Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, il y eut aux États-Unis trois pionnières de l'anarcha-féminisme : Emma Goldman, Voltairine de Cleyre, et Lucy Parsons (1851-1942). Racisée, surnommée « la déesse de l'anarchie » par certains quoique souvent invisibilisée, elle est d'une grande radicalité. Pour elle, l'oppression des femmes est d'abord une affaire de classe et découle directement du capitalisme ; leur émancipation passe donc par celles de la classe ouvrière et des plus démuni·es. On lui doit la création de la grève sur le tas. « Ma conception de la grève, affirme-t-elle, ce n'est pas faire la grève, manifester dehors et mourir de faim, mais faire la grève, rester dans l'usine et s'emparer des outils de production. Si certains doivent mourir de faim, que ce soient les capitalistes. »

Travailler dans ces conditions ? Jamais ! - Sur le capitalisme, les femmes et l'anarchisme

"Si quelqu'un doit mourir de faim, que ce soient les capitalistes !" Enfin publiée en France, voici la plus radicale des anarchistes féministes : Lucy Parsons. Elle se préoccupait de la classe ouvrière et des plus démunis, et on lui doit l'idée que l'occupation d'usine et la confiscation des outils de production sont des armes parfois très efficaces pour se faire entendre.

Travailler dans ces conditions ? Jamais !  sur le capitalisme, les femmes et l'anarchisme

Retrospective anthology summarizing the 50 year history of the nonprofit organization Prison Book Program.

From the First Sentence: 50 Years of Prison Book Program

Les anarchistes savent qu'une longue période d'éducation doit précéder tout grand changement fondamental dans la société, c'est pourquoi ils ne croient pas à la mendicité électorale, ni aux campagnes politiques, mais plutôt au développement d'individus autopensants. Nous nous détournons du gouvernement pour nous soulager, parce que nous savons que la force (légalisée) envahit la liberté personnelle de l'homme, s'empare des éléments naturels et s'interpose entre l'homme et les lois naturelles ; de cet exercice de la force par les gouvernements découle presque toute la misère, la pauvreté, le crime et la confusion existant dans la société.

La puissance concentrée peut toujours être exercée dans l'intérêt de quelques-uns et au détriment des nombreux. Le gouvernement dans sa dernière analyse est ce pouvoir réduit à une science. Les gouvernements ne mènent jamais; Ils suivent les progrès. Lorsque la prison, le pieu ou l'échafaudage ne peuvent plus faire taire la voix de la minorité protestée, les progrès se déplacent sur une étape, mais pas jusque-là.

Ne soyez jamais trompé que les riches vous permettra de voter leur richesse.

Laissez tous les clochards sales et moche de s'arracher d'un revolver ou d'un couteau, et attendez sur les marches des palais des riches et poignardez ou tirez sur les propriétaires en sortant. Turons-les sans pitié et que ce soit une guerre d'extermination.

Les anarchistes savent qu'une longue période d'éducation doit précéder tout grand changement fondamental dans la société, c'est pourquoi ils ne croient pas à la mendicité électorale, ni aux campagnes politiques, mais plutôt au développement d'individus autopensants.

Ne frappez pas pour quelques cents de plus par heure, car le prix de la vie sera encore plus augmenté, mais la frappe pour tout ce que vous gagnez, ne vous contente pas de rien de moins.

Tant d'écrivains compétents ont montré que les institutions injustes qui travaillent tant de misère et de souffrance aux masses ont leur racine dans les gouvernements, et doivent toute leur existence au pouvoir dérivé du gouvernement, nous ne pouvons s'empêcher de croire que ce sont toutes les loi, chaque titre de titre , chaque tribunal, et chaque policier ou soldat a aboli demain avec un seul balayage, nous serions mieux que maintenant.

Ne voyez-vous pas que c'est le système industriel et non le boss qui doit être changé ?.

Si, dans la lutte chaotique et honteuse actuelle pour l'existence, lorsque la société organisée offre une priorité à la cupidité, à la cruauté

Nous devons dévaster les avenues où vivent les riches

Le changement à venir ne peut provenir qu'une révolution, car la classe de possession ne permettra pas qu'un changement pacifique n'ait lieu; Nous sommes toujours prêts à travailler pour la paix à n'importe quel prix, sauf au prix de la liberté.

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