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Jerome Jolly

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Poésies

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    Jerome Jolly

    @jeromeJolly

    Adieu Maman Vois-tu de cet enfant les larmes qui, en chemin, Sur cette joue blanche, ou jadis tu posais ta main, Coulent en silence, triste, en suivant ton cortège, Et marchant seul, sans ton sourire qui le protège. Vois-tu ton enfant au départ de la foule, qui, Assis devant cette pierre, et retenant ses cris, Doucement, de ses petits doigts caressent le marbre, Pleurant sur sa jeune vie qui déjà se délabre. Vois-tu de ce ciel azur, le soleil flamboyant, Qui de ses rayons, réchauffe son cœur innocent, Et fait fleurir ces bouquets, de lys et de bruyère, Et blanchir ta tombe, sous ces gestes de prières. Vois-tu de son âme meurtrie, ses sombres blessures, Plaies éternelles à ce cœur empli de cassures, Qui te disent au-revoir ma mère, adieu maman, Et observent avec espoir vers le firmament. Vois-tu, Ô mon Dieu, de cette douleur si terrible, Naît une âme funèbre qui, dans ce lieu paisible, Abandonné de sa chaire, et de son devenir, N’a plus pour parent, qu’une tombe et ses souvenirs.

    en cours de vérification

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    Jerome Jolly

    @jeromeJolly

    Je vous hais ! Je vous hais, je vous déteste, hautains et inutiles, Êtres de bien peu de choses, Car oui, c’est bien de vous que je parle, Ô Hommes futiles ! Que raille celui qui ose, Moquez-vous, gorgez-vous, répandez-vous, ignorez-vous, Votre temps est dérisoire, Habillez-vous d’importance, hâblé, Ô esprit fou, Âmes faibles et illusoires, Qu’un détail vous grandisse à peine, aux yeux de ces haillons, Et pour Dieu vous pensez-vous, Que le différent assaille votre éducation, Alors c’est la guerre au bout, De vos becs fétides, s’entend amour, religion, Mais parlez-vous seulement, Vos âmes pourtant ne sont que haine, irréligion, Comprenez-vous seulement, Oui souillez ! Détruisez ! Envahissez ! Semez l’enfer ! Oui ! Prenez-vous pour Antée, Voyons vos fronts pleins d’effroi à la descente en terre, Que le tombeau vous sied, Surviens un aquilon seul, une drache suffisante, Que déjà vous n’êtes plus, Et d’une larme, d’une prière désespérante, Vous pleurez des dieux vaincus, Heureux qui comme le poète, fermera vos pierres, Car c’est bien lui le dernier, Qui aime, chérit, et ne dérange point de ces vers, Ce que Dieu a créé.

    en cours de vérification

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