1859. La jeune Emma vit dans une plantation de coton entourée des siens et de la famille du maître, lorsqu'on la sépare de ses parents et de ceux qu'elle aime. A treize ans, elle est vendue, comme des centaines d'autres esclaves. Sarah, la fille du maître, très attachée à Emma, ne pardonnera jamais cette barbarie à son père...

Les larmes noires

Ce beau récit, sobre, émouvant, se passe à Nashville, dans le Tennessee. Julius Lester - qui est aussi l'auteur d'un essai : To be a slave - évoque l'histoire d'une race et souligne les contradictions, les impossibilités, les questions brûlantes, non résolues, dues aux différences de couleur de la peau, inscrites dans le destin des personnages. La peau de la femme du pasteur est assez claire pour susciter la méfiance des autres Noirs ; Carl, le fils activiste du pasteur, avec lequel il est en conflit, épouse une Blanche, à la grande inquiétude de son père ; le docteur Carter qui soigne Joshua Smith, âgé de quatre-vingts ans et qui attend la mort avec résignation, déclare que les Noirs le redoutent parce qu'il a l'air d'un Blanc... Ce roman est le livre des drames quotidiens ; il scinde la douloureuse réflexion sur l'impossible intégration, entre le fils Carl et son père le pasteur. Mais tout en donnant un roman réaliste et quotidien, la vision de l'auteur, impartiale, est une vision poétique pleine de tendresse et d'ironie. Par ce roman, Julius Lester se situe au premier rang des écrivains noirs américains.

Souviens-toi, josue

Nous nous souvenons avec nos émotions. Les choses qui étaient importantes dans notre vie émotionnelle, c'est ce dont nous nous souvenons.

Chacun de nous est composé d'histoires, d'histoires non seulement sur nous-mêmes, mais d'histoires sur les ancêtres que nous n'avons jamais connus et les gens que nous n'avons jamais rencontrés. Nous avons des histoires que nous aimons raconter et des histoires que nous n'avons jamais racontées à personne. La mesure dans laquelle les autres nous connaissent est déterminée par les histoires que nous choisissons de partager. Nous prolongeons une profonde confiance à quelqu'un lorsque nous disons: "Je vais vous dire quelque chose que je n'ai jamais dit à personne." Le partage d'histoires crée la confiance car à travers les histoires, nous en reconnaissons à quel point nous avons en commun.

La bonté n'était pas un trait que vous avez acquis; C'était une valeur que vous pratiquiez lorsque vous étiez sur le point de faire le mal.

Mais je te veux même quand je n'ai pas besoin de toi. — Jeremy Richards

Écrire et ne pas dire la vérité? Ce serait la mort pour tout écrivain. Mais plus, ce serait la mort de l'imagination. Et si l'imagination meurt, qu'arriverait-il aux âmes des enfants?

Si je connais votre nom, puis-je allumer une lampe pour que je puisse voir votre visage? Si vous devriez jamais voir mon visage, vous me perdrez pour toujours. Pourquoi?' Psyché voulait savoir. 'Es-tu moche? Avez-vous peur de ne pas t'aimer si je vois ton visage? Peut-être que j'ai peur que si vous voyez mon visage, ce sera que vous aimerez et non moi. Je comprends, croyez-moi. Je sais ce que ça fait.

Être un échec à vivre votre propre vie du mieux que vous le pouvez est mieux que d'être un succès vivre la vie que quelqu'un d'autre dit que vous devriez vivre.

Comment puis-je vous aimer si je ne sais pas ce qui vous fait mal?

Lorsque je lis les tentatives d’écriture créative des élèves, il est évident immédiatement que la plupart d’entre eux n’ont pas lu beaucoup ou largement. L'écrivain en herbe doit lire tout ce qu'il ou elle peut apprécier les myriades de mots utilisés et à quel effet.

J'écris parce que la vie de nous tous sont des histoires. Si suffisamment de ces histoires sont racontées, alors nous commencerons peut-être à voir que nos vies sont la même histoire. Les différences sont simplement dans les détails.

Le silence n'était pas l'absence de son mais était lui-même un son qui pouvait être fort ou doux, apaisant ou dérangeant, complexe ou simple.

L'échec de la vie moderne est l'échec de l'imagination ... La littérature est la route royale qui nous permet d'entrer dans le domaine de l'imagination.

Ce n'est pas parce qu'elle est morte que j'ai cessé de l'aimer ou qu'elle a cessé de m'aimer. C'est juste son corps qui est parti. L'amour ne l'a pas fait. —Jenna Richards

La foi n'est pas quelque chose que l'on a; La foi est quelque chose que l'on pratique au moment même de votre vie où vous ne croyez vraiment rien, et vous êtes dans le pire désespoir.

... une partie du travail de l'esprit consistait à jeter le doute sur ce que le cœur savait être vrai, et le cœur, parce qu'il n'avait pas de mots, perdait souvent l'argument

Je suis fatigué de penser et je suis vraiment fatigué de me sentir. —Jenna Richards

Certaines blessures vont si profondément que vous ne les ressentez même pas avant des mois, peut-être des années, plus tard.

La radio Freeform est une forme d'art. Les ondes sont la toile vide, le producteur est l'artiste et le son est la peinture.

Mais il y a des moments où un arbre ne peut plus résister à la douleur qui lui est infligée, et le vent aura pitié de cet arbre et le renversera dans une puissante tempête. Tous les autres arbres qui ont été témoins du mal se tournent vers le bas de l'arbre tombé avec envie. Ils prient pour le jour où un vent mettra fin à leurs souffrances. Je prie pour le jour où Dieu finira le mien.

Souvent, l'animal humain habille de la terreur en rage et exprime les deux d'une manière contrairement.

Un bon professeur est celui qui vous aide à devenir qui vous vous sentez. Un bon enseignant est également celui qui dit quelque chose que vous ne comprendrez que 10 ans plus tard.

Mourir n'est pas important. Tout le monde fait ça. Ce qui est important, c'est la façon dont vous faites votre vie.

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