Cette même préface contient également une seule ligne qui résume vraiment tout: "Certains autres endroits n'étaient pas si bons, mais peut-être que nous n'étions pas si bons quand nous y étions."

Au Népal, le phénomène est inversé. Le temps est un bâton d'encens qui brûle sans être consommé. Un jour peut sembler une semaine; une semaine, comme des mois. Les matins s'étendent et se fissurent les épines avec l'impassivité yogique des chats maison. Les après-midi se gonflent avec une maturité succulente, comme les grosses pêches. Il y a suffisamment de temps pour tout faire - écrire une lettre, prendre le petit déjeuner, lire le papier, visiter un sanctuaire ou deux, écouter les oiseaux, faire du vélo du centre-ville pour changer d'argent, acheter des cartes postales, acheter des bouddhas - et arriver à la maison à temps pour le déjeuner .

Tout ce qui précède est, bien sûr, une simplification grossière. Il y a des raisons plus profondes de voyager - des démangeaisons et des chatouillements sur le ventre de l'esprit inconscient. Nous allons là où nous devons aller, puis essayons de comprendre ce que nous faisons là-bas.

Partager un peu de vous-même, ouvrir une fenêtre sur votre propre monde, est un bon point de départ.

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