De l'autre cote du fleuve

Voici un roman plein de fraîcheur, de délicatesse où, avec la maîtrise d'un grand écrivain, l'auteur trace cinq portraits de femmes inoubliables. " haque épisode, écrit Henry Miller dans une lettre enthousiaste, possède son propre éclat charnel". Roman d'amour ? - assurément -, mais il serait peut-être plus juste de mettre "amours" au pluriel, car le fameux Train Bleu rythme en effet les brèves rencontres d'un jeune étudiant américain avec cinq femmes qui, tour à tour le charment, et l'enchantent. Bien qu'Henry Miller écrive que ce roman lui rappelle ceux d'Hemingway et de Fitzgerald, il y a là un son nouveau. C'est, comme l'ont dit les critiques, le premier qui donne aux amours éphémères leur cadre et leur parfum véritables. Echappant à toute convention morale ou esthétique, il s'adresse à tous ceux, hommes ou femmes, qui cherchent encore a découvrir des aspects nouveaux et peu explorés de la vie sentimentale et sensuelle.

Le train bleu - Occasion

Pour atteindre la littérature durable, fictive ou factuelle, un écrivain a besoin d'une vision perceptive, d'une capacité d'absorption et d'une force créative.

Écrivez pour être compris, parlez pour être entendu, lire pour grandir.

Ce qui rend un livre génial, un soi-disant classique, c'est sa qualité d'être toujours moderne, de son auteur, bien qu'il soit mort depuis longtemps, continuant à parler à chaque nouvelle génération.

Nous sommes les enfants d'un âge technologique. Nous avons trouvé des façons rationalisées de faire une grande partie de notre travail de routine. L'impression n'est plus le seul moyen de reproduire les livres. Les lire, cependant, n'a pas changé.

À moins que leur utilisation des lecteurs ne les donne vie, les livres sont en effet des choses mortes.

Les croyants et les acteurs sont ce dont nous avons besoin - les bibliothécaires fidèles qui sont humbles en présence de livres .... être dans une bibliothèque est l'une des plus pures de toutes les expériences. Cette prise de conscience de la nature unique, voire sacrée de la bibliothèque, est ce qui doit être inculqué à nos néophmites.

Les livres eux-mêmes n'ont pas besoin de défense. Leurs porte-parole vont et viennent, leurs lecteurs vivent et meurent, ils restent constants.

[Un écrivain doit essayer de penser clairement, de ressentir profondément, d'écrire honnêtement. S'il a de la chance, il gagnera sa vie, mais son œuvre ne sera jamais plus essentiellement claire, profonde et honnête qu'il ne l'est lui-même, et il sera finalement jugé non pas pour le nombre d'exemplaires vendus de ses livres, mais pour ce qu'ils ont fait pour enrichir la vie de leurs lecteurs, aujourd'hui et à l'avenir.

Aucune université dans le monde n'a jamais atteint la grandeur sans une bibliothèque en conséquence ... quand ce n'est plus vrai, alors notre civilisation aura pris fin.

Un livre est l'une des inventions les plus patientes de l'homme. Les siècles ne signifient rien pour un livre bien fait. Il attend son lecteur destiné, venu quand il peut, avec une main avide et un œil clairvoyant. Survient alors l'un des grands exemples d'union, celui d'un homme avec un livre, agréable, parfois fructueux, potentiellement changeant du monde, simple ; et dans une bibliothèque... sans frais pour le lecteur.

Livres, livres, livres à tous leurs aspects, dans la forme et l'esprit, leur moi physique et ce que la lecture sortira de leurs pages hiéroglyphiques, dans leur vue et leur odeur, dans leur contact et leur sensation à la main de quête, et dans la musique intellectuelle qu'ils Chantez au cerveau réfléchi et au cœur aimant, les livres sont pour moi le meilleur de tous les symboles, le plus réel de toute réalité.

Les livres sont des îles dans l'océan du temps. Ce sont aussi des oasis dans les déserts du temps.

Nous pensons tous être géniaux et nous nous sentons un peu volés lorsque nos attentes ne sont pas satisfaites, mais parfois nos attentes nous vendent à découvert. Parfois, les attendus pâlissaient simplement par rapport à l'écriture à comprendre, parlent pour être entendus, lus pour grandir.

Je peux parler de mon propre critère pour juger si un livre est bon ou mauvais. Je lui pose une seule question, à quel point une impulsion est profonde et vraie a-t-elle printemps? Était-ce écrit simplement pour choquer? Seulement pour gagner de l'argent? Ou a-t-il été écrit pour créer quelque chose de plus parfait et plus durable que l'expérience de vie à partir de laquelle il est venu?

La lecture de livres est bonne, relire les bons livres est mieux.

J'ai toujours été réconcilié avec le fait que je suis né bibliomane, je n'ai jamais cherché un remède et que mes plus chers amis ont été tirés de ceux qui souffraient également de folie du livre.

Le bon écrivain, le grand écrivain, a ce que j'ai appelé les trois S: le pouvoir de voir, de sentir et de dire. C'est-à-dire qu'il est perspicace, il se sent, et il a le pouvoir d'exprimer dans le langage à quoi il observe et réagit.

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