Twelve early pieces never before collected that offer an illuminating glimpse into the mind and process of Joan Didion. 
           
           Mostly drawn from the earliest part of her astonishing five-decade career, the wide-ranging pieces in this collection include Didion writing about a Gamblers Anonymous meeting, a visit to San Simeon, and a reunion of WWII veterans in Las Vegas, and about topics ranging from Nancy Reagan to Robert Mapplethorpe to Martha Stewart. 
           Here are subjects Didion has long written about - the press, politics, California robber baronsac, women, the act of writing, and her own self-doubt. Each piece is classic Didion: incisive and, in new light, stunningly prescient.

LET ME TELL YOU WHAT I MEAN

Deux carnets conservés par Joan Didion depuis les années 1970 sont aujourd'hui rassemblés en un seul volume.
Il s'agit tout d'abord d'un carnet de voyage  : en juin 1970 Joan Didion et son mari ont sillonné le Sud des États-Unis  (la Louisiane, le Mississippi, l'Alabama), et en de courts chapitres non datés Joan Didion livre ses observations sur les lieux, les paysages ou les gens rencontrés.
Le projet du voyage et son miroir littéraire découlent de la volonté de comprendre ce «  Sud profond  », pour la Californienne qu'est Joan Didion - et à travers le Sud, l'Amérique tout entière. Le Sud comme une terre tournée vers le passé - alors que la Californie est tournée vers l'avenir - et comme un pays aux certitudes inébranlables  : chacun doit rester à sa place, les femmes, les Noirs, les pauvres, les étrangers. Joan Didion absorbe, commente, questionne, et se moque parfois. La plume est acérée, rapporte des conversations avec divers personnages, des entrepreneurs, des médecins, des esthéticiennes et note à quel point son apparence, ses vêtements et son attitude générale inspirent la méfiance. Elle décrit une société qui vit sur les vestiges d'un système féodal construit par les planteurs de coton.
  
Le deuxième carnet, daté de 1976, est constitué des notes prises par Didion quand elle s'est installée dans un hôtel à San Francisco pour couvrir le procès de Patty Hearst. L'auteure revient sur la figure de sa grand-mère, ses lectures, et sur son appartenance à cette Californie depuis qu'elle a traversé pour la première fois le Golden Gate Bridge.
  
Les deux textes nous permettent de mieux comprendre l'Amérique de ces années-là, et de ce fait, l'Amérique de Trump, dans ce court livre brillant où l'acuité du regard de Didion fait toujours mouche.

Sud & ouest

Lungo l'infinito nastro di Moebius delle autostrade californiane, nelle hall dei vecchi hotel coloniali affacciati sulle bianche spiagge di Honolulu, negli studi di registrazione con Jim Morrison, a cena con registi svogliati che passano di film in film come nelle comuni losangeline si passa di letto in letto, alle feste con i produttori, nei centri commerciali con la figlia, Joan Didion attraversa gli anni sessanta e settanta, raccontandone bizzarrie, ossimori ed estremi: una giovane Nancy Reagan taglia gambi di rosa nel suo giardino, Charles Manson architetta il brutale omicidio della moglie di Roman Polanski, nei cinema di Bogotá si proiettano film americani vecchi di dieci anni, in una valle vicino a Malibu il giardiniere messicano Amado Vazquez coltiva le orchidee più belle del mondo. Reportage, racconto, diario intimo, prosa lirica: i testi che compongono The White Album, opera insieme indefinibile e inconfondibile, mettono in evidenza le caratteristiche che i lettori di Joan Didion conoscono così bene dai suoi romanzi e memoriali: la lucidità stilistica e la risolutezza di visione, la testarda fedeltà a se stessa, la capacità di cogliere un dettaglio minuto della vita quotidiana e trasformarlo in emblema. Le aporie del movimento femminista, le molte contraddizioni delle Pantere nere, le incongruenze della protesta studentesca e insieme i corsi e ricorsi di una vicenda personale che segue ogni curva, ogni sbalzo di quegli anni survoltati: lo sguardo di Joan Didion si sposta dal pubblico al privato, non rifugge dalle polemiche, affronta senza remore ogni verità, anche la più sgradevole, l'impossibilità di ricondurre la vita - e l'arte - a un significato incrollabile. Autrice di culto, icona della letteratura americana - di una certa letteratura e di una certa America, che sistematicamente rifiutano ogni facile categoria, ogni rassicurante etichetta -, Joan Didion stupisce in The White Album per l'eleganza con cui passa dalla rappresentazione di una realtà impazzita alla raccolta contemplazione della corolla di un fiore o delle volute nerastre che un incendio disegna nel cielo del mattino: le pagine bianche di un album da riempire, con il loro silenzio incolpevole ma partecipe, sono allora l'unica via, se non per trovare un senso, almeno per cercarlo.

The White Album

Pres d'un demi-siecle avant "L'Annee de la pensee magique," une jeune femme faisait ses debuts sur la scene litteraire americaine. Joan Didion n'a pas trente ans lorsque parait en 1963 "Run River," premier roman et premier jalon d'une uvre immense a venir, dont il annonce deja, a bien des egards, les themes, la couleur et l'ecriture si particuliere. A premiere vue, c'est une histoire presque banale: Everett McClellan tue l'amant de sa femme, Lily. Aux mains de n'importe quel ecrivain, on aurait affaire, au choix, a une bluette sentimentale ou a un roman policier des plus ordinaires. Mais l'auteur du "Bleu de la nuit" n'est pas n'importe qui; chez elle, cette trame domestique et dramatique sert un propos o combien plus ambitieux. Derriere l'analyse des tromperies et des faux-semblants de la vie de couple, il s'agit pour elle de demonter methodiquement les ressorts et les consequences d'un assassinat d'une tout autre nature: celui des illusions qu'une certaine Amerique aura nourries pendant plusieurs decennies, depuis l'epoque des grands pionniers californiens dont Everett et Lily sont les ultimes descendants, jusqu'a l'aube des annees 1960, qui sous la plume aceree et visionnaire de Didion s'apparente plutot a un crepuscule: la fin du Reve Americain."

Une saison de nuits

Près d’un demi-siècle avant L’Année de la pensée magique, une jeune femme faisait ses débuts sur la scène littéraire américaine. Joan Didion n’a pas trente ans lorsque paraît en 1963 Run River, premier roman et premier jalon d’une œuvre immense à venir, dont il annonce déjà, à bien des égards, les thèmes, la couleur et l’écriture si particulière. À première vue, c’est une histoire presque banale : Everett McClellan tue l’amant de sa femme, Lily. Aux mains de n’importe quel écrivain, on aurait affaire, au choix, à une bluette sentimentale ou à un roman policier des plus ordinaires. Mais l’auteur du Bleu de la nuit n’est pas n’importe qui ; chez elle, cette trame domestique et dramatique sert un propos ô combien plus ambitieux. Derrière l’analyse des tromperies et des faux-semblants de la vie de couple, il s’agit pour elle de démonter méthodiquement les ressorts et les conséquences d’un assassinat d’une tout autre nature : celui des illusions qu’une certaine Amérique aura nourries pendant plusieurs décennies, depuis l’époque des grands pionniers californiens dont Everett et Lily sont les ultimes descendants, jusqu’à l’aube des années 1960, qui sous la plume acérée et visionnaire de Didion s’apparente plutôt à un crépuscule : la fin du Rêve Américain.

In un'esclusiva clinica neuropsichiatrica di Los Angeles Maria Wyeth, attrice fallita, ripensa alla sua vita, frammentata in episodi che appaiono ormai distanti e freddi come gli astri nella volta celeste. Dal deserto del Nevada alle colline di Hollywood, da modella a protagonista in film minori: la sua parabola è quella di una stella che non ha mai davvero brillato. Dopo anni di scelte sbagliate e di ferite emotive, Maria ha smesso di provare ogni sentimento e lascia che la vita le passi accanto. Anestetizza il dolore guidando per ore senza meta sulle autostrade della California, navigando nel traffico come nelle acque di un immenso fiume. Nonostante tutto, continua a voler giocare la sua partita, forse motivata dall'unica scintilla d'amore che riserva per Kate, la figlia malata che vede di rado. Joan Didion seziona con la sua penna affilata la fauna umana che orbita intorno a Hollywood, che sfodera sorrisi e false promesse in infiniti cocktail party, che teme il fallimento come una malattia infettiva, pronta a tutto pur di riempire il vuoto che la assedia. Romanzo dalla lingua essenziale e spietata, Prendila così fotografa gli aspetti più vacui e autodistruttivi della società americana, raccontando quanto sia doloroso vivere e quanto più facile semplicemente esistere.

Prendila così

A ruthless dissection of American life in the late 1960s, from the author of The Last Thing He Wanted and A Book of Common Prayer.

 One thing in my defence, not that it matters: I know what 'nothing' means, and keep on playing

 Somewhere out beyond Hollywood, hollowed-out actress Maria Wyeth's life plays out in a numbing routine of perpetual freeway driving. In her early thirties, divorced from her husband, dislocated from friends, anesthetized to pain and pleasure, Wheth is a woman who has run out of both desires and motives - the epitome of a generation made ill by too much freedom.

 More than five decades after its original publication, Play it as it Lays remains a profoundly disturbing novel that ruthlessly dissects American life in the late 1960s, from the author of The White Album and The Year of Magical Thinking.

Play it as it Lays

From one of America's iconic writers, a portrait of a marriage and a life -- in good times and bad -- that will speak to anyone who has ever loved a husband or wife or child. A stunning book of electric honesty and passion.

The Year of Magical Thinking

Joan Didion est une romancière américaine, née le 5 décembre 1934 à Sacramento (Californie) et morte le 23 décembre 2021 à New York (État de New York). Elle est également connue comme journaliste, essayiste et scénariste.

Je ne pense jamais que les gens soient trop prudents avec moi.

La capacité de penser à soi-même dépend de sa maîtrise de la langue.

La peur est pour ce qui doit être perdu.

J'ai toujours voulu une piscine et je n'en ai jamais eu.

J'ai toujours été fasciné par la géographie marine et la profondeur des choses. J'ai été envoûté par le tsunami, par exemple, par les cartes réelles. Il y a juste quelque chose dans le fond invisible de la mer qui m'a toujours fasciné, à quel point c'est profond.

J'ai moi-même toujours trouvé que si j'examine quelque chose, c'est moins effrayant. J'ai grandi en Occident, et nous avions toujours cette théorie selon laquelle si vous voyiez - si vous gardiez le serpent dans votre ligne de vue, le serpent n'allait pas vous mordre. Et c'est un peu ce que je ressens de faire face à la douleur. Je veux savoir où il se trouve.

Je sais pourquoi nous essayons de garder les morts en vie: nous essayons de les garder en vie pour les garder avec nous. Je sais aussi que si nous voulons nous vivre, il vient un moment où nous devons abandonner les morts, les laisser partir, les garder mortes.

Qu'est-ce qui rend Iago mal? Certaines personnes demandent. Je ne demande jamais.

Quand je suis vers la fin d'un livre, je dois dormir dans la même pièce avec.

Nous nous racontons des histoires pour vivre. Nous vivons entièrement par l'impression d'une ligne narrative sur des images disparates, la Phantasmagoria changeante, qui est notre expérience réelle.

Nous nous racontons des histoires pour vivre.

Je n'avais pas pensé que j'étais généralement un rat de paquet, mais il s'avère que je le suis.

J'ai été élevé épiscopalien. Et je ne l'ai pas fait et je ne crois pas que quiconque me cherche personnellement.

Je suis un écrivain. Imaginer ce que quelqu'un dirait ou ferait me vient aussi naturellement que la respiration.

L'écriture de non-fiction ressemble plus à la sculpture, une question de façonner la recherche sur la chose finie. Les romans sont comme des peintures, en particulier des aquarelles. Chaque coup que vous mettez avec vous devez aller. Bien sûr, vous pouvez réécrire, mais les traits originaux sont toujours là dans la texture de la chose.

Lorsque le sol commence à bouger, tous les paris sont éteints.

Le deuil a sa place mais aussi ses limites.

Mardi 11 septembre 2001, est devenu tempéré et presque sans nuage dans l'est des États-Unis.

Je ne suis pas sûr d'avoir la force physique pour entreprendre un roman.

La volonté d'accepter la responsabilité de sa propre vie est la source à partir de laquelle la respect de soi saut.

Les souvenirs sont ce dont vous ne voulez plus vous souvenir.

Je pourrais parler plus directement d'une voix de non-fiction que dans la fiction.

Nous oublions trop tôt les choses que nous pensions que nous ne pourrions jamais oublier.

La fin de l'après-midi sur la côte ouest se termine avec le ciel faisant tous ses trucs brillants.

L'avenir a toujours l'air bien dans la terre dorée, car personne ne se souvient du passé.

L'écrivain incite toujours le lecteur à écouter son rêve.

Lancaster, Californie ... qui a promis des terres parfois appelées «la côte ouest de l'Iowa.

Vous deviez sentir la houle changer. Vous deviez aller avec le changement. Il m'a dit que. Aucun œil n'est sur le moineau mais il m'a dit cela.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joan_Didion

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