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Jean-Pierre Mocky

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Jean-Pierre Mocky est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur de cinéma français, né le 6 juillet 1929 à Nice et mort le 8 août 2019 à Paris 7e. Son œuvre compte plus de soixante longs métrages et quarante épisodes de séries pour la télévision. Il débute en tant qu'acteur au cinéma et au théâtre. Il joue notamment dans Les Casse-pieds (1948) de Jean Dréville, Orphée (1950) de Jean Cocteau ou Le Gorille vous salue bien (1957) de Bernard Borderie. Mais c'est surtout en Italie qu'il devient célèbre, notamment grâce à son rôle dans Les Vaincus de Michelangelo Antonioni. Après avoir travaillé comme stagiaire auprès de Luchino Visconti pour Senso (1954) et de Federico Fellini pour La strada (1954), il écrit un premier film, La Tête contre les murs (1959) et projette de le réaliser lui-même, mais le producteur préfère confier cette tâche à Georges Franju. Il passe à la réalisation l'année suivante avec Les Dragueurs (1959). Depuis lors, il n'a jamais cessé de tourner. Dès les années 1960, il touche un vaste public avec des comédies déjantées comme Un drôle de paroissien (1963) ou La Grande Lessive (!) (1968). Après Mai 68, il se tourne vers le film noir avec Solo (1970), dans lequel il montre un groupe de jeunes terroristes d'extrême gauche, puis L'Albatros (1971), qui dénonce la corruption des personnalités politiques. Dans les années 1980, il renoue avec le succès avec un film dénonçant, un an avant le drame du Heysel, les dérives de certains supporters de football (À mort l'arbitre, 1984) puis une comédie dénonçant les hypocrisies autour du pèlerinage de Lourdes (Le Miraculé, 1987). Dans les années 1990 et 2000, ses films rencontrent moins de succès mais Jean-Pierre Mocky continue de tourner avec autant d'enthousiasme. Son cinéma, souvent satirique et pamphlétaire, s'inspire généralement de faits de société. Il travaille avec peu de moyens et tourne très rapidement. Il a notamment tourné avec Bourvil (Un drôle de paroissien, La Cité de l'indicible peur, La Grande Lessive (!) et L'Étalon), Fernandel (La Bourse et la Vie), Michel Simon (L'Ibis rouge), Michel Serrault (douze films dont Le Miraculé), Francis Blanche (cinq films dont La Cité de l'indicible peur), Jacqueline Maillan (cinq films), Jean Poiret (huit films) et avec les vedettes Catherine Deneuve (Agent trouble), Claude Jade (Bonsoir), Jane Birkin (Noir comme le souvenir), Jeanne Moreau (Le Miraculé) et Stéphane Audran (Les Saisons du plaisir). Il reçoit en 2010 le prix Henri-Langlois pour l'ensemble de sa carrière et le prix Alphonse-Allais en 2013. Le festival international du film Entrevues à Belfort en 2012 et la Cinémathèque française en 2014 lui consacrent une rétrospective intégrale.

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Auteur ajouté le

August 4, 2023

Biographie

Jean-Pierre Mocky est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur de cinéma français, né le 6 juillet 1929 à Nice et mort le 8 août 2019 à Paris 7e. Son œuvre compte plus de soixante longs métrages et quarante épisodes de séries pour la télévision. Il débute en tant qu'acteur au cinéma et au théâtre. Il joue notamment dans Les Casse-pieds (1948) de Jean Dréville, Orphée (1950) de Jean Cocteau ou Le Gorille vous salue bien (1957) de Bernard Borderie. Mais c'est surtout en Italie qu'il devient célèbre, notamment grâce à son rôle dans Les Vaincus de Michelangelo Antonioni. Après avoir travaillé comme stagiaire auprès de Luchino Visconti pour Senso (1954) et de Federico Fellini pour La strada (1954), il écrit un premier film, La Tête contre les murs (1959) et projette de le réaliser lui-même, mais le producteur préfère confier cette tâche à Georges Franju. Il passe à la réalisation l'année suivante avec Les Dragueurs (1959). Depuis lors, il n'a jamais cessé de tourner. Dès les années 1960, il touche un vaste public avec des comédies déjantées comme Un drôle de paroissien (1963) ou La Grande Lessive (!) (1968). Après Mai 68, il se tourne vers le film noir avec Solo (1970), dans lequel il montre un groupe de jeunes terroristes d'extrême gauche, puis L'Albatros (1971), qui dénonce la corruption des personnalités politiques. Dans les années 1980, il renoue avec le succès avec un film dénonçant, un an avant le drame du Heysel, les dérives de certains supporters de football (À mort l'arbitre, 1984) puis une comédie dénonçant les hypocrisies autour du pèlerinage de Lourdes (Le Miraculé, 1987). Dans les années 1990 et 2000, ses films rencontrent moins de succès mais Jean-Pierre Mocky continue de tourner avec autant d'enthousiasme. Son cinéma, souvent satirique et pamphlétaire, s'inspire généralement de faits de société. Il travaille avec peu de moyens et tourne très rapidement. Il a notamment tourné avec Bourvil (Un drôle de paroissien, La Cité de l'indicible peur, La Grande Lessive (!) et L'Étalon), Fernandel (La Bourse et la Vie), Michel Simon (L'Ibis rouge), Michel Serrault (douze films dont Le Miraculé), Francis Blanche (cinq films dont La Cité de l'indicible peur), Jacqueline Maillan (cinq films), Jean Poiret (huit films) et avec les vedettes Catherine Deneuve (Agent trouble), Claude Jade (Bonsoir), Jane Birkin (Noir comme le souvenir), Jeanne Moreau (Le Miraculé) et Stéphane Audran (Les Saisons du plaisir). Il reçoit en 2010 le prix Henri-Langlois pour l'ensemble de sa carrière et le prix Alphonse-Allais en 2013. Le festival international du film Entrevues à Belfort en 2012 et la Cinémathèque française en 2014 lui consacrent une rétrospective intégrale.

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