Chicago, 1990. Brian Oswald, dix-sept ans, ex-loser qui se rêve en star du rock, est vénère : parce qu'il est amoureux de sa meilleure amie Gretchen, fan de punk et de bagarres aux poings, qui n'a d'yeux que pour une brute de vingt-six ans ; parce que son père dort au sous-sol depuis des semaines ; parce qu'il est invisible, parce que le racisme et « l'oppression de classe » (dixit Gretchen), parce que le lycée catho et sa « tenue convenable » ; parce qu'il est encore puceau, et sans van, sans moustache, sans groupe de rock, comment on fait pour séduire une fille, hein ? On compose la meilleure cassette-compil de tous les temps. Parce que quand tout va mal, il reste la musique.

La crête des damnés

" Les compiles de Gretchen étaient comme ces chansons qui semblent nous parler de nos vies. La bande-son secrète de ce que je ressentais ou de ce que je pensais à propos de presque tout. "
La Crête des damnés, c'est l'histoire d'un ado des quartiers sud de Chicago qui découvre le punk dans les années 1990. À travers les exploits et ruminations de Brian, ex-loser qui se rêve en star du rock, et de sa meilleure amie Gretchen, fan de punk et de bagarres aux poings, Meno décrit avec une grande justesse de ton les premiers émois amoureux, la recherche d'une identité entre désir d'appartenance et de singularité, les situations familiales complexes... et brosse au passage le tableau de ces quartiers et leurs démons : racisme, conformisme catholique, oppression de classe. L'âme du livre, c'est le punk, et comment la découverte de son message politique et social va bouleverser la vie de cet adolescent. Bourré de références à des groupes de punk et de rock, de cassettescompiles et de conseils pour se teindre les cheveux en rose, le livre est punk jusqu'à l'os, jusqu'à la langue : rebelle à l'autorité, brut et furieux. Comme J. D. Salinger avant lui, Joe Meno réussit le tour de force de faire sonner les mots et les tourments de cette génération dans une langue rythmique et crue, et son Brian Oswald est régulièrement qualifié de " Holden Caulfield moderne ". C'est une autre facette du Midwest qu'explore l'auteur dans ce roman, qui fait la part belle à l'énergie de la musique et à l'humour ironique de l'adolescence.
Prodiges et Miracles, son précédent roman, a reçu le prix Transfuge du meilleur polar étranger 2018

1995, Mount Holly, une ville de l'Indiana qui se meurt. Jim Falls, vétéran de la guerre de Corée, s'efforce tant bien que mal d'élever son petit-fils métis, Quentin, un ado de 16 ans taciturne qui oublie son mal-être en sniffant de la colle. La mère de Quentin est une junkie paumée qui apparaît et disparaît au gré de ses démêlés avec des petits copains violents, son père est inconnu. L'élevage familial de poulets ne rapporte plus grand-chose, les dettes s'accumulent, l'avenir est sombre. Jusqu'au jour où une magnifique jument blanche taillée pour la course est livrée à la ferme suite à une erreur : c'est l'espoir qui renaît chez le vieil homme.
Mais l'animal attise les convoitises et deux frangins accros au crystal-meth parviennent à s'en emparer en pleine nuit. Jim et Quentin se lancent alors sur leurs traces à travers le midwest pour tenter de récupérer la bête merveilleuse avant qu'elle ne soit vendue. Au cours de cette folle poursuite, grand-père et petit-fils traversent une Amérique rurale oubliée, où drogue et violence semblent être les seuls horizons d'une jeunesse sans repères que la vieillesse ne comprend plus. Et pourtant, grâce à l'amour que chacun porte au cheval miraculeux, l'aïeul et le garçon trouveront le chemin d'une rédemption mutuelle.
Joe Meno, au sommet de son art, offre un magnifique roman noir dont les dialogues laconiques ponctuent la poésie douloureuse des paysages, de la lumière sur les plaines et de la fabuleuse beauté de la jument.

Prodiges et miracles

Luce Lemay prend la fuite après un braquage et perd le contrôle de sa voiture. Il renverse un landau, le bébé est tué sur le coup. Trois ans plus tard, il sort de prison et revient dans sa ville natale : La Harpie, Illinois. Il y retrouve Junior Breen, un ami ex-taulard, colosse au grand cœur. Tous deux s'efforcent de rester sur le droit chemin, mais les choses se gâtent quand Luce tombe amoureux de Charlene, harcelée par son ex-fiancé, et tournent à l'aigre quand les rednecks du coin apprennent leur passé criminel. Luce et Junior parviendront-ils à échapper à la violence qui semble les poursuivre ?

Le Blues de La Harpie

Alors qu'il vient de voler la caisse d'un débit de boisson dans l'espoir de s'enfuir avec sa petite amie, Luce Lemay perd le contrôle de sa voiture et renverse un bébé dans une poussette, le tuant sur le coup.Trois ans plus tard, il sort de prison en liberté conditionnelle et revient dans sa ville natale de La Harpie, Illinois. Un boulot à la station-service l'y attend, où un ami ex-taulard, Junior Breen, homme-enfant géant tourmenté et poète à ses heures, condamné pour avoir tué une fillette alors qu'il avait 15 ans, travaille déjà et l'a recommandé. Tous deux tentent de rester sur le droit chemin de la réinsertion, mais les choses se compliquent quand Luce tombe amoureux de la belle Charlene. Ni les parents de Charlene, ni son ex-fiancé, Earl Pete, ne voient d'un très bon œil la romance naissante entre la jeune femme et le repris de justice. Earl jure de chasser Luce de La Harpie et rallie à sa cause une bonne partie de la ville qui a bien du mal à tirer un trait sur le passé. Peu à peu, le climat devient irrespirable et dangereux pour Luce et Junior. Les deux amis parviendront-ils à échapper à la violence qui semble les poursuivre quoi qu'ils fassent ? La rédemption viendra peut-être de l'amour, seule force lumineuse capable de balayer l'obscurantisme.

Culture Lego

The Great Perhaps

Joe Meno, né en 1974 aux États-Unis, est un écrivain, dramaturge et journaliste américain.

Il y a des êtres humains plus longs, semble-t-il, moins nous sommes susceptibles de choisir d'être courageux.

Drôle comme un enfer, avec une honnêteté avec une honnêteté et une réalité urgente, Rontel de Sam Pink fait honte à la fiction la plus moderne. Son écriture capture parfaitement le défilé bizarre qui est Chicago, avec toutes ses personnes glorieusement étranges et merveilleuses. Ce livre possède à la fois le nerf de Nelson Algren et la comédie existentielle d'Albert Camus.

Quand je grandissais dans les années 70 et 80, au moment où vous aviez 16 ans, vous deviez être un adulte. Au moment où nous avions 16 ans et que nous avons pu conduire, certainement à 17 ou 18 ans et à l'université, vous avez juste eu très peu d'interaction avec vos parents.

La plupart des romans publiés par des presses petites ou d'entreprise ne se vendent pas vraiment bien - généralement à mille exemplaires environ. En travaillant avec une petite presse, vous devez être prêt à réserver des visites de lecture, à planifier des événements, à établir des contacts avec d'autres petits auteurs de presse et à trouver de nouvelles façons de faire parler de votre nouveau travail.

Dans ma fiction, il y a beaucoup de choses empruntées à la musique. Ce n'est jamais comme si je prenais une parole, mais plus l'ambiance d'une chanson particulière. «The Boy Detective Fails», c'était comme écouter «Eleanor Rigby» par les Beatles, cette chanson très mélancolique mais poppy.

Je m'approchais de trente ans et j'essayais l'idée de devenir plus mature. Je lisais plus. J'étais sorti et j'avais acheté beaucoup de chemises.

Dans notre ville, il y a un endroit secret où vous pouvez toujours voir les étoiles la nuit, croyez-le ou non. C'est le seul endroit comme celui de celui-ci, sans clou, par les gratte-ciel décroissants qui s'élèvent à proximité. C'est un bon endroit où aller marcher et parler dans des chuchotements. Après la petite colline qui monte du parc à une petite clairière qui surplombe la statue du général sans bras sur son coursier en bronze, la plupart d'entre nous se souviennent plus tard de cet endroit comme le premier endroit où nous savions que nous pourrions être amoureux.

Un livre est en fait un lieu, un lieu où nous, en tant qu'adultes, avons encore la possibilité de nous engager dans une imagination active, de traduire le mot en image, de relier ces images à des souvenirs, des rêves et des idées plus larges. La télévision, le cinéma, voire la pièce de théâtre, ont déjà été imaginés pour nous, mais le livre, sous quelque forme que nous choisissions d'interagir avec lui, nous oblige à le compléter.

Je n'aime plus le fait que personne n'a d'imagination. Cela ne paie pas d'être un rêveur parce que tout ce qu'ils veulent vraiment que vous fassiez, c'est répondre au téléphone. Personne ne veut que vous pensiez à quelque chose de nouveau ou que vous utilisez votre cerveau ou que vous faisiez quelque chose d'intéressant parce que tout ce qui a déjà été fait. L'Amérique est terminée; C'est fait d'être brillant. Tout le génie a déjà été construit, comme toutes les grandes œuvres d'art ont déjà été produites.

Potluck Supper with Meeting to suivi est une merveille, examinant habilement les liens entre l'art et la vie quotidienne. Les demandes uniques et animées d'Andy Sturdevant sur les enfants du fonds en fiducie, les drapeaux cooptés, les portraits de gouverneurs, l'art dans les villes de deuxième niveau et l'esotérica supérieur du Midwest, à rasé avec l'esprit et l'humour.

Ce que j'ai appris, c'est qu'il n'y a rien dans cette vie qui ne manque pas de nous décevoir, même nos propres morts.

Le sacrifice n'existe plus vraiment au niveau national et c'est une chose assez nouvelle - la plupart des gens ne sont pas engagés à l'échelle nationale dans une forme de service et cela change la façon dont vous pensez aux gens de votre pays; Vous pensez en quelque sorte à une distance. Et donc il y a qui s'éloigne d'une sorte de sacrifice - se considérer comme la chose la plus importante au monde et se considérer comme une sorte de tout.

La ville nous brille avec ses arêtes vives, nous rappelant à quel point nous sommes minuscules, à quel point nous sommes faibles, à quel point nous sommes totalement sans importance.

Je suis un peu intéressé à apprendre à apprendre, à grandir et à me défier. Je pense que j'ai eu beaucoup de chance en ce que mes livres sont assez différents d'un roman à l'autre. Il y a beaucoup de choses qui sont similaires mais en termes de ton et de l'échelle et comment ils interagissent avec l'histoire et juste les différents styles.

Les choses les plus importantes de votre vie sont presque toujours impossibles à prévoir.

[Le sexe] est vraiment gênant. Tu sais que tu as des attentes et puis c'est ce grand moment de connexion et c'est une surprise. Mais c'est ce qui est si excitant, c'est ce sentiment de surprise.

Les gens ne sont que des animaux gourmands, après tout.

Le lendemain après l'école, le mobile home d'El Rey avait disparu. Je me suis allongé dans mon lit et je me suis demandé ce qui arrivait aux gens quand ils partaient, s'ils devenaient comme des ombres, s'ils s'évanouissaient quand ils disparaissaient de votre vie. La seule chose que je pouvais voir était la palissade cassée. Le seul bruit que je pouvais entendre était le cri des oiseaux tués dans la nuit.

Nous nous amusons à agir comme ça, agissant comme si nous étions incroyablement offensés. Vraiment, nous nous ennuyons juste aux larmes avec tout.

Les scènes de sexe dans les livres sont toujours comme la première personne, de cette perspective masculine et à peu près à quel point il est génial. Cela ressemble à un fantasme.

Et c'est exactement ce qui ne va pas avec la radio. C'est comme ... tout ce qui essaie de faire appel à tout le monde finit toujours par sembler si bon marché.

Je dis à mes élèves qu'avec un roman de 200 pages, vous allez écrire 100 pages qui ne font pas la coupe finale. Voir cela comme une opportunité, bien qu'il m'a fallu un certain temps pour profiter de ce sentiment «perdu dans les bois».

Dans les romans, vous pouvez occuper les pensées internes du personnage et c'est vraiment difficile à faire dans un film ou une émission de télévision. Lorsque vous lisez les pensées d'un personnage ou lorsqu'elle est à la première personne, vous lisez une sorte de leur propre histoire, vous avez donc l'occasion de voir ce qui rend ce personnage complexe ou compliqué. Et pour moi, c'est ce qu'est tout l'intérêt de la fiction.

Mon premier livre est vraiment comparable à ce que je fais maintenant, où il est assez surréaliste et étrange à des moments, mais c'est mon premier livre - j'ai écrit cela quand j'avais 22 ans; Il est sorti quand j'avais 24 ans - et c'était vraiment écrasé. Je ne me faisais tout simplement pas confiance en tant qu'écrivain pour dire quelque chose une fois.

Ses oeuvres

Ses derniers livres