Si les jeunes cinéastes se posent suffisamment de questions et proposent suffisamment de réponses et obtiennent les scripts suffisamment serrés.

Le noir n'est pas une notion. L'Afrique n'est pas une couleur. L'Afrique est une culture. Vous pouvez donc être en noir et je suis ma couleur mais je suis plus africain que vous ne pouvez jamais l'être parce que culturellement il y a certaines choses que vous ne comprenez tout simplement pas.

Je pense qu'avoir six personnes avec des énergies différentes et des perceptions différentes travaillant autour d'un script est assez profonde. Ce n'est pas, oh c'est ce que vous devriez faire.

Il y a toujours des critiques dans n'importe quel processus et je pense que c'est une chose saine.

Ce qui est le plus important, c'est que le cinéma africain de la marque va au-delà du cinéma africain.

Le cinéma africain n'a pas du tout d'industrie africaine et c'est là que se pose notre problème. On arrive à toutes ces initiatives avec beaucoup de méfiance parce qu'on est tellement habité par la notion d'être colonisé, la pensée postcoloniale que quelqu'un veut qu'on fasse quelque chose qui est son intérêt et pas le nôtre et même ce n'est pas vrai, il y a le soupçon comme où est-ce que ça va?

Je pense que c'est absolument fantastique de donner la combinaison de l'élément structurel majeur pour la croissance d'un cinéaste. C'est un savoir-faire technique, de l'argent pour continuer et le rêve qu'il peut toujours grandir.

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