L'antagonisme dont nous sommes témoins est la continuation d'une lutte qui a commencé le jour où le christianisme est devenu une puissance politique. Depuis ce moment, la Religion et la Science sont en présence. Une révélation divine exclue nécessairement la contradiction. Elle exclue le progrès des idées et tout ce qui émane de la spontanéité humaine. Mais nos opinions sur toutes choses sont susceptibles de changer et de s'éclairer par les découvertes de la science. Peut-on s'exagérer l'importance d'un conflit dans lequel tout homme qui pense est forcé de prendre parti ? En une matière aussi grave que la religion, quiconque n'est pas aveuglé par ses intérêts temporels, désire ardemment rencontrer la vérité. Tout le monde s'enquiert des sujets du litige, tout le monde veut entendre parler et voir agir les adversaires. L'histoire de la Science n'est pas seulement l'histoire de ses découvertes. C'est encore celle du conflit existant entre ces deux puissances contraires : d'une part la force expansive de l'intelligence humaine, d'autre part la compression exercée par la foi traditionnelle et par les intérêts humains.

Les conflits de la science et de la religion

Situation religieuse des Grecs au quatrième siècle avant Jésus-Christ. - Leurs invasions en Perse les mettent en contact avec de nouveaux aspects de la nature et avec de nouveaux systèmes religieux. - L'activité militaire, industrielle et scientifique imprimée par les campagnes macédoniennes, donne naissance à l'établissement du Muséum d'Alexandrie institué pour l'étude des sciences au moyen de l'expérience, de l'observation et du raisonnement exact.

Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

Les Conflits de la science et de la religion

Au cours des événements, nous pouvons avoir un certain contrôle, mais sur la loi du progrès de la vie.

Je dois déplorer la manière systématique dont la littérature de l'Europe a continué à mettre à l'écart nos obligations envers les Muhammadans. Ils ne peuvent sûrement pas être beaucoup plus cachés. L'injustice fondée sur la rancune religieuse et la vanité nationale ne peut être perpétuée pour toujours. L'arabe a laissé son impression intellectuelle sur l'Europe. Il l'a écrit de manière indélébile sur les cieux car quiconque peut voir qui lit les noms des étoiles sur un globe céleste commun.

En Angleterre, Giordano Bruno avait donné des conférences sur la pluralité des mondes, et dans ce pays avait écrit, en italien, ses œuvres les plus importantes. Il n'a pas ajouté un peu à l'exaspération contre lui, qu'il déclarait perpétuellement contre l'insincérité, les impostures, de ses persécuteurs - que partout où il allait, il trouva le scepticisme verni et caché par l'hypocrisie; et que ce n'était pas contre la croyance des hommes, mais contre leur prétendue croyance, qu'il se battait; Qu'il avait du mal avec une orthodoxie qui n'avait ni moralité ni foi.

L'étude scientifique de la nature tend non seulement à corriger et à ennoble les conceptions intellectuelles de l'homme; Il sert également à améliorer sa condition physique.

Quant à la science, elle n'a jamais cherché à s'allier au pouvoir civil. Elle n'a jamais tenté de jeter l'odieux ou d'infliger la ruine sociale à un être humain. Elle n'a jamais soumis personne à des tourments mentaux, à des tortures physiques, et encore moins à la mort, dans le but de défendre ou de promouvoir ses idées. Elle se présente sans tache de cruautés et de crimes. Mais au Vatican - il suffit de rappeler l'Inquisition - les mains qui se lèvent maintenant pour invoquer le Très Miséricordieux sont pourpres. Ils ont été trempés dans le sang !

La préférence a été si grande au sacré sur l'apprentissage profane que le christianisme existait quinze cents ans, et n'avait pas produit un seul astronome.

N'est-il pas vrai que pour chaque personne, le cours de la vie est le long de la ligne de moindre résistance, et que, en cela, le mouvement de l'humanité est comme le mouvement des corps matériels?

Quatre ans après la mort de Justinien, 569 après JC, est né à La Mecque, en Arabie, l'homme qui, de tous les hommes a exercé la plus grande influence sur la race humaine. . . Mohammed. . .

Au début de la vie, j'avais ressenti un fort désir de me consacrer à l'étude expérimentale de la nature; et, qui se passe pour voir un verre contenant un camphre, dont des parties avaient été condentes à de très belles cristaux du côté illuminé, j'ai été incité à lire tout ce que je pouvais obtenir en respectant les influences chimiques et mécaniques de la lumière, de l'adhésion et du capillaire et du capillaire attraction.

Comment se fait-il que l'Église ait produit aucun géomètre dans son règne autocratique de douze cents ans?

Au fur et à mesure qu'une meilleure connaissance de la Nature était obtenue, le ciel s'est révélé être une illusion. Mais cela ne s'est pas fait sans résistance. Au début, le public, et en particulier sa partie religieuse, a dénoncé les doutes naissants comme de l'athéisme.

L'histoire de la science n'est pas un simple record de découvertes isolées; C'est un récit du conflit de deux pouvoirs liés à la lutte contre l'intellect humain d'un côté et de la compression résultant de la foi traditionnelle et des intérêts humains de l'autre.

L'enquête expérimentale, pour emprunter une phrase employée par Kepler, respectant le test des hypothèses, est "un très grand voleur de temps". Parfois, il en coûte plusieurs jours pour déterminer un fait qui peut être indiqué dans une ligne.

Est-il surprenant que le nombre de ceux qui détiennent les opinions de l'Église dans l'estime légère augmentent si rapidement? Comment peut-il être reçu en tant que guide digne de confiance dans l'invisible, qui tombe dans tant d'erreurs dans le visible?

L'Antiquité s'est souvent enchantée de jeter une auréole de gloire mythique autour de ses noms illustres. Les œuvres immortelles de ce grand philosophe semblaient lui donner droit à des honneurs plus que mortels. Une légende sur l'authenticité de laquelle nous nous abstiendrons de nous enquérir, affirmait que sa mère, Perictione, vierge pure, aurait subi une immaculée conception sous l'influence d'Apollon. Le dieu déclara à Ariston, avec qui elle allait se marier, la filiation de l'enfant.

Une révélation divine doit nécessairement être intolérante à la contradiction ; elle doit répudier toute amélioration en elle-même et considérer avec dédain celle qui résulte du développement intellectuel progressif de l'homme.

La science n'a jamais cherché à s'allier avec le pouvoir civil. Elle n'a jamais soumis personne à un tourment mental, à un tourment physique, surtout à la mort, dans le but de promouvoir ses idées.

Le temps, pour la nation quant à l'individu, n'est rien absolu; Sa durée dépend du taux de pensée et de sentiment.

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