Un soir de printemps, Driss Guerraoui quitte le diner dont il est propriétaire. Au moment de traverser une intersection sombre de sa ville en Californie, dans le désert du Mojave, il est tué par un chauffard. Seul un homme est témoin de cette scène : Efraín Aceves, un père de famille d'origine mexicaine. Son statut de sanspapiers et la peur de l'extradition l'empêchent de témoigner. La mort de Driss est-elle un accident ? Ou bien découle-t-elle d'autre chose ? Un crime haineux, raciste ?
Au fil du roman, plusieurs habitants de cette ville de Californie prennent alternativement la parole à l'instar d'un choeur de tragédie, leurs histoires se chevauchent, faisant de ce roman l'un des textes les plus saisissants sur l'immigration contemporaine. Dans une société qui se divise toujours plus, Laila Lalami nous rappelle que nous sommes tous l'étranger de quelqu'un.

Les autres américains

Un soir de printemps, après avoir quitté le diner dont il est propriétaire, Driss Guerraoui, un Américain d'origine marocaine, est brutalement renversé par une voiture et meurt sur le coup. Le chauffeur du véhicule, lui, prend la fuite. 

La nouvelle de sa disparition est un choc pour sa famille, et ravive des blessures et des questionnements que tous auraient préféré laisser derrière eux. Cette mort est-elle un tragique accident de la route, ou faut-il y voir la marque d'un crime raciste ? Car si les Guerraoui sont l'exemple type d'une immigration réussie, la société américaine n'en a peut-être pas fini avec le rejet de l'autre. Nora, la fille cadette de Driss, en est persuadée.

Sur fond d'enquête, plusieurs personnages prennent la parole à tour de rôle pour raconter leur histoire. Ces voix s'unissent et se contredisent pour relater leur quotidien dans l'Amérique d'aujourd'hui, et font de la petite ville de Californie où se déroule ce roman le théâtre de ses tensions identitaires les plus enfouies.

Un soir de printemps, après avoir quitté le diner dont il est propriétaire, Driss Guerraoui, un Américain d'origine marocaine, est brutalement renversé par une voiture et meurt sur le coup. Le chauffeur du véhicule, lui, prend la fuite. 
La nouvelle de sa disparition est un choc pour sa famille, et ravive des blessures et des questionnements que tous auraient préféré laisser derrière eux. Cette mort est-elle un tragique accident de la route, ou faut-il y voir la marque d'un crime raciste ? Car si les Guerraoui sont l'exemple type d'une immigration réussie, la société américaine n'en a peut-être pas fini avec le rejet de l'autre. Nora, la fille cadette de Driss, en est persuadée.
Sur fond d'enquête, plusieurs personnages prennent la parole à tour de rôle pour raconter leur histoire. Ces voix s'unissent et se contredisent pour relater leur quotidien dans l'Amérique d'aujourd'hui, et font de la petite ville de Californie où se déroule ce roman le théâtre de ses tensions identitaires les plus enfouies.

Les Autres Américains

Un soir de printemps, Driss Guerraoui quitte le diner dont il est propriétaire. Au moment de traverser une intersection sombre de sa ville en Californie, dans le désert du Mojave, il est tué par un chauffard. Seul un homme est témoin de cette scène : Efraín Aceves, un père de famille d’origine mexicaine. Son statut de sans-papiers et la peur de l’extradition l’empêchent de témoigner. La mort de Driss est-elle un accident ? Ou bien découle-t-elle d’autre chose ? Un crime haineux, raciste ?Au fil du roman, plusieurs habitants de cette ville de Californie prennent alternativement la parole à l’instar d’un chœur de tragédie, leurs histoires se chevauchent, faisant de ce roman l’un des textes les plus saisissants sur l’immigration contemporaine. Dans une société qui se divise toujours plus, Laila Lalami nous rappelle que nous sommes tous l’étranger de quelqu’un.

Deux hommes et deux femmes, candidats à l'immigration clandestine, échappent à la noyade en essayant de rejoindre les côtes espagnoles. Qu'est-ce qui les a poussés à entreprendre ce voyage au péril de leur vie ? À quelle existence rêvent-ils, au-delà de ce rivage européen ? Les réponses se dévoilent dans ce roman choral tandis que l'auteur nous emmène dans les pas de ses personnages, ouvrant des fenêtres sur leur passé et leur avenir, lignes de fuites qui se croisent autour d'un même espoir. Murad, un homme éduqué et bon, réduit à arnaquer les touristes à Tanger ; Halima, qui essaie d'échapper à la violence conjugale et aux taudis de Casablanca ; Aziz, qui quitte sa femme tant aimée pour trouver du travail ; Faten, une étudiante fanatique dont le prosélytisme lui a attiré la colère d'un homme influant. De l'espoir et autre quêtes dangereuses est un premier roman très accompli, qui a déjà connu un bel accueil outre-Atlantique et a été traduit en cinq langues. Un livre qui augure d'une belle carrière de romancière. « Un premier roman passionnant. » ELLE USA « Superbe et attachant. » THE WASHINGTON POST « A la fois contemporain et intemporel. » BOOKLIST

De l'espoir et autres quêtes dangereuses

Laila Lalami (arabe ليلى العلمي ), née en 1968 à Rabat au Maroc, est une romancière maroco-américaine
et enseignante à l'université de Californie à Riverside.

Il y a des écrivains sur lesquels je reviens, peu importe ce sur quoi je travaille, des écrivains comme le sud-africain J.M. Coetzee. Il a la capacité de vous faire sentir qu'il écrit pour vous seul.

J'adore les essais de James Baldwin, mais aussi ses romans. J'ai récemment lu "un autre pays". Je ne pouvais pas croire à quel point il était en avance sur son temps.

Quand j'étais enfant, je lisais des livres remplis de gens différents de moi, tous français, tous des étrangers. Il y avait un sentiment de déconnexion entre mon sentiment d'imagination et le monde qui m'entoure, ce que je ne pense pas que c'est courant pour les Américains. Cela vous oblige à apprendre à regarder le monde à travers les yeux des autres.

J'ai également lu beaucoup de non-fiction. Je viens de recevoir "Nixonland" de Rick Perlstein. Je me sentais avec tout ce qui se passe avec le président [Donald Trump] et les parallèles avec la présidence de [Richard] Nixon, j'avais besoin d'en savoir plus sur l'homme.

Ce qui était très différent pour moi, c'est que la lecture d'un enfant américain est remplie d'Américains.

Un nom est précieux; il porte en lui une langue, une histoire, un ensemble de traditions, un regard particulier sur le monde. Le perdre signifiait aussi perdre mes liens avec toutes ces choses.

J'ai lu "la conquête de la Nouvelle-Espagne" de Bernal Diz del Castillo, que je recommande à beaucoup de gens. Il était un témoin oculaire de la conquête du Mexique de [Hernando] Cortez. C'est à la fois très brutal et parfois très gloqueux. Il dit ce qu'ils ont fait tous les jours, donc les jours peuvent passer et rien ne se passe. Puis tout d'un coup, ils torturent et font toutes ces choses sombres.

Chaque livre vous laisse sa marque. Cela pourrait vous laisser faim pour ce genre de livre ou vous pouvez être rassasié, et vous êtes impatient de lire autre chose. Cela pourrait vous envoyer une direction complètement différente. J'adore ça à propos de la lecture.

Il y a une insularité au sein de la fiction américaine même pour les adultes. C'est très difficile pour les livres en traduction aux États-Unis.

Ceux qui étaient pertinents pendant que j'écrivais mon livre étaient des livres comme "Beloved" de Toni Morrison, qui est basé sur un fait historique, "Ragtime" de E.L. Doctorow et "True History of the Kelly Gang" par Peter Carey.

Immigration, un lexique. Vous êtes un «migrant» lorsque vous êtes très pauvre; «immigrant» lorsque vous n'êtes pas si pauvre; et «expatrié» lorsque vous êtes riche.

L'univers avait un étrange sentiment d'équité; Cela a enlevé des choses que l'on ne voulait pas abandonner, puis a donné des choses que l'on n'a pas demandé.

Personne n'a écrit mieux sur le péché de la fierté, la corruption du pouvoir et la rédemption de l'amour. Tu me manqueras, Gabriel García Márquez.

Les romans historiques, en particulier, nous permettent de revivre le passé sans la netteté de l'histoire et avec toute la complexité du présent.

J'ai commencé à lire en français. Je n'ai lu en anglais qu'au lycée.

À certains égards, je pense que c'est le plus proche que nous arrivons à la vérité - est sous la forme de fiction.

J'ai [lu] «Le Livre des Américains inconnus», qui est par un ami à moi, Cristina Henriquez, et concerne deux familles d'immigrants latinos qui vivent au Delaware. Je suis intéressé à lire les choses sous différents angles.

Peu [de livres] se traduisent et ceux qui ont du mal à se rendre dans le courant dominant. Il est plus probable que les Américains découvriront une autre culture par un écrivain américain plutôt lire un écrivain de cette culture.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Laila_Lalami

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