C'est ce jour-là qu'il dit adieu à son enfance. Il le fit à ce moment précis, en ce lieu précis, et pour cette raison, il s'en souviendrait longtemps. Pendant des années, il méditerait sur ce à quoi il avait renoncé ce jour-là. À vingt ans, il en aurait l'intuition. Il passerait sa vie à tenter de la retrouver. 
 
Depuis sa petite enfance en Suède, Simon se sent véritablement différent... Solitaire, il cherche du réconfort auprès de ses chênes, dans la lecture ou dans l'écriture. Et lorsque l'ombre de la Seconde Guerre mondiale plane sur l'Europe, ce petit garçon juif se retrouve à l'écart des autres avec un seul ami, Isak. Ensemble, ils devront lutter contre les affres de la honte et de la trahison.

Simon et les chênes

C'est ce jour-là qu'il dit adieu à son enfance. Il le fit à ce moment précis, en ce lieu précis, et pour cette raison, il s'en souviendrait longtemps. Pendant des années, il méditerait sur ce à quoi il avait renoncé ce jour-là. À vingt ans, il en aurait l'intuition. Il passerait sa vie à tenter de la retrouver. 

Depuis sa petite enfance en Suède, Simon se sent véritablement différent... Solitaire, il cherche du réconfort auprès de ses chênes, dans la lecture ou dans l'écriture. Et lorsque l'ombre de la Seconde Guerre mondiale plane sur l'Europe, ce petit garçon juif se retrouve à l'écart des autres avec un seul ami, Isak. Ensemble, ils devront lutter contre les affres de la honte et de la trahison.

Hanna, Johanna, Anna, ces trois femmes de la même famille ont vécu entre 1870 et aujourd'hui. De la petite paysanne violée à l'âge de douze ans à la femme émancipée, universitaire et journaliste, en passant par la femme au foyer modèle, que de chemin parcouru... En suivant ces trois générations, c'est à toutes les transformations de la société suédoise, de la misère à la prospérité, du monde rural aux grandes cités urbaines, que l'on assiste. Au coeur de ces bouleversements, subsistent des questions lancinantes. Que signifie l'indépendance pour les femmes ? Qu'a gagné Anna par rapport à sa mère et à sa grand-mère ? Plus libre, aura-t-elle une vie plus heureuse ?

Hanna et ses filles

Inge la suédoise et Mira la chilienne. L'une, enseignante peu sujette aux épanchements. L'autre, le sang chaud, pieuse et passionnée. Elles n'auraient jamais dû se rencontrer. Leurs destins se croisent dans les allées d'une jardinerie. Elles échangent conseils et tours de main, se retrouvent autour d'un cageot d'agapanthes pour parler des hommes, de leurs divorces, de leurs enfants, des difficultés matérielles... C'est ainsi que, doucement, se déploie l'univers de ces femmes courageuses que la vie aurait pu broyer. Réfugiée politique, Mira a connu la peur, la torture, l'exil, la mort d'un fils et la disparition d'une fille. Autant de souffrances dont elle a refoulé le souvenir et que les préoccupations d'Inge, dans son innocence, font ressurgir. Les Suédois s'avisent-ils seulement du confort dans lequel ils vivent, alors que l'Etat veille au bien-être de tous ? Pourtant, Inge n'en a pas moins subi le déchirement de parents désunis, des terreurs de petite fille, une union malheureuse avec un alcoolique violent, qu'elle prétend aimer encore. Elle souffre d'un mal de vivre que Mira ne peut concevoir. De leur face à face, de leurs souvenirs échangés, naît une amitié intense mais chaotique. Soudain, pour exorciser les années noires, Inge décide de retrouver Otilia, la fille de Mira, violée par des militaires à l'âge de treize ans et disparue dans les geôles de Pinochet. Avec l'aide des deux filles d'Inge et des fils de Mira, les deux femmes mettent au jour de terribles vérités. Dans cette quête, elles apprendront à accepter leurs différences, leurs enfants se rapprocheront, les familles finiront par se comprendre et s'aimer. Dans la veine de Hannah et ses filles, une histoire simple, douloureuse et profonde sur le travail de mémoire et sur la force des femmes. Ce roman est un best-seller en Allemagne, en Scandinavie et en Italie.

Inge Et Mira

Simon et les chenes

Anna, journaliste, au chevet de sa mère Johanna, égrène leurs souvenirs communs. Ainsi prend corps la vie de trois générations de femmes, depuis la grand-mère Hanna, et, avec elles, toute l'histoire des terribles contrées nordiques.
Dans le Dasland, près de la frontière norvégienne, à la fin du siècle dernier, la tuberculose fait rage, la famine aussi. Hanna est engagée comme bonne à tout faire dans la ferme de son oncle. Violée à douze ans par son cousin, mère d'un fils bâtard à treize ans, Hanna est traitée comme la putain du village. A l'église, elle doit porter le fichu réservé aux prostituées. Pourtant, un étranger, plus âgé qu'elle, l'épouse. Il devient le meunier du torrent.
Quand il meurt, elle est obligée de partir pour la grande ville de Göteborg. Ouvrière en boulangerie, elle ne s'habituera jamais à sa rupture avec le monde paysan, archaïque et superstitieux, qui s'est pourtant montré si cruel envers elle.
Johanna, sa fille, grandit entre sa mère, qu'elle méprise, et ses frères ivrognes.
Mais elle trouve du travail aux halles et peut s'émanciper. Mariée à un contremaître des chantiers navals de Göteborg, devenue une mère au foyer qui a
" tout pour être heureuse ", elle se laisse étouffer par l'autorité de son mari.
Anna, intellectuelle engagée, pense être libre de ses choix. Cependant, près de divorcer d'un homme qui l'a beaucoup trompée mais qui lui est toujours attaché, confrontée à la mort de sa mère, elle comprend que le mystère subsistera toujours. La boucle est bouclée : l'on ne peut se couper de ses racines.
Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des mœurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie.

Marianne Fredriksson née Persson, (28 mars 1927 à Göteborg - 11 février 2007 à Österskär (en)) est une écrivaine suédoise.

Les années sont venues et sont venues, les enfants sont venus et sont partis. Le pire de vieillir n'est pas la fatigue, les maux et les douleurs, mais ce temps se précipite si rapidement, qu'à la fin, cela ne semble pas exister. C'est Noël et puis c'est Pâques. C'est une journée d'hiver claire, puis une chaude journée d'été. Entre les deux, c'est un vide.

Lorsque nos modèles sont menacés par de nouveaux faits, la raison est rarement le vainqueur: «Je sais ce que je pense, alors n'allez pas me confondre avec de nouvelles opinions.

L'esprit peut poser toutes les questions sur le sens de la vie. Mais il ne peut pas répondre à l'un d'eux, car les réponses sont au-delà de l'esprit.

J'ai tout reconnu, la cascade et les lacs, les arbres et les chemins. Mais ils m'avaient oublié. C'était amer et j'ai beaucoup pleuré. Il ne faut jamais retourner dans des lieux sacrés.

Elle avait réalisé qu'il n'y avait que des fragments, que les «souvenirs» consistent toujours en des fragments que l'esprit rassemble dans un motif, adapte une image jalée tôt sans avoir besoin d'une conense avec tout ce qui s'est réellement passé. Beaucoup de choses sont mal comprises par les jeunes enfants, puis stockées comme des images qui attirent des images similaires, confirmant et renforçant.

Les rêves éclatent comme des bulles dans le vent. Mais le changement prend du temps. Quand les gens tombent amoureux et perdent le désir écrasant de durer toute une vie, ils pensent que quelque chose ne va pas avec eux. Selon maintenant, quand chaque autre mariage se termine par un divorce, les gens ont commencé à comprendre que tomber amoureux de l'amour De plus en plus l'amour, et que même pas l'amour ne peut libérer une personne de la solitude et cette jouissance sexuelle ne rend pas la vie significative.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marianne_Fredriksson

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