L'Île aux Grues, qui comptent quelque 250 habitants, accueillit un jour un voyageur un peu pressé qui ne s'y rendait que pour y faire un saut, histoire de saluer ses parents avant de partir pour un long voyage en Europe. Que faisaient ses parents dans une île aussi peu fréquentée, eux qui avaient élevé leur famille dans la confortable ville de Sherbrooke ? Toujours est-il que, à cause d'une tempête de neige qui vint anéantir les routes, à cause des délicieux pâtés d'oie de Marthe, le visiteur oublia de s'en aller...

L'île aux grues

Jean O'Neil, C.M., C.Q., (né le 16 décembre 1936 à Sherbrooke) est un écrivain et journaliste québécois.

La science, comme l'amour, est aveugle. Voilà pourquoi elle se plaît à procéder par tâtonnements.

La vie est comme ça et rien n'y changera. Il faut jouer avec elle jusqu'au jour où elle décide de jouer avec toi.

Aucune chose n'est réelle en soi. Elle naît du voisinage des autres.

Les certitudes valent bien le temps qu'on y met quand elles vous servent pour toute une vie.

Le temps perdu n'est jamais trop perdu quand la société ne vous demande que de le perdre.

Toute loi est une chose morte et le propre du vivant est de vivre.

Une autre forme de sagesse consiste à savoir quoi faire même si on peut difficilement en donner la raison.

La vie est un bonheur fugace mais profond.

Quelque effort qu'on y mette, il est difficile de résister à soi-même.

La parenté est un vaste monde qui, au début, te possède tout entier ; petit à petit tu t'en dégages mais jamais tu n'arriveras à en être totalement étranger.

Il ne faut pas tuer les illusions nobles.

Il suffit d'un seul homme pour en déranger un autre, pour lui faire douter de ce qu'il est et de ce qu'il vaut.

Il ne faut pas imaginer comment les choses seront. Il faut se contenter de savoir ce qu'elles seront.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_O%27Neil

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