Florilège d'articles publiés ces trente dernières années dans les plus grands magazines américains, À l'extrême témoigne une nouvelle fois du talent de conteur hors pair de celui qui s'est toujours fait le chantre de l'esprit d'aventure sous toutes ses formes.
Si Jon Krakauer capture, avec une intensité rare, la beauté destructrice de la nature sauvage - des pentes d'un volcan prêt à anéantir Seattle à une grotte du Nouveau-Mexique étudiée par la NASA -, il nous parle aussi de ceux qui vivent en permanence entre défi , risque et inconscience, et des dérives d'une société noyée par ses excès et ses contradictions.

à l'extrême

Des aventures extrêmes en montagne, par l'auteur de Into the wild. Fou d'alpinisme, Jon Krakauer nous offre ici le récit de douze aventures en montagne. Il nous entraîne ainsi dans l'ascension du sommet de l'Eiger, de cascades de glace, de blocs de granit mais aussi sur les parois d'un canyon du Colorado, nous livrant au passage sa vision personnelle - et quelque peu critique - de Chamonix, cette " capitale mondiale de l'alpinisme ". Nous le suivons avec un intérêt qui ne faiblit jamais de l'Alaska à l'Himalaya, des Rocheuses aux Alpes, comme si nous vivions les ascensions en direct à ses côtés. Krakauer a le don rare de restituer l'atmosphère d'un lieu, de nous rendre sensibles à ses spécificités tout en traçant sur le vif le portrait des hommes souvent fascinants qu'il rencontre chemin faisant.

Rêves de montagnes

Toujours plus loin. Toujours plus seul. Inspiré par ses lectures de Tolstoï et de Thoreau, Christopher McCandless a tout sacrifié à son idéal de pureté et de nature. Après deux années d'errance sur les routes du Sud et de l'Ouest américain, il rencontre son destin (à vingt-quatre ans) au coeur des forêts de l'Alaska. Un parcours telle une étoile filante dans la nuit froide du Grand Nord.

Into the wild

With an introduction by novelist David Vann   In April 1992, Chris McCandless set off alone into the Alaskan wild. He had given his savings to charity, abandoned his car and his possessions, and burnt the money in his wallet, determined to live a life of independence. Just four months later, Chris was found dead. An SOS note was taped to his makeshift home, an abandoned bus.  In piecing together the final travels of this extraordinary young man''s life, Jon Krakauer writes about the heart of the wilderness, its terribly beauty and its relentless harshness.  Into the Wild  is a modern classic of travel writing, and a riveting exploration of what drives some of us to risk more than we can afford to lose.

INTO THE WILD

No one writes about mountaineering and its attendant victories and hardships more brilliantly than Jon Krakauer. In this collection of his finest essays and reporting, Krakauer writes of mountains from the memorable perspective of one who has himself struggled with solo madness to scale Alaska's notorious Devils Thumb. In Pakistan, the fearsome K2 kills thirteen of the world's most experienced mountain climbers in one horrific summer. In Valdez, Alaska, two men scale a frozen waterfall over a four-hundred-foot drop. In France, a hip international crowd of rock climbers, bungee jumpers, and paragliders figure out new ways to risk their lives on the towering peaks of Mont Blanc. Why do they do it? How do they do it? In this extraordinary book, Krakauer presents an unusual fraternity of daredevils, athletes, and misfits stretching the limits of the possible. From the paranoid confines of a snowbound tent, to the thunderous, suffocating terror of a white-out on Mount McKinley, Eiger Dreams spins tales of driven lives, sudden deaths, and incredible victories. This is a stirring, vivid book about one of the most compelling and dangerous of all human pursuits.

Eiger Dreams - Ventures among men and mountains

Je t'aime. Dors bien, ma chérie. Je t'en prie, ne te fais pas trop de souci.  Telles furent les dernières paroles adressées à sa femme, par Rob Hall, l'un des guides himalayens les plus expérimentés, depuis le sommet de l'Everest. Il ne devait pas redescendre vivant. Le 10 mai 1996, le Toit du monde fut le théâtre d'une véritable hécatombe. Tragédie à L'Everest est le récit de ce drame.
 
 Envoyé spécial du magazine américain Outside, Jon Krakauer (auteur d'Into the Wild) fait partie des survivants et raconte sa vérité sur l'effroyable tragédie.
 
 Traduit de l'anglais (États-Unis) par Christian Molinier

Tragédie à l'Everest

Il avait renoncé au rêve américain. Pour vivre une aventure extrême. En 1992, le cadavre d'un jeune homme est découvert dans un bus abandonné en Alaska, au pied du mont Mckinley, loin de tout lieu habité.Fils de bonne famille, Chris McCandless aurait dû en toute logique devenir un américain bien tranquille à l'avenir sans surprise. Mais, dès l'obtention de son diplôme universitaire, il décide de partir à l'aventure.Après avoir fait don de ses économies à une œuvre humanitaire, il entame son périple sous un nom d'emprunt avec sa vieille voiture, qu'il abandonnera un peu plus tard. Il sillonne le sud des Etats-Unis, subsistant grâce à de menus travaux, avant de réaliser son grand projet: s'installer au cœur de l'Alaska, seul, en communion avec la nature. Mais on ne s'improvise pas trappeur, ni homme des bois...

Into the wild: Voyage au bout de la solitude

Tragedie a l'everest

Jon Krakauer (né le 12 avril 1954 à Brookline, Massachusetts) est un écrivain et alpiniste américain, employé par le magazine Outside et qui vit actuellement à Seattle.

Ce n'est pas toujours nécessaire d'être fort, mais de se sentir fort.

Dans l'escalade, avoir confiance en vos partenaires n'est pas une petite préoccupation. Les actions d'un grimpeur peuvent affecter le bien-être de toute l'équipe.

Les enquêtes militaires sont conçues pour ne juger personne coupable. Et vous ne pouvez pas enquêter sur la chaîne de commandement, qui est un énorme obstacle.

Rob Hall était, sans aucun doute, le guide le plus compétent de l'alpinisme.

Je pensais que grimper le pouce du diable réparerait tout ce qui ne va pas dans ma vie. En fin de compte, bien sûr, cela n'a presque rien changé. Mais je suis venu à apprécier que les montagnes fassent de mauvaises récipients pour les rêves.

Je suis intrigué par les fanatiques - les gens qui sont séduits par la promesse ou l'illusion de l'Absolu.

Si vous voulez un endroit vide sur la carte, vous devez laisser la carte derrière.

Au-delà du confort du camp de base, l'expédition est en fait devenue une entreprise presque calviniste. Le rapport de la misère au plaisir était supérieur d'un ordre de grandeur à n'importe quelle montagne sur laquelle j'avais été ; J'ai vite compris que gravir l'Everest, c'était avant tout endurer la douleur. Et en nous soumettant semaine après semaine de labeur, d'ennui et de souffrance, j'ai été frappé par le fait que la plupart d'entre nous recherchaient probablement par-dessus tout, quelque chose comme un état de grâce.

Ce sont les expériences, les souvenirs, la grande joie triomphante de vivre dans toute la mesure dans laquelle se trouve une vraie signification. Dieu c'est génial d'être en vie! Merci. Merci.

Enfin, il n'était pas grevé, émancipé du monde étouffant de ses parents et de ses pairs, un monde d'abstraction et de sécurité et excès matériel, un monde dans lequel il se sentait gravement coupé de la tronçon brute de l'existence.

Le bon sens ne correspond pas à la voix de Dieu.

L'Antarctique est un environnement très étranger, et vous ne pouvez pas survivre ici plus de quelques minutes si vous n'êtes pas correctement équipé et si vous ne faites pas ce qu'il faut tout le temps.

Il n'y a rien de glamour ou de romantique dans la guerre. Il s'agit principalement d'une mort et d'une misère inutiles aléatoires.

M. Franz, je pense que les carrières sont une invention du 20e siècle et je n'en veux pas.

L'Antarctique a ce poids mythique. Il réside dans l'inconscient collectif de tant de personnes, et il a un impact énorme, tout comme l'espace extra-atmosphérique. C'est comme aller sur la lune.

La seule personne que vous vous battez est vous-même et votre entêtement de vous engager dans de nouvelles circonstances.

Après avoir trébuché sur une carrière tolérable, pour la première fois de ma vie, je vivais en fait au-dessus du seuil de pauvreté. Ma faim de grimper avait été émoussée, en bref, par un tas de petites satisfactions qui ont augmenté à quelque chose comme le bonheur.

Quand je suis allé à l'Everest, j'ai sous-estimé les choses. Je ne savais tout simplement pas ce que l'altitude pouvait faire. Ou le froid - je n'ai surtout pas apprécié le froid. Cela peut être simplement débilitant et les choses peuvent arriver si rapidement.

pleurer ... trahir un sentiment de perte si énorme et irréparable que l'esprit rechigne à prendre sa mesure.

Je pense que je comprends cette foi religieuse qui rend le saint courageux et fort; Ma force est juste ailleurs - elle est en moi ... Je ne crains pas ce qui peut m'attendre, bien que je sois tout aussi confiant que rien n'attend.

La façon dont l'Everest est guidé est très différente de la façon dont les autres montagnes sont guidées, et elle vole face aux valeurs que je tiens à l'autosuffisance, à assumer la responsabilité de ce que vous faites, à prendre vos propres décisions, à faire confiance à votre jugement - le genre de jugement qui vient uniquement en payant vos cotisations, par expérience.

J'aime vraiment faire des recherches, et pour presque chaque pièce, je recherche suffisamment pour écrire un livre.

Si vous vous dérangez, vous n'atteignez pas au sommet, donc tant que nous sommes ici, nous pourrions tout aussi bien faire un point de rainure. (Citant Scott Fischer)

Les seuls cadeaux de la mer sont des coups durs, et parfois la chance de se sentir forts. Maintenant, je ne sais pas grand-chose sur la mer, mais je sais que c'est comme ça que c'est ici. Et je sais aussi à quel point c'est important dans la vie, pas nécessairement pour être fort mais pour se sentir fort. Pour vous mesurer au moins une fois. Pour vous retrouver au moins une fois dans les conditions humaines les plus anciennes. Face à la pierre de mort aveugle seule, avec rien pour vous aider à sauf vos mains et votre propre tête.

Ne vous installez pas et ne vous asseyez pas au même endroit. Déplacez-vous, soyez nomade, faites chaque jour un nouvel horizon.

Le désert a aiguisé la douce douleur de son désir, l'a amplifiée, lui a donné forme dans la géologie de Sere et une inclinaison propre de lumière.

Quand j'écris des livres, j'ai appris à ne pas avoir d'attente que je vais changer le monde.

J'ai eu beaucoup d'emplois merdiques, mais l'un de mes préférés a travaillé comme pêcheur commercial en Alaska. Ce que j'ai adoré était, vous avez été payé pour ce que vous avez attrapé.

Il est facile, quand vous êtes jeune, de croire que ce que vous désirez n'est pas moins que ce que vous méritez, de supposer que si vous voulez quelque chose de assez mal, c'est votre droit donné par Dieu de l'avoir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jon_Krakauer

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