Léon Blum
Léon Blum [leɔ̃ ˈblum], né le 9 avril 1872 à Paris et mort le 30 mars 1950 à Jouy-en-Josas, est un homme d'État français. Figure du socialisme, il est président du Conseil de juin 1936 à juin 1937 et de mars à avril 1938, puis président du Gouvernement provisoire de la République française de décembre 1946 à janvier 1947. Membre du Conseil d'État ainsi qu'écrivain, il devient un dirigeant de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) à l’approche des élections législatives de 1919 et refuse l’année suivante de voter l'adhésion à l'Internationale communiste lors du congrès de Tours en décembre 1920. Après la victoire de la coalition du Front populaire aux élections législatives de 1936, il forme un premier gouvernement comprenant plusieurs femmes. Il conduit d'importantes réformes socialistes (congés payés, réduction du temps de travail, etc.) ; en raison de l'hostilité des radicaux, il ne vient pas militairement en aide aux Républicains espagnols, ce qui conduit le Parti communiste à lui retirer son soutien. Il redevient président du Conseil l’année suivante, mais pour seulement un mois. Lors de l'occupation de la France par la Wehrmacht, il est emprisonné par le régime de Vichy, traduit en justice lors du procès de Riom en 1942, puis déporté à Buchenwald. Libéré en 1945, il préside ensuite le dernier gouvernement provisoire de la République française durant la période de mise en place des institutions de la Quatrième République.
...plusCompte non officiel
Auteur ajouté le
May 25, 2023
Biographie
Léon Blum [leɔ̃ ˈblum], né le 9 avril 1872 à Paris et mort le 30 mars 1950 à Jouy-en-Josas, est un homme d'État français. Figure du socialisme, il est président du Conseil de juin 1936 à juin 1937 et de mars à avril 1938, puis président du Gouvernement provisoire de la République française de décembre 1946 à janvier 1947. Membre du Conseil d'État ainsi qu'écrivain, il devient un dirigeant de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) à l’approche des élections législatives de 1919 et refuse l’année suivante de voter l'adhésion à l'Internationale communiste lors du congrès de Tours en décembre 1920. Après la victoire de la coalition du Front populaire aux élections législatives de 1936, il forme un premier gouvernement comprenant plusieurs femmes. Il conduit d'importantes réformes socialistes (congés payés, réduction du temps de travail, etc.) ; en raison de l'hostilité des radicaux, il ne vient pas militairement en aide aux Républicains espagnols, ce qui conduit le Parti communiste à lui retirer son soutien. Il redevient président du Conseil l’année suivante, mais pour seulement un mois. Lors de l'occupation de la France par la Wehrmacht, il est emprisonné par le régime de Vichy, traduit en justice lors du procès de Riom en 1942, puis déporté à Buchenwald. Libéré en 1945, il préside ensuite le dernier gouvernement provisoire de la République française durant la période de mise en place des institutions de la Quatrième République.