Et ce rêve est à notre portée si l'on connaît les moyens d'enrayer les dommages provoqués par les ans ! C'est ce qu'expliquent le Pr Luc Montagnier, découvreur du virus HIV en 1983, et le Dr Pierre Mantello, biologiste, directeur de l'Osato Research Institute au Japon, spécialisé dans les défenses immunitaires et antioxydantes, à Margherita Enrico, journaliste et auteur de nombreux livres scientifiques. Parmi les moyens de nous protéger, un fruit tropical, la papaye, après une fermentation spécifique (FPP), est aujourd'hui disponible sous forme de complément alimentaire.

Vivre longtemps en bonne santé - Une alliée extraordinaire : la papaye fermentée

Ce TRAITE DE MICROBIOLOGIE CLINIQUE est le seul ouvrage en langue française qui réunisse l'ensemble des connaissances dans les cinq grandes disciplines de la Microbiologie : Bactériologie, Virologie, Parasitologie, Mycologie, Arbres de décisions diagnostiques et permette au Clinicien de saisir directement l'essentiel des informations. Les Auteurs sont tous des spécialistes des sujets qu'ils ont traités et souvent responsables de Centres nationaux de référence. L'accent a été mis sur les affections d'origine bactérienne dont le développement est consécutif à l'acquisition d'une antibio-résistance par les divers agents ou par la prolifération des infections nosocomiales, iatrogènes ou alimentaires, et l'augmentation de la proportion des sujets en immuno-dépression acquise ou provoquée, tandis que parallèlement se maintenaient les grandes endémies : choléra, peste et diphtérie. La section de virologie a réservé une place suffisante aux agents bien étudiés depuis deux décennies et retenu des mises au point pour les agents de connaissance récente comme les HTLV, Herpès humain 6, Parvovirus 19, Fièvres hémorragiques. La section de mycologie a bénéficié de la compétence de l'équipe homogène à l'origine du développement majeur de cette discipline, dont la responsabilité s'est accrue, durant cette dernière décennie, avec l'extension des mycoses opportunistes au cours des syndromes d'immunodéficience. La section de parasitologie regroupe l'essentiel des informations permettant le repérage clinique et le diagnostic de laboratoire de la cohorte des parasitoses opportunistes ou celles imputables aux contaminations tropicales ou nosocomiales. Enfin, un bref chapitre d'imagerie médicale témoigne de l'importance des apports récents à la détection de localisations des processus infectieux. Ce Traité est en principe destiné à des acteurs déjà instruits qui pourront trouver un ensemble des mises au point sur les divers domaines de la microbiologie, mais pourrait inciter des débutants en Université à y puiser une motivation. Le lecteur non spécialisé se réjouira de disposer d'informations difficiles à trouver réunies dans des publications francophones. Une série de chapitres a été spécialement retenue à l'intention des Cliniciens : arbres de décision, antibiothérapie, vaccination, protection immunitaire, pathogénie, afin d'étayer le dialogue avec le Biologiste ou la méditation devant un dilemme.
L'ouvrage intéressera tout particulièrement : Internes, Chefs de Clinique, Généralistes, Médecins infectiologues, Médecins hospitalier et privés, Etudiants.

Traité de microbiologie clinique - 2es Mises à jour et compléments

Vaincre le SIDA

L'idée du vaccin contre le virus en direct est de produire de manière continue certains antigènes viraux.

Nous travaillons avec une entreprise de biotechnologie, Calypte, qui a conçu un test d'urine pour l'anticorps VIH.

On n'aurait pas pu isoler ce rétrovirus sans connaître d'autres rétrovirus, c'est évident. Mais je crois que nous avons répondu aux critères d'isolement.

Les facteurs psychologiques sont essentiels pour soutenir la fonction immunitaire. Si vous supprimez ce soutien psychologique en disant à quelqu'un qu'il a condamné à mourir, vos paroles à elles seules l'auront condamné.

C'est très difficile dans notre société. Vous ne pouvez pas imposer certains changements comportementaux. L'éducation peut le faire au bon moment, probablement par le lycée. Après cela, il est trop tard.

Le SIDA n'entraîne pas inévitablement la mort, surtout si vous supprimez les cofacteurs qui favorisent la maladie. Il est très important de le dire aux personnes infectées.

Le sida doit être notre première priorité, mais dans deux ans, nous ne savons pas où en sera la recherche sur le sida, alors nous pensons aussi à des activités sur d'autres maladies.

Ma proposition est maintenant de tester d'abord un vaccin sur les personnes qui ont été infectées, et si vous montrez une certaine efficacité à ce niveau, vous pourrez peut-être aller plus loin pour étudier les personnes non infectées dans une population avec un taux d'infection élevé.

Ce qui me semble clair, c'est qu'après l'infection primaire, la plupart des cellules meurent indirectement, mais au stade ultérieur, lorsque la charge virale est très élevée, le virus tue beaucoup de cellules directement.

Il est plus facile d'apprendre des choses à vie à l'âge de 12 ans et non à l'âge de 18 ans. C'est juste ma supposition.

Nous n'avons pas purifié ... Nous avons vu des particules mais elles n'avaient pas la morphologie [forme] typique des rétrovirus. Ils étaient très différents ... ce que nous n'avions pas, comme je l'ai toujours reconnu, c'est que c'était vraiment la cause du sida.

C'est pourquoi il est si important non seulement d'avoir un excellent traitement, mais aussi d'essayer de récupérer la défense immunitaire, car vous avez une défense naturelle qui se déroule partout.

Le centre sera pleinement opérationnel dans deux ans, mais probablement au milieu de l'année, nous aurons un laboratoire temporaire de 4 000 pieds carrés.

Un autre domaine intéressant, qui est le mien, est celui des cofacteurs, non seulement de la maladie mais aussi de la transmission. Je suis toujours intrigué par le fait qu'il y a plus de transmission sexuelle dans certaines populations ethniques. Une façon de répondre à cela est de rechercher des facteurs génétiques.

Je pense que nous devrions mettre le même poids maintenant sur les co-facteurs que nous l'avons sur le VIH.

Nous ne savons pas pourquoi, mais il y a des gradients d'infection.

Je suis très perplexe par le fait que les jeunes sont à nouveau infectés. Ils ne prennent pas de précautions malgré une énorme quantité d'informations. C'est comme conduire une voiture de course à 200 kilomètres à l'heure. Certaines personnes aiment le risque.

J'ai participé à des réunions où les experts éthiques étaient préoccupants. Il n'y a pas de solution claire.

Ce qui devrait peut-être recevoir plus d'attention, c'est l'effet du traitement sur le virus.

Notre objectif n'est pas d'éradiquer complètement l'infection - ce serait très difficile - mais de produire un vaccin qui empêchera non l'infection mais la maladie. Je pense que c'est plus possible.

La recherche fondamentale est très utile, mais elle devrait être plus axée sur l'application qu'auparavant.

Il est clair que la prévention ne sera jamais suffisante. C'est pourquoi nous avons besoin d'un vaccin qui sera sûr.

Ils ne voient pas réellement le monde réel, où 95% des personnes atteintes de VIH ne sont pas traitées et meurent. Et même si nous avons un ciel bleu maintenant dans notre pays, le ciel pourrait redevenir nuageux très bientôt.

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