Tarzan représentait un être pur, d'une manière ou d'une autre avant la chute.
@jeanLiedloff
Le bonheur cesse d'être une condition normale d'être en vie et devient un objectif.
@jeanLiedloff
Nos parents, notre tribu, nos personnalités de l'autorité, nous attendons clairement que nous soyons mauvais ou antisociaux ou gourmands ou égoïstes ou sales ou destructeurs ou autodestructeurs. Notre nature sociale est telle que nous avons tendance à répondre aux attentes de nos anciens. Chaque fois que ce renversement a eu lieu et nos anciens cessaient de s'attendre à ce que nous soyons sociaux et s'attendons à ce que nous soyons antisociaux, juste pour le mettre en termes bruts, c'est à ce moment que la vraie chute a eu lieu. Et nous le payons beaucoup.
@jeanLiedloff
Les enfants doivent voir qu'ils sont supposés être bien intentionnés, naturellement sociaux qui essaient de faire la bonne chose et qui veulent des réactions fiables de leurs aînés pour les guider.
@jeanLiedloff
Douleur et maladie, la mort de ceux qui aiment, et les inconforts et les déceptions gèrent la norme heureuse, mais ils ne modifient pas le fait que le bonheur est la norme, ni affecte la tendance du continuum à le restaurer, à le guérir, après tout autre perturbation.
@jeanLiedloff
Nous tenons pour acquis que la vie est difficile et nous nous sentons chanceuses d'avoir le bonheur que nous obtenons. Nous ne considérons pas le bonheur comme un droit d'aînesse, et nous ne nous attendons pas à ce que ce soit plus que la paix ou le contentement. La vraie joie, l'état dans lequel les yequana passent une grande partie de leur vie, est extrêmement rare parmi nous.
@jeanLiedloff
Nos parents, notre tribu, nos personnalités de l'autorité, nous attendons clairement que nous soyons mauvais ou antisociaux ou gourmands ou égoïstes ou sales ou destructeurs ou autodestructeurs. Notre nature sociale est telle que nous avons tendance à répondre aux attentes de nos anciens. Chaque fois que ce renversement a eu lieu et nos anciens cessaient de s'attendre à ce que nous soyons sociaux et s'attendons à ce que nous soyons antisociaux, juste pour le mettre en termes bruts, c'est à ce moment que la vraie chute a eu lieu. Et nous le payons beaucoup.
@jeanLiedloff
J'aurais honte d'admettre aux Indiens que, d'où je viens, les femmes ne se sentent pas capables d'élever des enfants jusqu'à ce qu'ils lisent les instructions écrites dans un livre d'un homme étrange.
@jeanLiedloff
C'était enfin l'endroit où les choses étaient comme elles devraient l'être. Tout était à sa place - l'arbre, la terre en dessous, la roche, la mousse. En automne, ce serait juste; En hiver sous la neige, ce serait parfait dans sa gamme. Le printemps reviendrait et Miracle dans Miracle se déroulerait, chacun à son rythme spécial, certaines choses qui se sont mortes, certaines germanes au premier printemps, mais toutes de justesse égale et totale.