Marianne Elliott (née le 27 décembre 1966), OBE, est une metteuse en scène britannique. Elle a reçu trois Laurence Olivier Awards et quatre Tony Awards.

Quand j'étais enfant, je n'ai jamais parlé. Je m'asseyais sous une table et je ne parlerais à personne. Pas de mots pendant des années.

C'est un formidable atout si vous avez un œil visuel parce que vous pouvez faire d'énormes déclarations visuelles de manière très théâtrale et jouer à la force du théâtre. Mais le haut de gamme de la mise en scène fonctionne avec des acteurs et fait de la meilleure agitation possible.

Je pense que si vous allez faire du théâtre, vous devez vraiment vous jeter dans le fond. Vous devez vous engager toute votre vie et votre âme pour en faire le meilleur que possible, car le théâtre peut vraiment changer les gens de toutes les manières différentes. Mais je pense aussi que cela peut ennuyer les gens à mort, et c'est une ligne assez fine entre ces deux choses.

Je pense simplement que vous devez aborder tout ce que vous faites avec une énorme quantité d'intégrité - je me fiche vraiment d'où cela vient, que ce soit une pièce pour enfants ou une pièce adulte.

Mon père a eu une grande influence sur moi, et bien que je n'étais jamais très brillant à l'école, j'aimais la philosophie avec lui sur les grandes choses universelles - et je pense que c'est ce qu'est la réalisation.

Il serait assez intéressant d'utiliser Kermit the Frog pour agir comme une vraie grenouille. Mais cela ne produirait pas de théâtre captivant.

Je n'ai jamais voulu rien faire avec le théâtre enfant. J'ai été traîné là-bas sous la contrainte.

Une mauvaise audition est généralement la faute du réalisateur, pas celle de l'acteur. C'est au réalisateur de créer l'ambiance pour tirer le meilleur parti de vos auditionnés.

Je suis toujours attiré par des histoires féminines avec des protagonistes féminines, et j'aspire en particulier que plus d'actrices plus âgées prennent le devant de la scène en 2018.

Vous devez vous voir dans ce que vous dirigez, je pense - la réalisation est assez indulgente de ce point de vue.

La mise en scène de tout jeu est très exposée parce que, si vous allez bien le faire, vous devez y mettre tellement de choses.

Je suis toujours très attentif. Je suis absorbé par les gens et pourquoi ils font ce qu'ils font.

Il épuise quand vous avez un enfant, et il n'y a pas beaucoup de femmes réalisatrices avec des enfants comme modèles.

J'avais 28 ans avant de commencer à mettre des productions. Je suis entré dans la porte arrière en faisant des spectacles marginaux et beaucoup d'aide, et j'ai appris au travail. Il n'y avait pas beaucoup de réalisatrices quand je commençais. J'ai lentement gagné la confiance et la compréhension du théâtre, mais selon mes propres termes.

Je suis intéressé à taquiner les problèmes contemporains dans ce sur quoi je travaille, quelle que soit la pièce, la pièce peut être, chaque fois que j'y travaille.

J'ai travaillé dans le casting pendant environ cinq ans avant de devenir réalisateur, et cela m'a appris une quantité énorme parce que vous ne verrez jamais vraiment le personnage franchir la porte - et si vous le faites, alors vous devez vous méfier légèrement.

Moins nous avons de subvention, plus les «producteurs» prennent le dessus et le «résultat» devient la raison d'être. C'est un paysage assez peu attrayant pour les artistes.

J'ai toujours aimé et je voulais secrètement faire «compagnie». Il a été produit à Broadway en 1970, et il s'agit d'un gars à succès de 35 ans qui commence à penser qu'il devrait se marier.

C'est principalement une société masculine, principalement une culture masculine, principalement un théâtre masculin et principalement des critiques masculins, mais cela change, certainement.

J'ai vu de nombreux spectacles ruinés par de mauvaises critiques et de bonnes critiques, donc je dis toujours à mes acteurs de ne pas lire les critiques avant la fin de la course.

Si vous travaillez dans un bâtiment subventionné publiquement, vous avez la responsabilité de livrer un travail vraiment intéressant, risqué, innovant, voire provocateur. Un travail qui parle de votre public de nombreuses manières résonnantes. La priorité concerne moins les récompenses financières.

J'avais fait du théâtre à l'université, mais je n'ai jamais pensé que je pouvais être réalisateur. Il y avait alors peu de femmes réalisatrices. J'ai juste supposé que vous deviez être un homme pour être réalisateur. J'ai également supposé que vous deviez être extrêmement autoritaire et extrêmement intellectuel, dont je ne l'étais.

Il est impossible de sentir les jus créatifs couler si vous êtes toujours inquiet du résultat final. Je pense que vraiment, un très bon travail sort des gens assez ouverts, pas stressés, vraiment explorant, essayant d'être imaginatifs, sans trop se soucier du résultat final.

Si vous mettez une toile vierge devant Matisse et dites: «Cela doit être un succès», qui va prendre un pinceau?

Je suis vraiment fasciné par les méthodes des autres réalisateurs. J'ai fait beaucoup d'apprentissage par observation.

Nous sommes toujours dirigés vers ce qui est bon dans le canon par une perspective masculine. J'aime faire des jeux avec une protagoniste féminine qui trouve son chemin. Mon chemin est inhabituel.

Je ne voulais pas être rappelé pour «War Horse».

Je trouve le théâtre émotionnellement cher et entièrement en involution. Vous devez y verser autant de sang, de passion et de cœur. Et tellement de temps. Pourquoi faire cela pour quelque chose qui n'est que vaguement intéressant et que n'importe qui peut le faire?

Je suis attiré par des histoires féminines, dont il n'y en a pas beaucoup, et en particulier sur les histoires maintenant sur des femmes plus âgées. Les choses auxquelles ils doivent affronter et l'emporter sont vraiment fascinantes. C'est toute une partie inédite de notre monde.

En vieillissant, vous vous rendez compte que votre identité devient plus importante - l'environnement dans lequel vous avez grandi fait en fait partie de qui vous êtes autant que votre famille ou votre école.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marianne_Elliott

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