One day, I found myself staring at someone as sunlight illuminated her flesh and clothing. She seemed to be flowering before my eyes. That was the moment I began to make portraits. I started with the intention of photographing ordinary people. Redheads, it turn out are both ordinary and remarkable, and like film Itself, are transformed by sunlight.

Redheads

Cette master class dévoile tout ce que vous avez toujours souhaité connaître de la pensée, de la vision et de l'art du légendaire Joel Meyerowitz. De ses astuces sur la photographie de rue à ses réflexions sur la composition, en passant par la manière de saisir l'inspiration qui vous entoure en permanence, parcourez les 20 courtes leçons dans lesquelles Joel Meyerowitz partage avec vous sa passion et son enthousiasme contagieux pour la réalisation de photos spectaculaires.

Une vision de la photographie

Joel Meyerowitz avait déjà représenté Provincetown dans les années 70 et 80, dans la série mythique Cape Light, son premier travail en couleur. Mais ces images se concentraient sur les rivages, les ambiances et lumières crépusculaires. Ici en revanche, la série Provincetown se compose de 100 portraits inédits des habitants de la ville balnéaire alors que celle-ci fut pendant des années un havre de paix pour la communauté LGBTQ. Meyerowitz y pose un regard à la fois intime, engagé politiquement, et intéressé par la mode et le style unique créé de toutes pièces par les habitants de Provincetown.

Joel meyerowitz provincetown

En 1966, Joel Meyerowitz entreprenait un tour initiatique en Europe, dont les photographies furent exposées au MoMA sous le nom « My European Trip ». Cet ouvrage se concentre sur le volet espagnol de ce voyage et la centaine de photographies qui y furent prises, documentant de façon exceptionnelle l'Espagne des années 1960.

Joel Meyerowitz ; out of the darkness

Where I find myself

Un guide réalisé par Joel Meyerowitz pour enseigner aux enfants l'art de regarder et comprendre la photo.

Joel meyerowitz  seeing things: a kid's guide to looking at photographs

Cape Light

Les remarquables images d'archives rassemblées ici sont la seule trace photographique existant sur l'état de Ground Zero au lendemain du 11 septembre 2001 et des attentats contre le World Trade Center. Assimilée à une scène de crime, cette enceinte clôturée était alors fermée à tout photographe, et les renseignements sur ce qui se déroulait dans ce qu'on a alors appelé la " cité interdite " étaient rares. Par sa seule obstination, contraint presque quotidiennement à imaginer des stratagèmes pour déjouer les contrôles, Joel Meyerowitz fut le seul photographe à être présent de manière continue sur le site et à l'avoir vu passer, en l'espace de neuf mois, de l'état de chaos total à celui de terrain déblayé et assaini. Publié à l'occasion du cinquième anniversaire de la tragédie du World Trade Center, cet ouvrage est un hommage à la fois aux milliers de personnes qui y laissèrent leur vie, aux efforts inlassables et à la bravoure des innombrables policiers, pompiers, ouvriers du bâtiment, ingénieurs et bénévoles qui participèrent aux opérations de nettoyage. Présentées dans un large format, ces images de dévastation matérielle et de force morale - ponctuées de souvenirs personnels et de témoignages recueillis sur place - attestent les instants de courage, de compassion et de solidarité vécus sur ce site.

Lendemains - Les archives du World Trade Center

«Difficile» signifiait que c'était une image sans compromis, quelque chose qui venait de votre intestin, hors de l'instinct, brut, du moment, quelque chose qui ne pouvait pas être décrit d'une autre manière. C'était donc difficile. Difficile à aimer, difficile à voir, difficile à faire, difficile à comprendre. Plus ils étaient difficiles, plus ils sont devenus beaux.

Nous considérons la photographie comme des images. Et c'est. Mais je pense que la photographie comme des idées. Et les images soutiennent-elles vos idées ou ne sont-elles que de bonnes photos? Je veux avoir une expérience dans le monde qui est une expérience d'approfondissement, qui me fait me sentir vivant, éveillée et consciente.

Nous en faisons tous l'expérience. Ces moments où nous hallons et disons, oh, regardez ça. Peut-être que ce n'est rien de plus que la façon dont une ombre glisse sur un visage, mais dans cette fraction de seconde, quand vous réalisez que quelque chose de vraiment remarquable se produit et disparaît juste devant vous, si vous pouvez passer un appareil photo avant votre œil, vous vous déchirerez Un morceau de temps hors de l'ensemble, et dans le souffle, sauvez-le et donnez-lui un nouveau sens.

Je dois dire que prendre des photos est un acte si instantané. La reconnaissance et l'action sur la reconnaissance, selon votre équipement, sont proches de l'instantané.

Ils [les photographies] vous apprennent votre propre passé démêlant ou sur l'immédiateté d'hier. Ils vous montrent ce que vous regardez. Si vous prenez une photo, vous avez répondu à quelque chose et vous l'avez regardé. Dur pour un millième de seconde, dur pendant dix minutes. Mais dur, néanmoins. Et c'est la qualité de cette morsure qui vous apprend à quel point vous étiez connecté à cette chose, et où vous vous teniez par rapport à celui-ci, alors et maintenant.

Vous remplissez le cadre de sentiments, d'énergie, de découverte et de risque, et de laisser suffisamment de la place pour que quelqu'un d'autre puisse y entrer.

Je veux profiter de la langueur de vivre, reconnaître, reconnaître, le prendre, en quelque sorte l'amplifier d'une manière ou d'une autre. [Photographie] est un excellent médium pour cela. Cela se produit en un instant, mais cela vous donne des heures ou des jours de temps pour réfléchir aux choses. C'est un beau système, ce jeu de photographie, à voir en un instant et à revenir en arrière et à réfléchir plus tard. C’est une pure philosophie. Et la poésie.

Une grande partie de ce que je recherche est un moment d'étonnement, dit-il. Ces moments de pure conscience où vous inspirez involontairement et dites « Wow !

Vous le regardez [une photographie] et tout autour du monde réel est en train de bourdonner, de bourdonner et de bouger, et pourtant dans ce petit cadre, il y a de l'immobilité qui ressemble au monde. Cette connexion, cette collision, cet interfaçage, est l'une des choses les plus étonnantes que nous pouvons vivre.

Je crois que la photographie de rue est au cœur de la question de la photographie - qu'elle est purement photographique, tandis que les autres genres, tels que le paysage et la photographie de portrait, sont un peu plus appliqués, plus mélangés dans l'histoire de la peinture et d'autres formes d'art .

Puis j'ai pensé, whoa. S'il n'y a pas de photographies, il n'y a pas d'histoire. Je vais y entrer. Je vais faire ces photos. Nous avons besoin d'un record.

Les tentatives de certains enseignants pour ajuster les programmes scolaires pour intégrer des programmes que les enfants regardent à la télévision suggèrent un nouveau moyen de «diriger» les enfants en les coulant le plus rapidement possible.

Je trouve étrangement beau que la caméra avec sa clarté inhérente de l'objet et des détails puisse produire des images qui, malgré eux, offrent des possibilités d'être plus que ce n'est une photographie de rien de très important du tout, rien d'autre qu'une intuition, une réponse, une Twitch de l'expérience du photographe.

Faire une déclaration de vos sentiments est risqué. C'est comme faire des photos.

L'une des choses que j'ai apprises dans la rue était de faire confiance à la vie et à en garder les mains, et ce sentiment continue dans le reste des œuvres que je fais, le portrait, les paysages ou tout intérêt que j'ai. Les choses sont assez bonnes comme elles sont, il n'y a aucune raison de les affronter.

Lorsque vous êtes dans la rue et que vous marchez, une femme tourne le coin qui s'éloigne de vous, et pendant un instant, vous avez un aperçu du côté de son visage, du geste de son épaule, le forme de son corps, et vous êtes engagé ... vous êtes amoureux pour un instant, ou vos sens sont secoués pendant un instant. Cette personne disparaît alors et est perdue pour vous pour toujours.

J'ai photographié le tout en couleur parce que le photographier en noir et blanc serait de le garder comme une tragédie. Parce qu'il y a un élément tragique à photographier, dans ce cas pas la guerre, mais l'effondrement. C'était juste une destruction.

La photographie est une réponse qui a à voir avec la reconnaissance momentanée des choses. Soudain, tu es en vie. Une minute plus tard, il n'y avait rien là-bas. Je viens de le regarder s'évaporer. Vous regardez un instant et il y a tout, le prochain moment, c'est parti. La photographie est très philosophique.

La pensée pour nous [photographes de rue] a toujours été: combien pourrions-nous absorber et embrasser un moment d'existence qui disparaîtrait en un instant? Et pourrions-nous vraiment le faire vivre comme de l'art? Il y avait une dimension presque morale.

[Le petit appareil photo] m'a appris l'énergie, la décision et l'immédiateté... Le grand appareil photo m'a appris le respect, la patience et la méditation.

Je pense que les photographies sont pleines ou vides. Vous imaginez quelque chose dans un cadre et il y a beaucoup de comptabilité dans les pierres et les bâtiments et les arbres et l'air - mais ce n'est pas ce qui remplit un cadre. Vous remplissez le cadre de sentiments, d'énergie, de découverte et de risque, et de laisser suffisamment de la place pour que quelqu'un d'autre puisse y entrer.

Cela revient à risque, encore et encore. Si vous risquez de sortir, si vous risquez de faire des images qui ne sont pas bonnes, vous pourriez découvrir quelque chose sur une photographie qui est la clé. La porte même de votre propre intérêt.

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