Mark Doty's last two award-winning collections of poetry, as well as his acclaimed memoir Heaven's Coast, used the devastation of AIDS as a lens through which to consider questions of loss, love and identity. The poems in Sweet Machine see the world from a new, hard-won perspective: A coming back to life, after so much death, a way of seeing the body's "sweet machine" not simply as a time bomb, but also as a vibrant, sensual, living thing. These poems are themselves "sweet machines"-lyrical, exuberant and joyous-and they mark yet another milestone in the extraordinary career of one of our most distinguished and accomplished poets.

Sweet Machine - Poems by

The poignant, accomplished new collection of poetry from the author of My Alexandria--1993 winner of the National Book Critics Circle Award, Los Angeles Times Book Award, 1993 National Book Award Finalist.

Atlantis - Poems by

"A beautifully written, hallucinatorily evocative memoir of growing up gay in baby-boom America."  - NewsweekIn his powerful autobiography, Firebird, Mark Doty tells the story of a ten-year-old in a top hat, cane, and red chiffon scarf, interrupted while belting out Judy Garland's "Get Happy" by his alarmed mother at the bedroom door, exclaiming, "Son, you're a boy!"Firebird presents us with a heroic little boy who has quite enough worries without discovering that his dawning sexuality is the Wrong One. A self-confessed "chubby smart bookish sissy with glasses and a Southern accent, " Doty grew up on the move, the family following his father's engineering work across America-from Tennessee to Arizona, Florida to California. A lyrical, heartbreaking comedy of one family's dissolution through the corrosive powers of alcohol, sorrow, and thwarted desire, Firebird is also a wry evocation of childhood's pleasures and terrors, a comic tour of American suburban life, and a testament to the transformative power of art.

Firebird - A Memoir

A Washington Post Book World Best Book of the YearWinner of the Israel Fishman-Stonewall Book Award for Nonfiction"Tender and amusing.

Dog Years - A Memoir

The year is 1989 and Mark Doty's life has reached a state of enviable equilibrium. His reputation as a poet of formidable talent is growing, he enjoys his work as a college professor and, perhaps most importantly, he is deeply in love with his partner of many years, Wally Roberts. The harmonious existence these two men share is shattered, however, when they learn that Wally has tested positive for the HIV virus. From diagnosis to the initial signs of deterioration to the heartbreaking hour when Wally is released from his body's ruined vessel, Heaven's Coastis an intimate chronicle of love, its hardships, and its innumerable gifts. We witness Doty's passage through the deepest phase of grief -- letting his lover go while keeping him firmly alive in memory and heart -- and, eventually beyond, to the slow reawakening of the possibilities of pleasure. Part memoir, part journal, part elegy for a life of rare communication and beauty, Heaven's Coast evinces the same stunning honesty, resplendent descriptive power and rapt attention to the physical landscape that has won Doty's poetry such attention and acclaim.

Heaven's Coast - A Memoir

J'ai déménagé un peu vers la musique pendant que je travaillais ... et puis je me rends compte que je danse. C'est merveilleux, bien que je puisse ressentir à quel point mes muscles sont raides, à quel point je me tiens rigoureusement ... surtout je me déplace prudemment, debout, parce que je sais, à tout moment, je peux être pris en embuscade par écrasant deuil. Vous ne savez jamais quand ça arrive, le mot ou le geste ou un peu de mémoire qui vous a entièrement dissous ... ça arrive tous les jours au début, puis pas pour un jour ou deux, alors il y a une semaine où le chagrin se lave tous les matins, tous les après-midi .

Nous aspirons à nous connecter; Nous craignons que si nous le faisons, notre liberté et notre individualité disparaîtront.

L'intimité, dit le phénoménologue Gaston Bachelard, est la valeur la plus élevée. Je résiste à cette déclaration au début. Qu'en est-il des réalisations artistiques, du courage moral, de l'héroïsme, ou des actes altruistes, ou travaillez dans la cause du changement social? Qu'en est-il de la richesse ou de l'accomplissement? Et pourtant, quelque chose à ce sujet sonne vrai, enfin - que ce que nous voulons, c'est être mis en relation, être à l'intérieur, à l'intérieur. Il est peut-être vrai que rien ne compte plus que cela.

L'amour, je pense, est une passerelle vers le monde, pas une évasion.

Il y a ces heures chanceuses où le monde consent à être transformé en poème.

La poésie est une enquête, pas une expression, de ce que vous savez.

Tout ce qui est beau se produit lorsque le corps

Rien de tel, dit la reine, comme trop de paillettes.

Il est troublant, de perdre la sécurité du familier, même lorsque ce qui est perturbé est une routine ordinaire. Quand j'ai commencé ce poème, j'étais en deuil pour la perte de mon ancien salon de coiffure à Manhattan, et je me demandant l'étrangeté de mon nouveau. Je n'avais aucune idée que le poème pénétrait dans les enfers, ouvrant un sujet plus profond: la force continue de l'ancienne routine de chagrin aide à médier, et mon étrange, pure, je me demande sur ma propre survie. Où est à la maison maintenant? Dans le cadeau contingent, dans lequel tout peut disparaître, et où nous sommes parfois accordés une forme de grâce.

Qu'est-ce que la guérison, mais un changement de perspectives?

Il s'avère qu'être en deuil n'est pas sans rappeler d'être amoureux. Dans les deux états, l'imagination est entièrement occupée par une seule personne. L'aimé habite au cœur du monde, et devient une Rome : les chemins du sentiment mènent tous à lui, tous procèdent de lui. Tout ce qui nous touche semble se rapporter à ce centre : il n'y a pas d'autre vie émotionnelle, pas de lieu en dehors de l'univers du sentiment centré sur sa figure pivot.

Même des histoires tristes sont de la compagnie. Et c'est peut-être pour cela que vous pourriez lire une telle chronique, pour regarder une obscurité compagnon qui n'est pas la vôtre.

Une ambition de la poésie, certainement, est de créer un silence réverbérant dans son sillage, qui signifie plus ou différemment du silence qui a précédé le poème.

Le chagrin ne me semble pas être un choix. Que vous pensiez ou non que le chagrin a de la valeur, vous perdrez ce qui compte pour vous. Le monde vous brisera le cœur. Je pense donc que nous ferions mieux de regarder ce que le deuil pourrait nous offrir. C’est comme ce que Rilke dit à propos du doute de soi: ça ne va pas disparaître, et donc vous devez réfléchir à la façon dont cela pourrait devenir votre allié.

Ici et parti. C'est ce que c'est d'être humain, je pense - être à la fois quelqu'un et personne à la fois, pour tenir une identité particulière dans le monde (nos noms, notre lieu d'origine, nos liens familiaux et affectionnels) et pour ressentir ce ensemble solide des liens aussi capables de dissolution, s'éloignant, à mesure que nous devenons des moments d'attention.

La réinvention physique du monde est sans fin, implacable, fascinante, exhaustive; Rien qui semble solide n'est. Si vous pouviez rester à une petite distance dans le temps, à quel point la réalité physique fluide et changeante serait fluide, tout se précipitant dans une autre forme, voire en béton, même en pierre.

Et puis nous le détendons de ce corps usé avec un baiser, et il est parti comme un murmure, le souffle le plus simple.

Dans le paradis de l'euphonie, le bon poète doit présenter l'enfer. Les paradis brisés sont le seul genre à lire.

Nous apprenons à chérir les mots que les gens nous appellent; nous apprenons à vivre par des mots qui blessent. Nous ne pouvons pas le jeter de côté, donc avec le temps, ils deviennent notre dignité.

Le monde vous brisera le cœur. Le chagrin pourrait être, à certains égards, les longues séquelles de l'amour, le travail interne de savoir, de tenir, de valoriser plus pleinement ce que nous avons perdu.

... la tentative de rendre la complexité visuelle rend les mots difficiles à manier, comme des sacs de sens qui doivent être traînés en place, traînés ici et là, puis ne sont toujours pas précis.

La poésie est ... la promulgation physique d'un processus de connaissance au moyen de la langue.

Parce que l'œuf doré brillait une fois dans mon panier, bien que mon enfance soit devenue une immense feuille d'eau assombrisante, j'étais Noé, et j'étais son arche, et il y avait deux de chaque animal en moi

C'est libérant, de penser qu'il y a toujours un aspect de nous en dehors de la compréhension de la parole, l'étoffe commun du langage.

Ses oeuvres

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