Pourtant, je regarde en bas, et l'herbe est si verte, je ne comprends pas comment elle ne se flétra pas et ne meurt pas de chagrin. Mais contre le tapis émeraude, les Warriors font la guerre, et c'est comme une danse, presque belle, toujours macabre. Le bruit me ramène, le bruit redoutable des épées frappant des épées, un climatisation métallique qui sonne dans mes oreilles, faisant écho et faisant écho à la redoutable vacarme des hommes criant et pleurant alors qu'ils rencontrent les extrémités vives des lames.

La chanson est languissante et parle d'amour, de solitude et de perte. Pourquoi l'amour semble-t-il aller avec les choses tristes?

J'ai cette image dans ma tête de la façon dont je veux que ma vie ait l'air, et je n'ai absolument aucune idée de comment y arriver. Et j'ai tellement peur que je prenne une mauvaise décision - juste une - et tout sera foiré et se trompe - pour bien.

L'amour est une maîtresse tumultueuse. Et aucun de nous ne la maîtrise jamais.

En prononçant ces mots, je me rends compte à quel point ils sont vrais. Et c'est peut-être l'astuce pour s'en sortir, dans la vie : se rendre compte que tout le monde, y compris nous-mêmes, traîne une sorte de bagage foutu. Peut-être que nous sommes ici pour nous entraider à porter les charges.

Et à ce moment, une mélodie chantante s'élève vers la lune alors qu'un seul moineau chante.

Quel endroit une femme a-t-elle ici, dans le domaine des hommes?

Je la regarde en partant. Tout qui lui est fluide est un fleuve. Ses cheveux désordonnés, sa voix de xylophone, les coups de son pinceau. Même sa veste de l'armée de camouflage se déchaîne, coulant comme des rubans.

Pourtant, je regarde en bas, et l'herbe est si verte, je ne comprends pas comment elle ne se flétra pas et ne meurt pas de chagrin. ~ Chanson du moineau

Quelque part, les choses doivent être belles et vives. Partout, la vie doit être belle et vive et riche. Pas comme cette palette en sourdine - une chambre bleu pâle, lavé le ciel ensoleillé, brun jaune vert terne des champs. Ici, je sais que jamais une tournure de chaque route, chaque lame d'herbe, chaque visage de cette ville, et je suffoque.

Mon moineau, elle scintille et se réveille et chante et chante.

Cela devrait commencer par l'amitié, je pense. Soudain, je ne peux pas le regarder. Cela devrait commencer par l'amitié et savoir vraiment qui est une personne, connaissant ses défauts, ses espoirs et ses forces et ses peurs, en sachant tout cela. Et admirer et prendre soin d'aimer la personne à cause de toutes ces choses ... Je le sais maintenant.

Enfant, ne pense pas à ces choses, à ces possibilités sombres. Votre père et vos frères sont là avec vous aujourd'hui. Lavain tirera vos tresses, Tirry vous chantera des chansons et votre père verra la beauté de sa femme en vous. Savourez leur amour aujourd'hui. Et cela ne vous quittera jamais.

Les bouleaux se profilent comme une confrérie de fantômes.

Ils disent qu'il ne reste plus de terres à découvrir, aucun continent n'est laissé inexploré. Mais le monde entier est là-bas, attendant, m'attend juste. Je veux faire des choses - je veux marcher dans les rues trempées de la pluie de Londres et boire du thé à la menthe à Casablanca. Je veux errer dans les friches du désert de Gobi et voir un yak. Je pense que l'ambition de ma vie est de voir un yak. Je veux négocier des bibelots sur un marché arabe dans une terre lointaine et poussiéreuse. Il y a tellement de choses. Mais, surtout, je veux faire des choses qui signifieront quelque chose.

Joyeux Noël, je me chuchote. Joyeux Noël, Nate.

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