Quelles relations l'homme de science doit-il entretenir avec le pouvoir, a fortiori en temps de guerre ? Comment concilier morale et recherche scientifique ? Ces questions constituent le coeur de l'étude minutieuse que John Cornwell consacre à la science allemande sous le IIIe Reich et dans l'immédiat après-guerre. Quand Hitler arrive au pouvoir, l'Allemagne domine le monde des sciences et de la technologie depuis plusieurs décennies. Le régime nazi solidement implanté, la science, instrumentalisée à des fins idéologiques et racistes, connaît une descente aux enfers. Parce que juifs, les plus grands savants sont contraints à l'exil. L'impossibilité des scientifiques allemands à transformer leur domination en succès militaire constitue un point crucial de l'histoire du XXe siècle. Parmi les scientifiques dont John Cornwell retrace le parcours, une large majorité collabora avec le régime nazi, moins par ferveur nationaliste que par désir d'assouvir de sordides intérêts : rivalités mesquines, ambitions personnelles, détournements de fonds. Peu nombreux furent ceux qui, à l'image de Lise Meitner ou de Max von Laue, risquèrent leur vie pour résister à l'oppression. Le verdict de John Cornwell est sans appel : la neutralité est un leurre, car la communauté scientifique allemande dans son ensemble ressort salie par le travail forcé, les expérimentations sur les êtres humains et les assassinats de masse ; et ses membres sont comptables de l'utilisation qui a été faite de leur savoir.

Les savants d'Hitler - Histoire d'un pacte avec le diable

Hitler's pope: the secret history of pius xii

Pie XII, qui succéda à Pie XI en 1939, fut-il le saint homme que l'on s'apprête aujourd'hui à béatifier ou un nouveau Machiavel qui pactisa avec le diable nazi ? L'éminent dignitaire du Vatican, qui s'attacha à renforcer le pouvoir pontifical, joua-t-il, dans le même temps, le rôle de " Pape de Hitler " ?
C'est à ces interrogations que répond John Cornwell en s'appuyant sur des documents inédits et jusqu'alors inaccessibles au grand public - les dépositions sous serment de soixante-huit témoins entendus pour le procès de béatification et les archives des services de la Secrétairerie d'Etat du Vatican - ainsi que sur les nombreux travaux consacrés aux activités de Pie XII en Allemagne dans les années 1920-1930. Autant de sources qui révèlent la vraie personnalité d'un homme tiraillé entre les plus hautes aspirations spirituelles et un appétit effréné de pouvoir.
Alors que la procédure de béatification de Pie XII, engagée par le Vatican, est sur le point d'aboutir, ce grand document dont le retentissement international ébranle la doctrine de l'infaillibilité pontificale elle-même, renouvelle, par les éléments qu'il dévoile, le débat sur la culpabilité de l'Eglise catholique durant la Deuxième Guerre mondiale.

LE PAPE ET HITLER. - L'histoire secrète de Pie XII

Alasdair MacIntyre est l'un des philosophes moraux vivants les plus influents au monde. Il a écrit 30 livres sur l'éthique et occupé diverses chaires de professeur au cours des quatre dernières décennies en Amérique du Nord.

Je trouve significatif que, même si la philosophie contemporaine tend vers les formes de déterminisme, dans la culture plus large, les gens sont profondément en nommant, en se honte et en se blâmant. Nous n'avons donc pas perdu ce sentiment de conscience.

La dépression est une maladie dévastatrice, causant de grandes souffrances dans l'affligé et l'anxiété à leurs proches: il peut frapper à tout âge.

L'une des menaces pour le christianisme au 21e siècle est cette idée que la religion est mieux comprise comme une sorte d'expérience esthétique, et que vous pouvez obtenir toute votre moralité à partir de cela.

Il fut un temps où les encycliques papales étaient traitées comme des déclarations virtuelles de l'infaillibilité papale. Il y a encore une petite minorité de catholiques qui citent le document du pape Paul VI Humanae vitae - qui a interdit le contrôle des naissances artificielles - comme la Parole de Dieu.

Je suis très impressionné par l'imagerie de «l'aplétrice», qui est une sorte de poème soutenu. Ce n'est pas seulement un morceau d'apologétique du genre que vous trouvez dans la littérature jésuite: «Pourquoi je suis venu», etc. C'est un livre extrêmement enrichissant mais nécessite de la persévérance de la part du lecteur.

La question de l'environnement vu par le pape François n'est pas une question de débat théologique purement scientifique ou, en effet,: il implique des opinions économiques et politiques sur la façon dont les pauvres du monde peuvent être provoqués par la pauvreté tout en protégeant l'environnement.

Peter Breggin, un psychiatre américain, critiquait les ISRS depuis le début des années 1990. Il a écrit `` Talking Back to Prozac '' (1995) pour répudier le psychiatre Peter Kramer `` Écoute de Prozac '' (1993) - un best-seller qui a affirmé que Prozac a rendu les patients mieux que bien.

Le pape François n'achète pas de façon catégoriquement l'argument selon lequel la pauvreté peut être atténuée par les effets de «ruissellement» de la création de richesse. Il est sourd aux arguments selon lesquels l'économie mondiale a fait sortir un milliard de personnes de la pauvreté. Il est convaincu, en bref, que le meilleur et le seul moyen d'expulser la pauvreté est la distribution plus équitable des biens du monde.

La recherche montre que si les patients pensent qu'ils prennent le vrai médicament, ils sont plus confiants à s'améliorer et, donc, s'améliorent même s'ils sont en fait sur le placebo. À l'inverse, s'ils soupçonnent qu'ils prennent le placebo, leur espérance d'amélioration diminue, tout comme leur amélioration.

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