Une fable politique, dans la lignée de 1984, sur le contrôle social, la peur du changement et la plus insensée des révolutions.« Bienvenue à Amatka… où chacun joue un rôle, où le langage possède d’étranges propriétés et où rien – pas même la texture de la réalité – ne peut être garanti.»Ainsi se présente Amatka, cette austère colonie antarctique aux ambiances post-soviétiques. Amatka, lieu interdit à la dissidence et aux sentiments, espace exigu où la liberté niche dans les recoins obscurs du langage, est une communauté heureuse mais totalement figée. Lorsque Vanja, une « assistante d’information », est envoyée en mission là-bas pour y collecter de l’intelligence à des fins gouvernementales, elle comprend rapidement que son séjour qu’elle prévoyait expéditif sera moins routinier qu’envisagé. Et pour cause, le point de bascule n’est jamais très loin dans cette colonie d’hiver, de sorte que Vanja sera amenée à enquêter parmi les ombres d’Amatka, celles qui revendiquent l’insurrection…Jeff Vandermeer, anthologiste du Big Book of Science-Fiction et du recueil The Weird, a considéré ce roman dès le premier instant, louant cette « exploration époustouflante et véritablement originale des mystères du réel et de ce que signifie être humain ». Fille par les lettres de Margaret Atwood et d’Ursula K. Le Guin (pour son approche sociale des Dépossédés), la suédoise Karin Tidbeck dresse avec Amatka une fable d’anticipation aussi réflexive qu’inventive, s’intéressant davantage aux mécanismes du changement qu’à ses seuls effets. Par son style concis et efficace, elle nous offre le portrait d’une société où les mots, dépouillés jusqu’à l’os de leur polysémie, deviennent à la fois un objet de répression et une arme, et où la communication est au cœur des rapports de force.

Amatka

Une fable politique, dans la lignée de 1984, sur le contrôle social, la peur du changement et la plus insensée des révolutions. « Bienvenue à Amatka… où chacun joue un rôle, où le langage possède d’étranges propriétés et où rien – pas même la texture de la réalité – ne peut être garanti.» Ainsi se présente Amatka, cette austère colonie antarctique aux ambiances post-soviétiques. Amatka, lieu interdit à la dissidence et aux sentiments, espace exigu où la liberté niche dans les recoins obscurs du langage, est une communauté heureuse mais totalement figée. Lorsque Vanja, une « assistante d’information », est envoyée en mission là-bas pour y collecter de l’intelligence à des fins gouvernementales, elle comprend rapidement que son séjour qu’elle prévoyait expéditif sera moins routinier qu’envisagé. Et pour cause, le point de bascule n’est jamais très loin dans cette colonie d’hiver, de sorte que Vanja sera amenée à enquêter parmi les ombres d’Amatka, celles qui revendiquent l’insurrection…

Une fable politique, dans la lignée de 1984, sur le contrôle social, la peur du changement et la plus insensée des révolutions.

« Bienvenue à Amatka... où chacun joue un rôle, où le langage possède d'étranges propriétés et où rien - pas même la texture de la réalité - ne peut être garanti.»

Ainsi se présente Amatka, cette austère colonie antarctique aux ambiances post-soviétiques. Amatka, lieu interdit à la dissidence et aux sentiments, espace exigu où la liberté niche dans les recoins obscurs du langage, est une communauté heureuse mais totalement figée. Lorsque Vanja, une « assistante d'information », est envoyée en mission là-bas pour y collecter de l'intelligence à des fins gouvernementales, elle comprend rapidement que son séjour qu'elle prévoyait expéditif sera moins routinier qu'envisagé. Et pour cause, le point de bascule n'est jamais très loin dans cette colonie d'hiver, de sorte que Vanja sera amenée à enquêter parmi les ombres d'Amatka, celles qui revendiquent l'insurrection...

Jeff Vandermeer, anthologiste du Big Book of Science-Fiction et du recueil The Weird, a considéré ce roman dès le premier instant, louant cette « exploration époustouflante et véritablement originale des mystères du réel et de ce que signifie être humain ». Fille par les lettres de Margaret Atwood et d'Ursula K. Le Guin (pour son approche sociale des Dépossédés), la suédoise Karin Tidbeck dresse avec Amatka une fable d'anticipation aussi réflexive qu'inventive, s'intéressant davantage aux mécanismes du changement qu'à ses seuls effets. Par son style concis et efficace, elle nous offre le portrait d'une société où les mots, dépouillés jusqu'à l'os de leur polysémie, deviennent à la fois un objet de répression et une arme, et où la communication est au coeur des rapports de force.

Une fable politique, dans la lignée de 1984, sur le contrôle social, la peur du changement et la plus insensée des révolutions.

« Bienvenue à Amatka... où chacun joue un rôle, où le langage possède d'étranges propriétés et où rien - pas même la texture de la réalité - ne peut être garanti. » Ainsi se présente Amatka, cette austère colonie antarctique aux ambiances post-soviétiques. Amatka, lieu interdit à la dissidence et aux sentiments, espace exigu où la liberté niche dans les recoins obscurs du langage, est une communauté heureuse mais totalement figée. Lorsque Vanja, une « assistante d'information », est envoyée en mission là-bas pour y collecter de l'intelligence à des fins gouvernementales, elle comprend rapidement que son séjour qu'elle prévoyait expéditif sera moins routinier qu'envisagé. Et pour cause, le point de bascule n'est jamais très loin dans cette colonie d'hiver, de sorte que Vanja sera amenée à enquêter parmi les ombres d'Amatka, celles qui revendiquent l'insurrection...
Jeff Vandermeer, anthologiste du Big Book of Science- Fiction et du recueil The Weird, a considéré ce roman dès le premier instant, louant cette « exploration époustouflante et véritablement originale des mystères du réel et de ce que signifie être humain ». Fille par les lettres de Margaret Atwood et d'Ursula K. Le Guin (pour son approche sociale des Dépossédés), la suédoise Karin Tidbeck dresse une fable d'anticipation aussi réflexive qu'inventive, s'intéressant davantage aux mécanismes du changement qu'à ses seuls effets. Par son style concis et efficace, elle nous offre le portrait d'une société où les mots, dépouillés jusqu'à l'os de leur polysémie, deviennent à la fois un objet de répression et une arme, et où la communication est au coeur des rapports de force.

Karin Margareta Steen Tidbeck, née le 6 avril 1977, est une autrice suédoise de science-fiction et de fantastique. Elle est également professeure d'écriture créative et traductrice. Elle vit à Malmö.

Je ne fais pas tout mon possible pour écrire une fiction étrange ou dans tout autre genre. Certains de mes affaires se glissent facilement dans la fente étrange.

Pour les chèvres, tout le monde est égal, à l'exception de ceux qui ont des friandises.

Quelques histoires que j'écris en suédois, d'autres en anglais. Des nouvelles que j'ai presque exclusivement écrites en anglais ces derniers temps, principalement parce qu'il y a un si petit marché pour eux en Suède et qu'il ne paie pas non plus. Ainsi, la traduction va dans les deux sens. Ce qui est également facteur, c'est que j'ai une voix différente en anglais, ce qui signifie qu'une traduction droite ne serait pas la même chose que si je l'avais écrit en anglais à l'origine.

Vous devez savoir quelles sont les conséquences de l'approche que vous adoptez.

Quand je suis retourné dans les nouvelles, j'avais commencé à travailler sur ce qui est encore au cœur de ce que j'essaie de faire: me mettre à la place de l'étranger plutôt que de le décrire d'un point de vue extérieur.

Votre première pensée est souvent la meilleure. Vous savez, celui qui était trop bizarre ou idiot ou stupide. Faites confiance à votre imagination - il sait ce qu'il fait.

J'ai toujours été fasciné par le concept du temps.

Je suis juste honnête au sujet du fait qu'une seconde langue ne résonne pas avec vous comme le premier fait.

Je peux écrire une histoire en Sudish Stockholm de la classe ouvrière, mais je ne vais pas supposer que je peux effectuer le même exploit avec Cockney. Je me concentrerai plutôt sur les aventures dans l'histoire, les thèmes et la structure.

Le temps est entièrement construit sur le consensus: les humains décident qu'ils ont du temps linéaire, donc ils le font.

Toutes mes histoires et tous mes mondes découlent du principe de base d'être esclave de la prémisse, de suivre les conséquences où qu'elles mènent sans emprunter de solutions faciles ou confortables.

La construction du monde pour moi prend les conséquences d'une idée.

J'adore l'étrange et je me rends compte que j'écris beaucoup dans cette tradition, donc je suis heureux d'être compté parmi certains de mes auteurs préférés.

Je ne suis pas à l'aise avec la catégorisation de mon propre travail, mais cela ne me dérange pas si les autres en parlent par rapport au genre tant qu'ils n'essaient pas de le tenir à une norme de genre.

Certaines de mes autres histoires sont racontées comme de fantaisie, d'autres comme horreur, et certaines ne sont pas dues comme un genre. Et la même histoire sera étiquetée différemment selon le pays.

Ce que je fais avec l'histoire elle-même varie bien sûr, mais ce que je veux faire, c'est présenter le monde pour que le lecteur puisse y accéder sans trébucher sur les détails.

Je viens d'une nation où la fiction fantastique a un statut très faible, à moins qu'il ne s'inscrit dans des catégories très spécifiques ou est écrite par des auteurs déjà établis. Je n'essaie en aucun cas de cacher ce que j'écris, mais la façon dont les gens pensent dans les catégories ici sont assez extrêmes: il efface de discuter du travail réel à ses propres termes. Cela m'a fait répugner à parler de mon propre travail en termes de genre, car une fois que vous avez une étiquette, il colle et cachez une multitude de lecteurs et de critiques potentiels parce que EWW, Fantasy Cootties.

Je pense que plus un monde ou une situation étrange et étrange est, plus vous devez être concis si vous voulez que le lecteur vous suive. Cela dépend de l'effet que vous recherchez.

Je veux que ma voix soit cohérente, peu importe si c'est un original ou une traduction.

Heureusement, la fiction fantastique gagne lentement en statut.

Si vous voulez que le lecteur accepte la prémisse comme don, être spécifique est vital. C'est ce que je recherche; Je veux que le lecteur accepte le paramètre et l'état d'esprit des personnages, afin que nous puissions continuer l'histoire.

Je ne considère pas le genre pendant l'écriture.

Ce qui semble être une constante, c'est que j'écris plus d'histoires émotionnelles plus je vieillis. Je pense que cela a beaucoup à voir avec la croissance dans une structure patriarcale où l'intellect de non-émotion (masculin) est pris plus au sérieux que de se plonger dans les émotions (femme) et de me libérer progressivement de ces attentes.

Mes premières histoires tournaient autour de la réalité et de la foi. J'ai écrit une série d'histoires sur les aspects les plus sombres du mythe chrétien: une femme qui se cache dans le grenier et regarde l'Apocalypse, un culte dont les membres se préservent dans d'énormes baignoires en formol en attente de la seconde venue, etc.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Karin_Tidbeck

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