Attention : tout ce que nous imaginons connaître sur Noël est sujet à caution ! Ainsi, saviez-vous que ce bon père Noël est originaire de Turquie et non du pôle Nord ? Que le calendrier de l'Avent tel que nous le connaissons aujourd'hui est l'invention d'une femme au foyer munichoise ? Que Coca-Cola n'a joué aucun rôle dans le costume rouge et blanc du père Noël ? Des interrogations en apparence frivoles mais qui soulèvent de nombreuses questions relevant de l'histoire, de la sociologie, de l'économie, de la géopolitique... Champion de la fausse digression, Mark Forsyth réussit avec une joyeuse érudition le tour de force de préserver la magie de Noël sans rien céder à sa légende ! Né en 1977 à Londres, Mark Forsyth est un étymologiste reconnu doublé d'un irrésistible humoriste. Il est l'auteur aux Editions du Sonneur d'Une brève histoire de l'ivresse et d'Incognita incognita ou le plaisir de trouver ce qu'on ne cherchait pas.

Noël, une histoire de dingues

Par l'auteur d'Incognita, incognita ou le plaisir de trouver ce qu'on ne cherchait pas. Une nouvelles histoire de l'humanité via le prisme de l'ivresse. Un livre érudit et férocement drôle. " Instruire en divertissant, divertir en instruisant ", telle était la devise de la Maison Hetzel à la glorieuse époque de la collection des Voyages extraordinaires de Jules Verne, et telle pourrait être celle du malicieux écrivain Mark Forsyth, qui nous propose un périple érudit à travers les âges et les civilisations sous l'angle de notre relation à l'alcool et à l'ivresse. Les raisons et les manifestations de l'ébriété se sont manifestées différemment au gré des âges et des lieux. Elle peut avoir une origine religieuse tout autant que sexuelle, elle peut asseoir le pouvoir des rois comme apporter un soulagement aux paysans, elle peut être une offrande aux ancêtres ou bien marquer la fin d'une journée de travail, elle peut mener au sommeil aussi bien que déclencher une guerre. Une brève histoire de l'ivresse retrace ainsi l'histoire d'amour qui lie l'humanité à l'alcool, depuis nos aïeuls jusqu'à la Prohibition, en répondant à toutes les questions possibles et imaginables : qu'a bu l'humanité au gré des siècles ? Dans quelles quantités ? Qui buvait au sein d'une société ? Et pourquoi ? En quoi l'alcool a-t-il joué un rôle décisif dans l'évolution de l'espèce humaine ? Ce drôle de livre nous amène à nous interroger sur les différences de consommation d'alcool d'une civilisation à l'autre et brosse ainsi une sorte d'histoire de l'humanité - tout cela sans jamais manquer une occasion de nous faire rire.

Une brève histoire de l'ivresse

" Les meilleures choses sont celles que vous n'auriez jamais su vouloir jusqu'à ce que vous les ayez. Internet prend vos désirs et vous les recrache, consommés. Vous lancez une recherche, vous entrez les mots que vous connaissez, les choses que vous avez déjà à l'esprit, et Internet vous sort un livre, une image ou une notice Wikipédia. Mais c'est tout. C'est ailleurs qu'il faut chercher ce qu'on ne sait pas ne pas savoir. "

Incognita incognita ou le plaisir de trouver ce qu'on ne cherchait pas

Mais Shakespeare n'a jamais bu de café. Ni Jules César, ni Socrate. Alexandre le Grand a conquis la moitié du monde sans même un café au lait pour le remonter le moral. Les pyramides ont été conçues et construites sans une bouffée de caféine. Le café n'a été introduit en Europe qu'en 1615. Les réalisations de l'Antiquité suffisent amplement à intimider l'homme moderne, mais quand on se rend compte qu'ils ont tout fait sans caféine, cela devient presque insupportable.

Quiconque a déjà souscrit une hypothèque ne sera pas surpris d'apprendre que c'est, littéralement, un engagement de mort /.

La poésie est beaucoup plus importante que la vérité et, si vous ne le croyez pas, essayez d'utiliser les deux méthodes pour vous faire baiser.

Un poète n'est pas quelqu'un qui a de grandes pensées. C'est le devoir subalterne du philosophe. Un poète est quelqu'un qui exprime sa pensée, aussi banale soit-elle, de façon exquise. C'est la seule et unique différence entre le poète et tout le monde.

Si vous devez utiliser le produit d'Alexander Graham Bell, c'est-à-dire que le ventilateur, vous devriez, dans toute courtoisie, l'utiliser comme il aurait souhaité; Et le Dr Bell a insisté sur le fait que tous les appels téléphoniques devraient commencer par les mots «Ahoy, Ahoy». Personne ne sait pourquoi il a insisté pour cela - il n'avait aucun lien avec la Marine - mais insiste sur le fait qu'il l'a fait et a commencé chaque appel téléphonique de cette façon. Personne d'autre ne l'a fait, et c'est à la suggestion de son grand rival Edison que les gens ont pris à dire «bonjour». Cela semble injuste.

Le problème avec l'alphabet est qu'il n'a aucun rapport avec quoi que ce soit, et lorsque les mots sont disposés par ordre alphabétique, ils sont inutilement séparés. Dans l'OED, par exemple, les Aardvarks sont à 19 volumes du zoo, les yachts sont à 18 volumes de la plage et le vin est à 17 volumes du tire-bouchon le plus proche.

La curiosité a peut-être tué le chat, mais c'est le fabricant de saucisses qui a éliminé le corps.

Les œufs sont si familiers pour nous, cependant, qu'au XVIIIe siècle, ils ont été appelés pets de caquetage, sur la base que les poulets caquetaient tout le temps et les œufs sont sortis de l'arrière.

La réalité change beaucoup plus les mots que les mots ne peuvent jamais changer la réalité.

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