Jóhann Jóhannsson, né le 19 septembre 1969 à Reykjavik et mort le 9 février 2018 à Berlin, est un musicien, compositeur, producteur et réalisateur islandais.
Il est également connu pour être un des cofondateurs de Kitchen Motors, sorte d'organisation artistique, maison de disques et laboratoire d'idées, basée à Reykjavik.

Je savoure toujours l'idée de collaborer avec le réalisateur sur la création du monde du son, du spectre sonore et de l'environnement sonore du film. J'utilise tous les moyens à ma disposition pour créer une partition aussi forte et puissante pour améliorer la vision du réalisateur pour le film.

Pour moi, "Orphee" parle de changements : d'un déménagement dans une nouvelle ville, de l'abandon d'une ancienne vie à Copenhague et de la construction d'une nouvelle vie à Berlin, de la mort d'anciennes relations et de la naissance de nouvelles.

Je crois que les choses peuvent être exprimées très puissamment grâce à la simplicité.

Même lorsque j'étudiais du piano, j'ai toujours préféré jouer avec mes propres improvisations plutôt que de faire mes études. J'ai donc toujours été intéressé à écrire de la musique dès mon plus jeune âge.

Le film est un support collaboratif, et j'apprécie beaucoup ça.

Je fais toujours des démos très détaillées. Je pense qu'il est préférable de montrer au réalisateur une démo qui sonne aussi près de la dernière chose que possible avec les échantillons. Il faut du temps pour créer, mais je pense qu'il est préférable de faire entrer le directeur très tôt en termes de sons que j'ai dans ma tête.

Je ne veux pas faire la lumière sur l'importance de mon éducation musicale, car vous ne pouvez pas éviter d'être influencé par la zone dont vous grandissez, mais je dirai que la géographie de Reykjavik est très différente de, disons, New York, Paris ou Copenhagen . Il y a un grand ciel. Les bâtiments sont faibles. Le paysage est étalé.

Je pense que j'ai un son ou une certaine sensation dans certaines harmonies dans la façon dont je construis des mélodies.

Mon premier album, «Englaborn», était basé sur la musique à l'origine écrite pour le théâtre. Mes albums solo, comme «IBM 1401, A User's Manual» et «Fordlandia», ont également eu des récits qui leur sont attachés.

L'électronique bon marché n'est pas conçue pour être réparée. Ils sont simplement utilisés puis jetés.

Je pense que l'essence d'être un artiste est de enfreindre les règles. Vous devez apprendre des règles et vous devez les briser, car si vous faites de l'art uniquement par les règles, vous faites de l'art très ennuyeux.

Le genre de friche industrielle que vous voyez dans une grande partie de l'Europe a une énorme poignance pour moi, surtout lorsqu'elle est délabrée et que vous voyez l'effondrement et l'échec de ce système. Et aussi comment la nature le récupére.

La parole en public est quelque chose que je crains plus que la mort elle-même.

Je pense qu'il y a très peu d'intéressant dans l'art qui n'est pas transgressif d'une manière ou d'une autre. Et je ne pense pas que ce soit une chose très révolutionnaire à dire.

J'ai tendance à passer beaucoup de temps sur les scores de film que je fais.

Je pense que la mélancolie est une émotion mal compris. Je ne pense pas que ce soit nécessairement une émotion désagréable ou mauvaise.

Pour moi, «Blade Runner» est l'une des grandes influences de ma vie - je l'ai vue quand j'avais 13 ou 14 ans, quand elle est sortie, et depuis, je l'ai vu de nombreuses fois.

Quand j'écris de la musique pour un film, je n'écris pas d'album solo, et je n'écris pas de morceau personnel. Je fais partie d'une équipe d'artistes. Je pense donc comme un cinéaste plus qu'un compositeur.

Je suis intéressé par les extrêmes, à bien des égards.

J'adore les vieilles images industrielles et les cheminées qui fument la pollution, peut-être parce que l'Islande n'a pas d'industrie, juste des montagnes et une belle nature.

Je suis loin d'être décontracté. Je suis un grand fan de «Blade Runner».

J'avais trois sœurs plus âgées dont les collections de disques que j'ai empruntées, donc j'écoutais le Velvet Underground ainsi que la musique de Bach et Brass Band.

End of Summer" élargit la manière dont je veux m'exprimer en tant que compositeur. C'est un morceau de musique visuelle qui a une dimension narrative et conceptuelle.

J'aime travailler avec des gens que je trouve intéressants et stimulants sur le plan artistique, et le domaine dans lequel ils sont perçus au travail est secondaire et non pertinent pour moi.

Dans cette société post-industrielle, lorsque nous nous éloignons de la norme, nous devons faire face à ce qu'il a laissé dans son sillage en termes d'impact sur les personnes et l'environnement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%B3hann_J%C3%B3hannsson

Ses oeuvres