Lorsque Francis Beaumont et John Fletcher portent Philastre, ou l'amour ensanglanté (Philaster, or, Love Lies a-Bleeding) à la scène en 1610, leur pièce collaborative rencontre un succès immédiat. Il y a plusieurs raisons à cela. Les deux dramaturges reprennent les genres anciens de la pastorale et de la romance pour créer un genre théâtral hybride, celui de la tragicomédie à la fois romantique et satirique. Ils font dialoguer leur tragicomédie avec un corpus théâtral que le public connaît bien, celui de leur contemporain William Shakespeare. Riche d'intertextualité littéraire, Philastre fait aussi écho aux questions sociopolitiques et éthiques de son temps (moeurs de la Cour, sentiment anticatholique, doctrine du droit divin). Ce succès ne serait sans doute pas démenti de nos jours, car certains sujets abordés par cette tragicomédie jacobéenne sont toujours d'actualité la question de l'usurpation politique, les problèmes de succession, la peur d'une mainmise étrangère, la frontière ténue qui sépare l'autoritarisme de la tyrannie, les débordements populaires qui s'ensuivent. Francis Beaumont et John Fletcher nous invitent également a nous interroger sur des problématiques atemporelles : équilibre entre sphère publique et sphère privée, oscillation entre tentation de vengeance et appel du lâcher-prise, recherche du contrôle des passions et de la maîtrise de soi. Et c'est ce qui confère a leur pièce une qualité universelle.

Philastre ou l'amour ensanglanté

John Fletcher (Rye, Sussex de l'Est, 1579 - Londres, 1625) est un dramaturge anglais, fils de l'évêque de Londres Richard Fletcher.

Nous ne devons pas être satisfaits pour être nettoyés du péché; Nous devons être remplis de l'esprit.

Par conséquent, tous vos vaines délices, aussi courts que les nuits où vous passez votre folie! Il n'y a rien dans cette vie douce mais seulement mélancolique; O Mélancolie la plus douce!

Ensuite, amour éternel, retenue ta volonté; «C'est Dieu comme le pouvoir, mais pas pour tuer.

Regardez seulement Jésus. Il est mort pour vous, est décédé à votre place, est mort sous les froncements de sourcils du ciel, afin que nous puissions mourir sous son sourire. Ne considèrent ni l'incrédulité ni le doute. Craindre ni péché ni enfer. Choisissez ni la vie ni la mort. Tous ceux-ci sont avalés dans l'immensité du Christ et sont triomphé dans sa croix.

O femme, femme parfaite! Quelle distraction était censée pour l'humanité quand tu t'es gaspillé un diable!

Noi sur pleurer, ni soupirer, ni gémir, le chagrin n'appelle pas le temps qui est parti; les violettes cueillies, les morsures de pluie les plus douces qui ne grandissent plus et ne grandissent à nouveau.

L'homme est sa propre star, et l'âme qui peut rendre un homme honnête et parfait, commande toute la lumière.

Parlez hardiment et parlez vraiment, hontez le diable.

La mort a tant de portes pour laisser échapper la vie.

Boire aujourd'hui et noyer tout chagrin; Vous ne ferez peut-être pas demain.

Celui qui va se coucher et va se coucher sobre, tombe comme les feuilles, et meurt en octobre; mais celui qui va se coucher et se couche moelleux, vit comme il doit le faire et décède un homme honnête.

Viens, chante maintenant, chante; car je sais que tu chantes bien; Je vois que tu as un visage chantant.

La tyrannie cède à la convoitise du gouvernement.

La charité et le traitement commencent à la maison.

Le vin fait le cœur, réveille l'esprit; il n'y a pas de remède à l'âge mais ça. et en retard et froid, remuer le feu; asseyez-vous près et tirez la table plus faible; soyez joyeux et buvez du vin vieux, un médicament chaleureux Gainst the Cold.

Cette âme qui peut être honnête est le seul homme parfait.

Le plus grand attribut du ciel est la miséricorde; Et «c'est la couronne de justice, et la gloire

L'homme est sa propre star, et l'âme qui peut, rendre un homme honnête et parfait, commande toute la lumière, toute influence, tout le destin: rien à lui tombe tôt ou trop tard. Nos actes sont des anges, pour le bien ou le mal: Nos ombres mortelles qui passent près de nous.

Sommeil qui a charmatrié, tu es soutenu tous les malheurs, frère à mort, je vous disposent doucement.

De toutes les formes de sagesse, le recul est par consentement général le moins miséricordieux, le plus impitoyable.

Il n'est jamais seul qui s'accompagne de nobles pensées.

Je trouve le médicament pire que la maladie.

Il est impossible de me ravir, je suis tellement disposé.

Nos actes de nos anges sont, pour le bien ou pour les malades, nos ombres mortelles qui passent encore par nous.

Demandez comment vivre? Écrivez, écrivez, écrivez, n'importe quoi; Le monde est un beau monde de croyants, écrivez des nouvelles.

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Fletcher

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