Luigi Russolo
@luigiRussolo
Nous devons sortir de ce cercle limité de sons et conquérir la variété infinie des sons de bruit.
Luigi Russolo
Luigi Carlo Filippo Russolo est un peintre et compositeur italien, né le 30 avril 1885 à Portogruaro (Province de Venise) et mort le 4 février 1947 à Cerro di Laveno. Il est considéré comme le père de la musique bruitiste.
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@luigiRussolo
Nous devons sortir de ce cercle limité de sons et conquérir la variété infinie des sons de bruit.
@luigiRussolo
Beethoven et Wagner pendant de nombreuses années nous ont serré le cœur. Mais maintenant nous en sommes rassasiés et tirons beaucoup plus de plaisir à combiner idéalement le bruit des tramways, des moteurs à combustion interne, des automobiles et des foules en buste qu'à répéter, par exemple, l'"Eroica" ou la "Pastorale"... ! qu'il n'y en ait plus, puisque nous n'arriverons plus longtemps à contenir un désir de créer un nouveau réalisme musical par une distribution généreuse de coups et de claques sonores, sautant engourdis par-dessus violons, pianofortes, contrebasses et orgues gémissantes, Away !
@luigiRussolo
Tout le monde reconnaîtra que chaque son porte avec lui un enchevêtrement de sensations, déjà bien connu et épuisée, qui prédisposent l'auditeur à l'ennui, malgré les efforts de tous les innovateurs musicaux.
@luigiRussolo
Au théâtre Costanzi bondé de Rome, alors que j'écoutais l'interprétation orchestrale de votre écrasante musique futuriste1, avec mes amis futuristes Marinetti, Boccioni, Carrà, Balla, Soffici, Papini et Cavacchioli, l'idée m'est venue d'un art nouveau, celui que vous seul pouvez créer : l'Art des Bruits, suite logique de vos merveilleuses innovations.
@luigiRussolo
Beethoven et Wagner pendant de nombreuses années nous ont serré le cœur. Mais maintenant nous en sommes rassasiés et tirons beaucoup plus de plaisir à combiner idéalement le bruit des tramways, des moteurs à combustion interne, des automobiles et des foules en buste qu'à répéter, par exemple, l'"Eroica" ou la "Pastorale"... ! qu'il n'y en ait plus, puisque nous n'arriverons plus longtemps à contenir un désir de créer un nouveau réalisme musical par une distribution généreuse de coups et de claques sonores, sautant engourdis par-dessus violons, pianofortes, contrebasses et orgues gémissantes, Away !
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Tout le monde reconnaîtra que chaque son porte avec lui un enchevêtrement de sensations, déjà bien connu et épuisée, qui prédisposent l'auditeur à l'ennui, malgré les efforts de tous les innovateurs musicaux.
@luigiRussolo
Le bruit triomphe et règne en maître sur la sensibilité des hommes.
@luigiRussolo
À mesure qu'il se complique de plus en plus aujourd'hui, l'art musical cherche des combinaisons plus dissonantes, plus étranges et plus dures pour l'oreille. Ainsi, il se rapproche de plus en plus du bruit de bruit.
@luigiRussolo
Dans l'antiquité, il n'y avait que du silence. Au XIXe siècle, avec l'invention de la machine, le bruit est né. Aujourd'hui, le bruit triomphe et règne en maître sur la sensibilité des hommes.
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Beethoven et Wagner pendant de nombreuses années nous ont serré le cœur. Mais maintenant nous en sommes rassasiés et tirons beaucoup plus de plaisir à combiner idéalement le bruit des tramways, des moteurs à combustion interne, des automobiles et des foules en buste qu'à répéter, par exemple, l'"Eroica" ou la "Pastorale"... ! qu'il n'y en ait plus, puisque nous n'arriverons plus longtemps à contenir un désir de créer un nouveau réalisme musical par une distribution généreuse de coups et de claques sonores, sautant engourdis par-dessus violons, pianofortes, contrebasses et orgues gémissantes, Away !