A Pau, dans le château de son époux, le roi de Navarre, Marguerite tente de défendre les intérêts de sa protégée, Violette, tout en cherchant à apaiser les attaques des fervents catholiques qui la soupçonnent d'être attirée par la religion réformée. Pour prouver son attachement au catholicisme, la reine et sa cour effectuent plusieurs pèlerinages qui les mènent dans un couvent où Violette découvre, revêtu de l'habit de novice, son amour d'enfance : Isolier d'Argèles, le frère cadet de son promis. Les jeunes amants se reconnaissent au premier coup d'oeil et, soutenus par la reine, vont tout tenter pour faire annuler la condamnation à la prêtrise qui pèse sur les épaules d'Isolier et le mariage qui doit lier Violette à Almaric.

Violette Tome 2

"J'écris tout bas" : être femme et poète au XIXe siècle n'est pas chose aisée, Marceline Desbordes-Valmore en convient. Et pourtant, inlassablement, la contemporaine de Lamartine et de Baudelaire s'est efforcée de faire entendre son cri. Mère endeuillée et amante blessée, elle écrit pour survivre à la solitude des amours mortes et célébrer la solidarité des âmes face à l'énigme de la perte. Souffles, murmures et berceuses sont les refrains d'une poésie vocale, dont les vers semblent destinés à être chantés. La voix de Desbordes-Valmore s'exhale en soupirs languissants dans les alexandrins de "Je ne crois plus", s'amenuise jusqu'au bord du silence dans les pentasyllabes de "L'Adieu tout bas" et cascade comme un rire dans la première "Imitation de Moore". La vibration d'une parole invaincue : telle est la joie déchirante qui naît des Pleurs (1833), dont cette nouvelle édition permet de redécouvrir une figure majeure de la poésie romantique, la seule femme élevée par Verlaine au rang de "poète maudit".

Les pleurs

« J'écris tout bas » : être femme et poète au XIXe siècle n'est pas chose aisée, Marceline Desbordes-Valmore en convient. Et pourtant, inlassablement, la contemporaine de Lamartine et de Baudelaire s'est efforcée de faire entendre son cri.

Mère endeuillée et amante blessée, elle écrit pour survivre à la solitude des amours mortes et célébrer la solidarité des âmes face à l'énigme de la perte. Souffles, murmures et berceuses sont les refrains d'une poésie vocale, dont les vers semblent destinés à être chantés. La voix de Desbordes-Valmore s'exhale en soupirs languissants dans les alexandrins de « Je ne crois plus », s'amenuise jusqu'au bord du silence dans les pentasyllabes de « L'Adieu tout bas » et cascade comme un rire dans la première « Imitation de Moore ».

La vibration d'une parole invaincue : telle est la joie déchirante qui naît des Pleurs (1833), dont cette nouvelle édition permet de redécouvrir une figure majeure de la poésie romantique, la seule femme élevée par Verlaine au rang de « poète maudit ».

Dossier :

1. Réception des poèmes au XIXe siècle

2. Voix de femmes en poésie

3. Poésie et sociabilité romantiques.

Anthologie, dossier et notes par Virginie Belzgaou. Lecture d'image par Valérie Lagier.

Poésies

Un carnet de voyage en Italie de la main de Marceline Desbordes-Valmore gardé comme un talisman par Louis Aragon... Les Yeux pleins d'églises date de 1838, le voilà enfin publié. En écho, le poème, l'un des plus beaux du recueil Les Poètes, où l'on voit Marceline et Louis parcourir une Italie de pluie et de songe.

Les Yeux pleins d'églises - Le Voyage d'Italie

Voici resurgir, après un siècle et demi de silence, huit visages de femme. Huit nouvelles, dont une seule est en 1845 totalement inédite - les autres avaient seulement paru sous un autre titre. De longueur très inégale, de cadre assez varié, de ton fortement contrasté, ces portraits narrés sont loin d'afficher systématiquement un féminisme qui pourtant affleure çà et là. Leur unité ne se situe que dans la féminité du principal personnage et dans le prénom-titre : silhouettes-témoins qui s'opposent et se complètent. Les précède un bref et curieux avant-propos : épisode strictement autobiographique, esquisse fugitive d'un neuvième visage.

Huit femmes

Ecrits soit par séries, soit isolément, entre 1830 et ses dernières années, repris en grande partie dans une édition posthume, les Contes de Marceline Desbordes-Valmore n'avaient jamais été regroupés dans leur totalité.
Théoriquement destinés à la jeunesse, ils transcrivent également les préoccupations d'une mère ; selon son fils Hippolyte, ils reflètent aussi plus d'un fait vécu. Topographie parisienne du siècle dernier, évocations à portée parfois historique ou politique, ou bien teintées d'un brin d'exotisme, on trouvera encore tout cela au fil de ces lignes composées par une femme célèbre surtout pour ses poèmes, mais dont la prose - les présents Contes, des romans, des nouvelles, une assez vaste correspondance -mérite également d'être connue.

Contes

22 lettres

Marceline Desbordes-Valmore, née le 20 juin 1786 à Douai et morte le 23 juillet 1859 à Paris, est une poétesse française.

Inès

L'arbrisseau

L'esclave et l'oiseau

Allez en paix

Aux trois aimés

Amour, divin rôdeur

Hiver

Au livre de Léopardi

Au livre des consolations

Aveu d'une femme

À celles qui pleurent

À l'amour

À la poésie

À ma sœur Cécile

À Rouen, rue Ancrière

Âme et jeunesse

Cantique des Mères

Cigale

Croyance

Dieu pleure avec les innocents

Dormeuse

Dors

Dors ma Mère

Détachement

Jamais adieu

Jeune fille

La ronce

La voix d'un ami

Les roses de Saadi

Les séparés

Deux cœurs amoureux n'ont pas besoin de mots.

Par toi tout le bonheur que m'offre l'avenir Est dans mon souvenir. Through you, all the happiness that the future offers Is in my memory.

Tu avais mon cœur et je suis à toi; Un cœur pour un cœur, une bonne fortune pour la bonne fortune.

Tant que l'on peut donner, on ne veut pas mourir !

Ne sommes-nous pas comme deux volumes d'un livre ?

Ce qu'on donne à l'amour est à jamais perdu.

Il ne faut pas compter sur la pitié des hommes quand ils peuvent se donner l'importante joie de punir.

Un accès d'espoir est pour nous la même chose qu'un accès de fièvre.

Maison de la naissance, ô nid, doux coin du monde ! Ô premier univers où nos pas ont tourné !

J'ai vécu d'aimer, j'ai donc vécu de larmes.

Dès qu'on l'a vu, son absence est affreuse ; dès qu'il revient, on tremble nuit et jour ; souvent enfin la mort est dans l'amour ; et cependant... oui, l'amour rend heureuse !

Nous devons faire notre vie pendant que nous coudons, coudre par point.

Pourquoi nos joies se souviennent-elles plus amer que nos malheurs?

Hmm ... Eh bien, ce serait bien, mais si vous prévoyez d'ajouter cela, mieux inclure l'option Lanczos (pour de bonne qualité).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marceline_Desbordes-Valmore

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