J'ai aimé jouer partout, en particulier le jardin de ma mère et celui de mon voisin. J'ai adoré mon jardin d'enfants. Nous avons chanté des chansons; Nous avons joué partout et avons déjeuné. J'ai eu une enfance que je souhaiterais à quiconque.

J'avais six ans lorsque le conflit a commencé au Rwanda.

Enfant qui grandit dans des camps de réfugiés, la vie m'a appris que beaucoup de choses étaient impossibles. Ma sœur aînée, Claire, m'a appris le contraire lorsque sa force et sa résilience ont rendu l'impossible possible dans la façon dont elle travaillait, s'est comportée et a pris le contrôle de nos vies.

Les étiquettes et les classifications de tout type ne sont pas la loi, et elles ne sont pas écrites dans la pierre. C'est à nous d'être conscient de cela et de le confronter et de le percer en faisant des choses qui choquent et surprennent les gens parce qu'ils pensaient que nous ne pourrions jamais réaliser à ce niveau.

Mon quotidien varie. Je parle en public. Je parle aux groupes scolaires.

Ma copie de «Night» est à oreilles de chien. Les pages sont remplies de «drapeaux» de couleur plastique qui sont bleus, verts, violets et jaunes. Le vocabulaire est en marge; Les phrases et les phrases sont soulignées, certaines avec un crayon et certaines avec un stylo. Beaucoup de mots sont encerclés.

Je fais toujours face à mon traumatisme, mais je fais face en essayant de trouver différentes façons de la guérir plutôt que de la cacher.

Il m'est venu à l'esprit que les monuments commémoratifs ne devraient pas être grands. Si vous voulez vraiment honorer le souvenir d'une tragédie, vous ne devriez pas créer de domaines de réflexion calme. Vous devriez mettre les gens mal à l'aise. Mettez-les à la place de ceux qui ont perpétré et de ceux qui ont souffert. Alors demandez-vous, pourraient-ils pardonner dans ces situations?

Les gens disent que vous ne pouvez pas changer le monde. Mais vous pouvez changer les gens.

Les mots ne seront jamais suffisants pour quantifier et qualifier les nombreuses amplitudes de la destruction causée par l'homme.

L'idée que quelqu'un souffre est vraiment douloureuse pour chaque humain. Dans notre langue collective, nous voyons trop souvent ceux qui souffrent comme une victime pour être craignant, être craint, et même parfois être méprisés. Je veux rediriger ce récit.

Il y a des millions de personnes, des réfugiés, qui ont connu les mêmes conflits et luttes que moi. Ils ont le même potentiel pour défier les chances et réaliser de grandes choses.

Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre plus de gens à la suite de la haine.

Il m'a fallu tant d'années pour être enfin dans mon lit et m'endormir pendant six heures.

Le partage est merveilleux, mais donner - je donne, vous prenez - maintient souvent le statu quo de puissance.

Chaque personne sur la planète a une humanité égale.

En grandissant, beaucoup d'entre nous apprennent à fixer des limites à ce que nous pouvons accomplir sur Terre. Nous avons tendance à penser aux choses sous forme binaire: que possible ou, plus souvent, impossible.

De six à 12 ans, j'ai vécu dans sept pays différents, passant d'un camp de réfugiés à l'autre, espérant que nous serions recherchés.

Le partage présume et crée l'égalité.

Je fais le tour du pays en partageant mon histoire. Je vise à oser les autres à aller profondément dans leurs propres histoires et à espérer les inspirer à réfléchir à leur propre monde et à leurs propres expériences.

Si nous croyons qu'une personne qui cherche refuge doit être piquée, craint, méprisée et méprisée, nous nous rendons un mauvais service.

Lorsque vous recevez une éducation, vous la transmettez.

Je n'ai jamais pensé qu'être un orateur public m'apprendrait autant sur la vie et le rendrait si beau aussi.

Je veux exploiter les sens de tout le monde, pour aborder notre sensibilité humaine.

Je suis reconnaissant à ceux qui ont écouté mon histoire à maintes reprises ainsi que ceux qui m'ont aidé à le partager. Pour moi, l'acte de narration est un acte de guérison.

Nous devons examiner la haine sur une perspective mondiale car la haine est partout, et peu importe qui vous êtes: vous pouvez en être une victime n'importe où et à tout moment.

Ma carrière officielle parlant a commencé devant un groupe de 10 élèves de troisième année. Nous avons dessiné des photos de ma maison au Rwanda. Je leur ai parlé de l'énorme jardin de ma mère et de notre mangue. Les leçons que j'ai enseignées étaient simples. Jouez bien. Prenez soin des plantes. Prenez soin des gens.

Il est si important de partager des expériences les uns avec les autres. Les humains sont si souvent dans leur propre tête et ne se tournent pas vers les autres. Mais nous devons réaliser que nous sommes toujours invités à faire partie de l'histoire de quelqu'un d'autre - nous sommes ensemble dans ce domaine.

Ses oeuvres