« Ouvrage destiné à développer les noirs attentats des princes contre les peuples, les ressorts secrets, les ruses, les menées, les artifices, les coups d'État qu'ils emploient pour détruire la liberté, et les scènes sanglantes qui accompagnent le despotisme. »

Plus de vingt-cinq années avant la Révolution de 1789, Marat pouvait également écrire :

« Le Mal est dans la chose même et le remède est violent. Il faut porter la cognée à la racine. Il faut faire connaître au peuple ses droits et l'engager à les revendiquer ; il faut lui mettre les armes à la main, se saisir dans tout le royaume des petits tyrans qui le tiennent opprimé, renverser l'édifice monstrueux de notre gouvernement, en établir un nouveau sur une base équitable. Les gens qui croient que le reste du genre humain est fait pour servir à leur bien-être n'approuveront pas sans doute ce remède, mais ce n'est pas eux qu'il faut consulter ; il s'agit de dédommager tout un peuple de l'injustice de ses oppresseurs. », c'est le premier développement, également antérieur à 1789, des positions révolutionnaires de Marat.

Les Chaînes  de l’Esclavage : Essai révolutionnaire, d’après l’édition originale dite de l’An 1 – Texte complet et annoté, avec préface et annexes [Nouv. éd. entièrement revue et corrigée].

Les chaînes de l'esclavage

Reprint of Two Tracts - 1, an Essay on Gleets; 2, an Enquiry Into the Nature, Cause, and Cure of a Singular Disease of the Eyes (Classic Reprint)

Decouvertes de M. Marat, ... sur le feu, l'electricite et la lumiere, constatees par une suite d'experiences nouvellesDate de l'edition originale: 1779Ce livre est la reproduction fidele d'une oeuvre publiee avant 1920 et fait partie d'une collection de livres reimprimes a la demande editee par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliotheque nationale de France, offrant l'opportunite d'acceder a des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.Les oeuvres faisant partie de cette collection ont ete numerisees par la BnF et sont presentes sur Gallica, sa bibliotheque numerique.En entreprenant de redonner vie a ces ouvrages au travers d'une collection de livres reimprimes a la demande, nous leur donnons la possibilite de rencontrer un public elargi et participons a la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.Nous avons cherche a concilier la reproduction fidele d'un livre ancien a partir de sa version numerisee avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous esperons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entiere satisfaction.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

Découvertes Sur Le Feu, L'Électricité Et La Lumière

Oeuvres politiques volume VI

Oeuvres politiques volume V

Oeuvres politiques volume IV

PLAN DE LEGISLATION CRIMINELLE

Jean-Paul Marat, né le 24 mai 1743 à Boudry (Principauté de Neuchâtel) et mort le 13 juillet 1793 à Paris, est un médecin, physicien, journaliste et homme politique français. Usurpateur de noblesse avant la chute du régime monarchique, il devient député montagnard à la Convention à l’époque de la Révolution. Son assassinat par Charlotte Corday permet aux hébertistes et aux robespierristes de faire de lui un martyr de la Révolution et d'installer pendant quelques mois ses restes au Panthéon.

La trop grande sécurité des peuples est toujours l'avant coureur de leur servitude.

Rien ne me fera changer mes principes. Même avec le couteau à mon cou, je déclarerai toujours, jusqu'à ce jour, les pauvres ont tout fait; Il est temps pour les riches de prendre leur tour ... Le peuple égoïste, les jeunes roueurs, doit être rendu utile, qu'ils le veuillent ou non, et un répit être acheté pour le travailleur utile et respectable.

Non, la liberté n'est pas faite pour nous: nous sommes trop ignorants, trop vains, trop présomptus, trop lâches, trop vils, trop corrompus, trop attachés au repos et au plaisir, trop d'esclaves à la fortune pour jamais connaître le véritable prix de la liberté . Nous nous vantons d'être libres! Pour montrer à quel point nous sommes devenus esclaves, il suffit de jeter un coup d'œil sur la capitale et d'examiner la morale de ses habitants.

Comment la liberté pourrait-elle s'établir parmi nous? Mis à part quelques scènes tragiques, la révolution n'a été qu'un réseau de scènes farfelues.

Tout pouvoir qui ne tolère que nos faiblesses doit être détruit.

Ne soyez pas emmené quand ils vous tapissent paternellement sur l'épaule et dites qu'il n'y a aucune inégalité qui vaut la peine de parler et plus de raison de se battre parce que si vous les croyez, ils seront complètement en charge dans leurs maisons en marbre et leurs banques de granit Rob le peuple du monde sous la prétention de leur apporter la culture. Attention, car dès qu'il les plaît, ils vous enverront pour protéger leur or dans les guerres dont les armes, rapidement développées par des scientifiques serviles, deviendront de plus en plus mortels jusqu'à vous en morceaux.

Cinq ou six cents têtes coupées auraient assuré votre repos, votre liberté et votre bonheur.

L'homme a le droit de faire face à ses oppresseurs en dévorant leur cœur palpitant.

Pour former une constitution vraiment libre, c'est-à-dire, vraiment juste et sage, le premier point, le point principal, le point de capital, est que toutes les lois sont convenues par le peuple, après avoir considéré la réflexion, et surtout avoir pris du temps pour Voyez ce qui est en jeu.

Jacobins, j'ai une vérité pour vous dire. Vous ne connaissez pas vos ennemis les plus mortels; Ce sont les prêtres constitutionnels. Ce sont eux qui protestent le plus dans les provinces contre les anarchistes, les désorganiseurs, le dantonisme, le robsier, le jacobinisme ... ne chérissez plus les erreurs populaires; Coupez les racines de la superstition! Déclarez ouvertement que les prêtres sont vos ennemis.

[Nous avons besoin] de quelqu'un d'audacieux, pour se mettre à la tête des mécontents et les rallier contre l'oppresseur. Un grand personnage qui pourrait captiver les gens... quelqu'un de sage qui pourrait diriger les actions d'une multitude débridée et flottante.

Il semble que ce soit le sort inévitable de l'homme de ne pouvoir être libre nulle part.

Dieu a toujours été dur pour les pauvres.

Cinq ou six cents têtes [aristocratiques] éteintes auraient assuré que vous vous reposez et le bonheur; Une fausse humanité a retenu votre bras et suspendu vos coups; Cela coûtera la vie de millions de vos frères.

Il semble que le sort inévitable de l'homme n'atteint jamais une liberté complète: les princes partout ont tendance à despotisme et aux gens à la servitude.

La trop grande sécurité des peuples est toujours l'avant-coureur de leur servitude.

Dans quelques jours, je les aurai tous guillotinés à Paris.

C'est le plus fort de la stupidité de prétendre que les hommes qui depuis mille ans ont le pouvoir de nous réprimander, de nous engelir et de nous opprimer en toute impunité, seront maintenant d'accord, avec bonne grâce, pour être nos égaux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Marat

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