John Gurdon, né le 2 octobre 1933 à Dippenhall dans le Surrey en Angleterre, est un biologiste moléculaire britannique. Il est corécipiendaire du Prix Nobel de physiologie ou médecine 2012 avec Shinya Yamanaka.

Il ne fait aucun doute que j'ai eu une chance considérable.

Comme pour la plupart des œufs animaux, les premiers événements du développement des amphibiens sont largement indépendants de l'environnement, et les processus conduisant à la différenciation cellulaire doivent impliquer une redistribution et une interaction de constituants déjà présents dans l'œuf fécondé.

L'importance du matériau non nucléaire de l'œuf - le cytoplasme - en début de développement est apparente dans la relation cohérente qui existe entre certaines régions du cytoplasme d'un œuf fécondé et certains types ou directions de différenciation cellulaire.

Le but d'une expérience de transplantation nucléaire est d'insérer le noyau d'une cellule spécialisée dans un œuf non fertilisé dont le noyau a été éliminé.

Une fois que le principe est là, que les cellules ont les mêmes gènes, ma conviction personnelle est que nous comprendrons finalement tout sur le fonctionnement des cellules.

Mes premières tentatives de transplantation de noyaux dans Xenopus ont été complètement infructueuses, car l'œuf de Xenopus, contrairement à ceux des autres amphibiens, est entouré d'une couche de membrane et de gelée extrêmement élastique qui rendent la pénétration par une micropipette impossible.

C'est un réseau très complexe de gènes fabriquant des produits qui entrent dans le noyau et activent d'autres gènes. Et, en fait, vous trouvez un réseau continu de processus qui se déroule d'une manière très complexe par quels gènes sont soumis à ces ajustements continus, comme vous pouvez le dire - le programmeur informatique décidant quels gènes fonctionneront finalement.

Si vous preniez un célèbre chef religieux, par exemple, et que vous disiez qu'il serait bien de les cloner indéfiniment afin que vous ayez une dynastie de leaders, ma propre supposition serait que chaque fois que le clonage se déroule, ils deviendraient de plus en plus défectueux, vraisemblablement mentalement défectueux et par la suite pire.

Je dois être né avec une forte attraction vers, et peut-être même une aptitude, faire des choses à petite échelle.

J'ai quitté mes grenouilles, que j'avais grandi, avec mon superviseur, qui avait déménagé à Genève, et lui et un technicien les ont grandi. Ainsi, en 1962, ils étaient des adultes, et on pouvait publier un article pour dire que ces animaux, dérivés du transfert nucléaire, étaient vraiment absolument normaux. Il a donc fallu un peu de temps pour passer.

La transplantation nucléaire est une technique qui a énormément facilité l'analyse de ces interactions entre le noyau et le cytoplasme.

En tant que tout nouvel étudiant diplômé à partir d'octobre 1956, mon superviseur Michail Fischberg, maître de conférences au Département de zoologie d'Oxford, m'a suggéré d'essayer de faire fonctionner la transplantation nucléaire de cellules somatiques chez la grenouille sud-africaine Xenopus laevis.

Il y a un danger que certaines des meilleures personnes disent: «Je ne veux pas de carrière en science».

En principe. Ce qui est fait, c'est de retirer le noyau d'une cellule avec une micro-pipette ou une aiguille très fine et de l'introduire dans un œuf. Cela avait été fait avec des amphibiens il y a longtemps, puis il y a eu une longue pause de plusieurs années avant que les gens ne soient assez intelligents pour que cela fonctionne dans les moutons.

J'ai moi-même été un bénéficiaire majeur de l'idée qu'aucun animal ne remboursera davantage le traitement qui est gentil et juste.

Il est particulièrement agréable de voir à quel point la recherche purement fondamentale, à l'origine visée à tester l'identité génétique de différents types de cellules dans le corps, s'est avérée avoir des perspectives de santé humaine claires.

Je me lance tôt dans le laboratoire et je pars un peu tôt aussi. J'aime donc avoir une heure ou deux avant que tout le monde entre.

Le travail dans lequel je me suis impliqué n'avait aucun avantage thérapeutique évident. C'était purement d'intérêt scientifique. J'espère que le pays continuera de soutenir la recherche fondamentale même si elle peut avoir une valeur pratique évidente.

Le travail de Shinya Yamanaka a impliqué des souris et des cellules humaines et fait progresser la perspective de fournir de nouvelles cellules ou parties du corps aux patients.

Dans un an suivant le début des travaux, j'avais découvert que le noyau d'une cellule endoderme d'un têtard avancé était en mesure de produire un développement normal jusqu'au stade de têtard de transplantation nucléaire.

Le premier point à retenir est que les tentatives de clonage des souris ont en fait été très infructueuse depuis au moins une décennie. Les moutons ont réussi. Alors on demande: "Où se trouvent les humains?" La plupart des gens pensent qu'ils sont quelque part entre les deux, mais au moins il y a une chance raisonnable qu'ils puissent être clones.

J'ai ce rapport assez étonnant qui, à peu près, dit que j'étais le pire étudiant que le maître de biologie ait jamais enseigné.

Je pense que je ne peux pas voir immédiatement l'itinéraire par lequel nous devons vraiment comprendre la mémoire et le fonctionnement du cerveau.

Dans les six mois suivant le début de mon doctorat. Travail en 1956, j'avais déjà obtenu des têtards alimentaires dérivés de noyaux transplantés des cellules embryonnaires.

Si vous expliquez à un patient ce qui peut être fait et ce qui pourrait être les inconvénients, laissez le patient choisir; Ne pas avoir des éthiciens, des prêtres ou des médecins disent que vous pouvez ou non avoir des cellules de remplacement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Gurdon

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