Il existe certainement des différences majeures entre les politiques de la Pologne et celles des anciens pays de l'UE. Les débats se déroulent à Bruxelles pour une politique étrangère partagée et même un ministre des Affaires étrangères partagée.

L'amélioration des relations avec l'allemand est positive, mais cela ne signifie pas que nous n'avons plus de problèmes très importants.

Vous devez considérer que les pays ont maintenant rejoint l'UE qui n'avait pas de souveraineté depuis des décennies, des pays comme la Pologne ou d'autres qui n'étaient même pas des pays, comme les États baltes. L'indépendance est particulièrement importante pour ces États.

Il est très utile d'avoir un partenaire sur lequel vous pouvez compter dans n'importe quelle situation. Mais le problème commence parce que certaines personnes ne l'aiment pas qu'un jumeau soit président et l'autre Premier ministre.

La Pologne est plus petite que la France ou l'Allemagne, par exemple. À quoi ressemblerait une politique étrangère commune? Le voyage que j'ai fait à Kiev la semaine dernière nécessiterait un détour via Bruxelles à l'avenir? Aurait-il besoin de l'approbation de Bruxelles? Alors que l'Occident, pour sa part, ne réfléchit pas à deux fois aux autres pays en ce qui concerne ses projets?

Certains en Occident croient apparemment que la Pologne n'a plus ses propres intérêts et qu'il est trop disposé à être d'accord avec les opinions des autres. Ce n'est absolument pas le cas. En effet, d'autres pays d'Europe soutiennent leurs propres intérêts avec une grande détermination.

Nous voulons bien sûr les meilleures relations possibles avec la Russie. Mais en même temps, nous sommes très vigilants en ce qui concerne la relation allemande-russe. Les raisons de ce pipeline bilatéral à travers la mer Baltique étaient purement politiques.

Contrairement à d'autres pays, nous ne sommes pas du tout sceptiques en ce qui concerne l'expansion de l'UE. En fait, nous sommes favorables à l'admission de l'Ukraine et de la Turquie. En ce sens, on peut à peine dire que nous nous concentrons unilatéralement sur nos propres intérêts nationaux. L'Autriche, par exemple, a maintenu les négociations pour l'admission de la Turquie à l'UE. Pourquoi suis-je contre une implication plus profonde dans l'UE? Il y a plusieurs raisons à cela.

La controverse sur les livraisons de gaz russes met en lumière les risques impliqués dans cette industrie. Dans une énergie de l'OTAN, de l'UE et des États membres de l'OTAN se garantiraient une aide mutuellement pour obtenir de l'énergie, sous quelque forme que ce soit, mais sans violence. Bien sûr, nous avons besoin d'un système de pipeline supplémentaire à cette fin.

Les nations sont une réalité historique en Europe. Ils ont tous des histoires différentes, et ils ont rejoint l'UE à des moments très différents et dans des circonstances très différentes. J'étais maire de Varsovie pendant trois ans et toujours en faveur de la Pologne rejoignant l'UE. Mais j'ai également vécu comment nous avons dû mettre en œuvre des réglementations de l'UE qui étaient complètement inappropriées à notre situation.

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