Plus la technique progresse, plus elle pénètre dans les entrailles de notre vie quotidienne, et moins nous sommes confrontés à la souffrance des malades ; les morts disparaissent au plus vite dans la mécanique bien huilée des services funèbres. C'est une aliénation de plus en plus profonde entre ceux qui peuvent pleinement "profiter" de leur vie et les autres, qui dérangent en quelque sorte. Quand il s'agit d'un enfant, le problème s'aggrave, devient presque un tabou. Parler de la souffrance d'un enfant, et en particulier d'un enfant dit "anormal", relève de l'insoutenable. Avec Face de Cuillère, monologue d'un enfant condamné, Lee Hall a écrit encore une de ses pièces dérangeantes. Mais il a le talent rare de jongler avec tous les ingrédients du mélodrame sans que cela devienne, ne serait-ce qu'un instant, mélodramatique. Pour cela, il possède une arme féroce : l'humour, cette faculté de surmonter les situations les plus désespérantes par l'esprit.

Face de cuillère

Tu vois, jusqu'à ce moment, toute ma vie j'avais toujours été la fille dont personne veut, celle qui fait pas envie, celle qui reste dans sa chambre, j'étais celle qu'on appelait toujours " la grosse ", avec cet affreux bandeau dans les cheveux, je rotais, j'étais toujours dans l'ombre, toujours celle qui ne sait rien de rien. Et brusquement, à ce moment-là, tout est devenu clair. J'ai vu une raison, un but, une mission, comme un phare dans l'obscurité, une étoile dans la nuit et alors je les ai regardés à travers la douleur, les larmes et l'angoisse et j'ai dit : " Ramenez-moi à la science ménagère ".

La Cuisine D'Elvis

J'appelle toujours Billy Elliot une autobiographie fantastique parce que je n'ai jamais voulu être danseuse, mais j'ai eu beaucoup de bâton des autres enfants pour vouloir être écrivain et être intéressé par le drame.

Que vous soyez un écrivain, un acteur ou un gestionnaire de scène, vous essayez d'exprimer les complications de la vie par le biais d'une entreprise partagée. C'est ce qu'était le théâtre, toujours. Et Live Performance partage cela avec un public dans un compact spécifique: la pièce est inachevée à moins qu'elle n'ait un public, et ils sont aussi importants que tout le monde.

Je ne trouve pas vraiment les choses drôles à moins qu'elles ne soient profondément tragiques en même temps. Je pense que si vous êtes drôle juste pour être drôle, c'est juste un non-sens frivole. Pour moi, toutes les meilleures pièces de bande dessinée ont été écrites sur des choses vraiment sérieuses et plutôt sombres.

Le théâtre a toujours été voracieusement omnivore. Les dramaturges ont toujours fait une descente dans tous les médiums pour trouver Grist à leur moulin: mythes, contes folkloriques, journaux, romans, films, œuvres d'art de toutes sortes.

Ma génération de dramaturges a grandi en écriture pour les théâtres de studio, et donc la tâche d'écrire pour plus de dix acteurs est un énorme défi. Logistiquement, c'est comme faire un énorme Sudoku. S'assurer que tout le monde est au bon endroit au bon moment dans le bon ordre m'envoie instantanément dans une sueur froide.

J'appelle toujours «Billy Elliot» une autobiographie fantastique parce que je n'ai jamais voulu être danseuse, mais j'ai eu beaucoup de bâtons des autres enfants pour vouloir être écrivain et être intéressé par le drame.

Le point de théâtre est la transformation: faire un événement extraordinaire à partir de matériel ordinaire juste devant les yeux d'un public. D'où vient le germe de l'idée est à peu près hors de propos. Ce qui compte pour chaque fabricant de théâtre que je connais, c'est clairement parler au public «en ce moment».

La culture est quelque chose que nous partageons tous, et nous sommes tous les plus pauvres pour quiconque en est exclu.

Des rois aux sols, Shakespeare a rendu son travail profond pour tout le monde. C'est ainsi que cela devrait être. Il n'y a pas de hiérarchie dans le théâtre. Cela fait partie de tout le monde d'un collectif.

Je viens d'une tradition où l'écrivain écrit une pièce pour les acteurs, plutôt que pour lui-même, et le dialogue est fait pour travailler sur scène, donc il a besoin d'acteurs pour aider à le façonner. Vous n'obtenez donc jamais de jeu tout de suite.

À bien des égards, le théâtre est plus gratifiant pour un écrivain. Je pensais que c'était comme peindre un mur - que lorsque la pièce est terminée, c'est fait - mais maintenant je me rends compte que c'est plus comme le jardinage; Vous plantez la chose, alors vous devez constamment le soigner. Vous faites partie d'une chose qui vit.

La culture est quelque chose que nous partageons tous et nous sommes tous les plus pauvres pour quiconque en est exclu.

J'ai seulement tendance à penser à la semaine à venir, à garder un œil sur le ballon et à me demander si un arrêt complet est au bon endroit. Il est facile de se laisser distraire par les mauvaises choses. Si vous commencez à penser à de grands gestes, ce sera beaucoup d'air chaud. Vous devez être logique. Le théâtre est un endroit très logique.

D'une certaine manière, «Billy Elliot» était autobiographique. Je ne peux pas danser, mais je pense que sa danse était que je découvre sur l'écriture et la littérature.

Que vous soyez un écrivain ou un acteur ou un gestionnaire de scène, vous essayez d'exprimer les complications de la vie par le biais d'une entreprise partagée. C'est ce qu'était le théâtre, toujours. Et Live Performance partage cela avec un public dans un compact spécifique: la pièce est inachevée à moins qu'elle n'ait un public, et ils sont aussi importants que tout le monde.

Il ne sert à rien de ne pas être populiste. Ce que je me sens enhardi de faire, c'est de prendre quelque chose qui est un intérêt minoritaire et de le rendre accessible sans l'abaisser. Je suis tellement passionné pour des choses particulières, des choses qui sont peut-être un peu avant-gardistes, et essayez d'impliquer tout le monde.

Je ne pense pas que le théâtre ait changé; C'est la société qui a changé.

Il n'y a pas de comparaison. Le véganisme est la chose la plus importante que l'on peut faire aujourd'hui.

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