Louis Adamic, immigré yougoslave ayant pris part, au début du vingtième siècle, à tous les combats de classe du prolétariat nord-américain, raconte de l'intérieur les stratégies de violence du patronat, et de riposte des ouvriers, syndiqués ou non, qui lui firent face à différentes époques.
Des Molly Maguires Irlandais à la fondation de l'IWW, du martyre des anarchistes de Chicago au règne des gangsters de l'AFL, Dynamite ! raconte comment, à la répression capitaliste impitoyable de toutes les tentatives d'améliorer - un tant soit peu - une condition de misère, le prolétariat finit par opposer une brutalité conséquente, à la fois spontanée et consciente, cristallisant parfois en terrorisme, et aboutissant notamment à la naissance du crime organisé (le " syndicat du crime ") aux Etats-Unis.
Sorti aux USA pour la première fois en 1931, jamais publié intégralement en France, ce classique des classiques de l'Histoire sociale américaine, encensé en son temps par Manchette - après bien d'aubes - fait ici l'objet d'une traduction inédite. agrémentée d'un abondant corpus de notes, d'indications biographiques et chronologiques de première utilité.

Dynamite ! un siècle de violence de classe en Amérique ; 1830-1930

Louis Adamic, né à Blato le 23 mars 1898 et mort le 4 septembre 1951 dans le New Jersey, est un auteur et traducteur slovéno-américain.

De Mount Hollywood, Los Angeles a l'air plutôt agréable, enveloppé dans une brume de couleurs changeantes. En fait, et malgré tous les brins de soleil et les brises océaniques sains, c'est un mauvais endroit - plein de vieux et mourants, qui sont nés de parents pionniers fatigués, victimes d'Amérique - pleins de croissances sauvages et toxiques curieuses, religieux décadent Les cultes et les fausses sciences, et les entreprises sauvages, qui, dans leur objectif de profit rapide, sont condamnées à s'effondrer et à entraîner des multitudes de personnes.

Il existe un certain mélange de courage, d'intégrité, de caractère et de principe qui n'a pas de nom de dictionnaire satisfaisant mais a été appelé des choses différentes à différents moments dans différents pays. Notre nom américain pour cela est des «tripes».

Mon grand-père a toujours dit que vivre, c'était comme lécher le miel d'une épine.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Adamic

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