Joseph Kessel
@josephKessel
Un ami est à la fois nous-même et l’autre, l’autre en qui nous cherchons le meilleur de nous-même, mais aussi ce qui est meilleur que nous.
Joseph Kessel
Joseph Kessel, parfois dit « Jef », né le 15 février 1898 à Villa Clara (Entre Ríos, Argentine) et mort le 23 juillet 1979 à Avernes (Val-d'Oise), est un romancier, grand reporter, aventurier, résistant et académicien français. Engagé volontaire comme aviateur pendant la Première Guerre mondiale, il tire de cette expérience humaine son premier grand succès littéraire, L'Équipage, publié à 25 ans. Dès lors, son œuvre romanesque se nourrit de l'aventure humaine dans laquelle il s'immerge, à la recherche d'hommes exceptionnels. Après la guerre, il se consacre en parallèle au journalisme et à l'écriture romanesque. Il participe à la création de Gringoire, un hebdomadaire politique et littéraire qui devient l'un des plus importants de l'entre-deux-guerres, et signe des grands reportages à succès pour Paris-Soir que dirige alors Pierre Lazareff. Il publie notamment Belle de jour, qui fait scandale et reste entouré d'une réputation sulfureuse jusqu'à son adaptation cinématographique en 1967 par Luis Bunuel, et Fortune carrée, roman inspiré d'un périple en Mer Rouge lors duquel il fait la rencontre d'Henry de Monfreid. Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il est correspondant de guerre, puis rejoint la Résistance et rallie le général de Gaulle à Londres. Il y compose et coécrit avec son neveu Maurice Druon les paroles du Chant des partisans, qui devient l'hymne de la Résistance, et écrit L'Armée des ombres en hommage à ses combattants, puis finit la guerre comme capitaine dans l'aviation. Après la Libération, il retourne aux voyages - dont il tire de grands reportages et la matière de romans, dont celui qui est considéré comme son chef-d'œuvre romanesque, Les Cavaliers, ou encore Le Lion, qui rencontre un immense succès. Il se consacre aussi au devoir de mémoire et d'amitié en écrivant la biographie d'hommes comme le Dr Kersten, dans Les Mains du miracle, ou Jean Mermoz. Il est élu à l'Académie française en 1962.
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Un ami est à la fois nous-même et l’autre, l’autre en qui nous cherchons le meilleur de nous-même, mais aussi ce qui est meilleur que nous.
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L'homme qui écrit n'est plus qu'un appareil de transmission.
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Un sentiment, s'il a été longtemps essentiel, dispose, même quand il agonise, d'une force d'inertie assez efficace encore pour entretenir des habitudes qui ne correspondent plus au besoin intérieur.
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Qui exige ou menace, perd tout droit à la courtoisie.
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L'amitié est un exercice de l'âme que les femmes ne pratiquent pas.
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On peut toujours plus que ce que l'on croit pouvoir.
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Hasard ou destin, la réponse n'est pas simple.