Biographie romancée d'Howard Hughes (1905-1976), génie de l'aéronautique, aviateur fou, cinéaste célèbre et producteur sulfureux. Luke Davies adopte le point de vue du héros, à l'orée de son existence, alors qu'il retrouve l'un de ses vieux amis pilote. Rien n'est éludé de la personnalité extravagante du milliardaire : ses accidents de voltige, la douleur lancinante qui en découle, les crises de nerfs, la prise permanente de tranquillisants et autres substances. Un récit haletant et trépidant, à l'image de son personnage, qui dresse le portrait d'un « mythe » de la modernité, fatigué et lucide. Un dernier souffle.

Toujours plus vite

L’héroïne de ce roman est l’héro elle-même.Récit d’une descente dans l’enfer de la drogue de deux amants incapables d’infléchir le cours de leur destin, Candy nous plonge dans les limbes de l’esprit humain, dans les paradis artificiels.Cette autopsie implacable des mécanismes de la dépendance reste imprévisible, drôle et tendre lorsqu’on s’y attendrait le moins, d’autant plus réaliste, et terrifiante, qu’elle nous enferme dans le monde gai et léger de l’illusion.

Candy

Génie de l’aéronautique et de l’aviation, réalisateur et producteur sulfureux, insatiable séducteur, l’excentrique milliardaire Howard Hugues est une légende américaine. Autobiographie romancée, Toujours plus vite adopte le regard de cette personnalité flamboyante à l’orée de son existence, quand, de la démesure d’une vie tumultueuse, il glisse dans la démence. Paranoïaque, rongé par ses phobies, Howard Hughes plonge au plus profond de ses névroses, dans l’envers de ce décor à paillettes.Un portrait trépidant d’une figure mythique, fatiguée et lucide. Un dernier souffle.

L'héroïne de ce roman est l'héro elle-même. Récit d'une descente dans l'enfer de la drogue de deux amants incapables d'infléchir le cours de leur destin, Candy nous plonge dans les limbes de l'esprit humain, dans les paradis artificiels. Cette autopsie implacable des mécanismes de la dépendance reste imprévisible, drôle et tendre lorsqu'on s'y attendrait le moins, d'autant plus réaliste, et terrifiante, qu'elle nous enferme dans le monde gai et léger de l'illusion.

Ce qui passe sans relâche au fil des ans, c'est le sang et le temps; Toute l'amertume ou la chaleur en cours de route est presque accessoire. Même le sang est finalement oublié, blanchi dans le mythe qui est blanchi de toutes les couleurs en cendres de mythe.

Certaines personnes sont attirées par la maladie, par le genre de folie où les étincelles volent de la tête, vers l'incohérence du désespoir, masquée par l'énergie nerveuse, qui se termine par une joie perplexe.

L'amour pourrait être fracturé et servir des fins différentes, et cet amour intense pourrait être divisé, entre les gens aussi facilement qu'entre les moments de temps.

En présence de leur amour, j'ai senti ma solitude, et j'ai compris un instant, clairement, ce désir humain profond et fondamental de compagnie en profondeur.

La merveille pour moi n'est pas qu'elle a réussi, mais qu'elle a traversé si relativement intact, si dynamique. Si libre d'amertume et si vide de ressentiment.

Tu es belle, mais tu es ailleurs. C'est bon. Je peux gérer ça. Mais nous ne continuerons pas en tant qu'amis, pas seulement maintenant. Je t'aime en tant qu'amant, pas comme un ami.

Le confort est la beauté muet par l'héroïne. La tristesse est la beauté drainée par le manque.

Si le temps restait immobile et que nous pourrions choisir le temps, le meilleur moment, alors l'amour sans douleur serait tout ce que je sais.

Tout ne vient rien à la fin, je suppose. Ou du moins, rien ne se passe exactement comme nous l'imaginons.

Lorsque vous pensez que vous êtes amoureux, vous ne voulez pas savoir les choses qui pourraient y mettre fin.

J'ai appris trop tard que ce qui est le plus important pour nous est toujours le plus précieux au moment où il se produit, et il est précieux dans son immédiateté absolue et non comme une vague confirmation des directions futures; Puisque le seul fait, à part la mort, est la fracture de tout.

Et je me rends compte que tous mes petits aujourd'hui, la façon dont j'agissent, mèneront à mes Tomorrows.

Le concept même de sol solide est un mythe. La galaxie elle-même est à la dérive.

De temps en temps, il m'a frappé qu'en tant qu'écrivain, j'ai réussi à vivre ma vie comme je l'avais rêvé depuis longtemps, basé sur le paradigme Tintin: sur mes orteils, voyager, sens attendu, tout juste aventure et Exploration, curiosité et résolution de problèmes.

Je vous rencontrerai un jour sur la nuque, à la surface de l'intention, de la parole devenant un acte. Nous nous inspirerons les contes de haute montagne, d'où viennent les neiges, d'où commencent les eaux. » -Dans le temps jaune du pollen

Ce n'est pas que la photographie reprend le monde dans lequel vous avez été; Plus qu'il en crée un nouveau: les photographies sont comme des notes post-it nous rappelant les formes architectives profondes de l'espace et de la pensée.

Lorsque vous pouvez vous arrêter, vous ne voulez pas, et lorsque vous voulez vous arrêter, vous ne pouvez pas.

Car les livres Tintin étaient mon univers émotionnel. Les lire était tout simplement comme être aimé: à l'avance et par un monde entier de pure possibilité, mon avenir. Mais écrire à l'auteur, c'était tendre la main pour l'amant. Aujourd'hui encore, le pouvoir de la lecture reste viscéral: chaque livre agit comme une forme de transport, non seulement dans le paysage émotionnel de cette première histoire d'amour littéraire mais sur des souvenirs très spécifiques.

La sécheresse fait ressortir le pire en nous et il est facile de détester vos semblables.

Imperceptiblement, plus de temps passe lorsque je ne me souviens pas de nos instants ensemble, et non de recréation de nos conversations, de réinventer notre amour. C'est incommensurablement triste.

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