Helen Clarvoe, trentenaire richissime, vit recluse dans sa suite d'hôtel : ses contacts avec le monde extérieur se limitent au notaire familial, M. Blackshear, et aux rares lettres qu'elle échange avec sa mère. Alors quand elle reçoit l'étrange appel d'Evelyn Merrick, une amie de jeunesse dont elle ne se souvient pas et qui prétend l'avoir vue dans sa boule de cristal, le front blessé et la bouche en sang, Helen prend peur et supplie Blackshear de lui venir en aide. Mais quelque chose ne colle pas : Helen est loin d'être la seule victime de ces appels terrifiants, et pourtant, si certains disent Evelyn folle à lier, d'autres la trouvent angélique. Qui est la véritable Evelyn ? Que cherche-t-elle ? Et surtout, comment faire cesser ces appels aux conséquences parfois funestes ?    La plume incisive de Margaret Millar nous entraîne dans les arcanes de la psychologie humaine et nous plonge dans un roman glaçant où les apparences sont toujours trompeuses. Traduction révisée de Igor B. Maslowski

Mortellement vôtre

Californie, 1968. Cela fait un an que le mari de Devon Osborne, Robert, a disparu. Son corps n'a jamais été retrouvé, mais on a découvert sur l'exploitation agricole qu'il dirigeait un couteau-papillon ensanglanté, perdu dans un champ de citrouilles, et une mare de sang dans le dortoir des ouvriers saisonniers mexicains. En ce 24 octobre a donc lieu le procès qui doit établir officiellement sa mort présumée. Et bien que l'affaire patine depuis un an, les procès ont cela de particulier qu'ils dérangent les secrets les mieux gardés et que l'enquête, au lieu de se clore, semble reprendre comme au premier jour... Outre son génie pour rendre la finesse de la psychologie humaine, dans Le Territoire des monstres, Margaret Millar s'aventure encore plus loin, explorant par le prisme des relations humaines toute l'ambivalence d'un territoire, qui dépend de la main d'oeuvre mexicaine autant qu'il la stigmatise. Traduction révisée de l'anglais (Canada) de Jean-Patrick Manchette

Le territoire des monstres

Depuis un an, le mari de Devon, Robert Osborne, proprietaire d'une exploitation fruitiere en Californie, a disparu. Le corps reste introuvable mais la presence de sang et d'un couteau dans un champ ne laisse que peu de doutes sur son deces. La veuve demande a la cour de clore l'enquete et de declarer Robert Osborne officiellement mort. Cette conclusion lui permettrait ainsi de faire son deuil et d'assoir son autorite sur les ouvriers mexicains du ranch qui semblent impliques dans la disparition de son mari... "Traduit de l'anglais (Canada) par Jean-Patrick Manchette""

Le Territoire Des Monstres

Approchez. Penchez-vous sur cette tombe, là, sous l'olivier, et jetez un œil à l'épitaphe. Qu'y lisez-vous ? Surpris, hein ? Étrange, de découvrir son nom gravé dans la pierre froide... Daisy Harker, elle, est terrorisée par ce cauchemar qui lui annonce qu'elle est morte quatre ans auparavant, le 2 décembre 1955. Hantée par ce rêve macabre, elle va tenter de découvrir ce qui se cache derrière cette mystérieuse date. Commence alors pour elle une longue recherche dans un passé qu'elle était loin d'imaginer aussi obscur.
La réédition d'un chef-d'œuvre de 1960, publié pour la première fois en traduction intégrale.

Un étranger dans ma tombe

Le coeur cannibale

Omelette canadienne

Et vous me trouverez bien mort

Des Yeux plein la tête

Margaret Millar (née Sturm ; 5 février 1915 - 26 mars 1994) est un écrivain canadien et américain de romans policiers et de suspense.

La plupart des conversations sont simplement des monologues délivrés en présence d'un témoin.

J'ai atteint l'âge où quiconque me laisse parler semble être un vieux en écoutant mes souvenirs, vous en avez fait partie.

La violence est la réponse instinctive à la peur.

Quand quelqu'un me donne trois raisons au lieu d'une, je suis enclin à ne croire aucun d'entre eux.

Lorsque vous comptez les alibis et non les pommes, un plus un égal à aucun.

L'odeur des lilas se glissa de manière poignante dans la pièce comme un printemps rappelé.

Le soleil brillait comme une félicitations.

La santé mentale est une question de culture et de convention. Si c'est une culture folle dans laquelle vous vivez, alors vous devez être irrationnel pour vouloir vous conformer. Une personne complètement rationnelle reconnaîtrait que la culture était folle et refuse de se conformer. Mais en ne se conformant pas, c'est lui qui serait jugé fou par cette société particulière.

Pour l'œil sans instruction, pour l'esprit incurateur, une grande partie du monde est dans l'obscurité, et mille chansons sont perdues à l'oreille peu éolienne.

L'odeur de la terre humide et des lilas suspendus dans les airs comme des mèches du passé et des indices du futur.

Les gens, hélas, sont plus impressionnés par les statistiques que par des idées.

Certaines personnes deviennent si expertes à la lecture entre les lignes qu'ils ne lisent pas les lignes.

Vous ne pouvez pas noyer vos problèmes ... parce que les problèmes peuvent nager.

Cela ne me dérangeait pas d'abandonner la carnalité, les bijoux et la viande rouge en échange de la camaraderie et d'une vie après la mort.

C'est ce dont une conscience est faite, tissu cicatriciel ... de petites bandes et morceaux de remords cousus ensemble d'année en année jusqu'à ce qu'ils forment un modèle distinctif, un design pour la vie.

Le bon sens est une vertu largement surfait. Je préfère moi-même l'étincelle du génie.

Tout bon mariage implique une certaine dose de comédie.

Les problèmes privés ne constituent pas une excuse pour les mauvaises manières.

La civilisation a imposé d'innombrables restrictions et conventions sur chacun de nous, avec pour résultat que le subconscient de la majorité d'entre nous est devenu une salle de stockage sans clé. Nous sommes obligés de supprimer ou d'oublier tant d'événements et d'idées et de pensées que ceux auxquels nous devrions avoir accès sont perdus dans le Welter. Cependant, il y a des gens qui semblent capables de débloquer cette partie de leur esprit et d'extraire des informations pertinentes.

Le monde des cartes est agréable et plat et simple. Il a des zones pour les personnes et les zones pour les monstres. Quel choc c'est de découvrir que le monde est rond et que les zones fusionnent et rien ne sépare les monstres et nous-mêmes; Que nous tournons tous ensemble dans l'espace et qu'il n'y a même pas de façon gracieuse de tomber.

Vous avez ce qui est connu comme beaucoup de caractère, ce qui signifie que vous pouvez vous tromper au sommet de vos poumons.

J'aimerais que les gens arrêtent de me dire de penser. Je pense. Penser est facile. Ce n'est pas penser que c'est difficile.

Les émotions à la mort, comme à la naissance, sont instinctives et primitives.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Millar

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