Il est constamment fait appel, dans les discours juridique et politique contemporains, à la notion de droits en France, aux Etats-Unis et en beaucoup d'autres lieux. Pourquoi ? Comment faire sens de ces usages ? Quel rôle exact cette notion joue-t-elle dans le fonctionnement réel du droit positif et comment aide-t-elle à l'analyser ? Martha Minow et Robert M. Cover, dans les deux textes traduits dans cet ouvrage, invitent à reprendre la réflexion sur ces sujets.

Contribution à la réflexion sur les droits

Il est constamment fait appel, dans le discours juridique et politique contemporains, à la notion de droits en France, aux Etats-Unis et en beaucoup d'autres lieux. Pourquoi ? Comment faire sens de ces usages ? Quel rôle exact cette notion joue-t-elle dans le fonctionnement réel du droit positif et comment aide-t-elle à l'analyser ? Martha Minow et Robert M. Cover, dans les deux textes traduits dans cet ouvrage, invitent à reprendre la réflexion sur ces sujets.

Dans Je ne suis pas raciste, mais ..., Lawrence Blum offre des réponses à notre temps sur ce qu'est la race, qui est raciste, et des moyens pour les gens de parler des caractéristiques racialisées de notre société sans tomber dans les noms ou défensive. Avec une clarté morale et analytique exemplaire, Blum propose des éducateurs, des étudiants, des avocats, des juges, des dirigeants et des outils de citoyens pour construire une nation d'égalité, de comité et de respect pour chaque personne.

Je pense que la frustration reflète malheureusement une véritable rupture des partis politiques eux-mêmes, ce qui est fascinant parce que notre constitution ne prévoyait pas les partis politiques. Ils ne sont même pas écrits dans la Constitution, il n'y a pas de directives. Lorsque nous regardons les processus arcaniques de sélection des délégués dans les primaires et les caucus, ce n'est pas dans la Constitution. Tout cela est créé après la Constitution. Et pourtant, je pense que nous sommes au milieu de tensions entre et au sein des partis politiques. Ils ne fonctionnent pas aussi bien.

Mettons-le en perspective à la Cour suprême des États-Unis, qui entend peut-être 60 affaires par an, la plupart des affaires sont résolues sans trop de conteste. Les 10 ou 15 qui sont controversés que nous connaissons tous, et nous entendons parler. Les tribunaux fédéraux n'entendent qu'un petit ruban des affaires qui vont devant les tribunaux dans ce pays. La plupart des affaires se trouvent devant les tribunaux d'État. Et la plupart des questions juridiques ne vont jamais devant les tribunaux. Ainsi, le système juridique n'est en fait pas en danger. Dans le même temps, l'accès au droit est en danger.

Je pense que le problème est que si nous excluons une justice publique, alors nous avons coupé le cycle vertueux représenté par la loi, où il y a des décisions publiques qui dissuadent ensuite la faute à l'avenir. Nous devons avoir les deux. Nous devons avoir des systèmes de litiges privés, et nous devons avoir des systèmes de litiges publics.

À l'ère de la technologie moderne, les gens pourraient simplement voter sur leurs téléphones pour ce qu'ils veulent être des juges. Nous pourrions modifier toutes les façons dont nous sélectionnons nos leaders, avec l'avènement de la technologie moderne. Nous ne l'avons pas fait. Cela nous a en fait servi assez bien. La nôtre est la constitution constitutionnelle et la plus durable dans le monde. Pour le moment, je pense que c'est tendu. Cela montre les souches de la politique et une frustration.

La Constitution des États-Unis établit la politique directement dans le processus de sélection des juges fédéraux. Cette troisième branche, le pouvoir judiciaire, est conçue pour avoir une vue plus longue. Avoir des individus plus isolés de la politique. Ils ne sont pas élus directement. Ils sont nommés à vie. Ainsi, la politique entre, mais c'est aussi contrôlé. Et si vous contournez ce processus, je ne sais pas ce que nous faisons.

Vous pensez à l'engagement de l'allégeance, «Liberté et justice pour tous». C'est au cœur de la croyance américaine. La création de la Corporation des services juridiques était une reconnaissance que les personnes à faible revenu ont du mal à pouvoir se permettre un avocat.

Je dois être honnête et dire que les membres des deux partis politiques ont contribué à la dégitimisation du processus. Même le président Barack Obama lorsqu'il était sénateur, y a contribué, dans le sens de voter contre un individu bien qualifié parce qu'il n'était pas d'accord avec le point de vue. Encore une fois, c'est la prérogative des sénateurs. Ils sont autorisés à exprimer leur point de vue sur une base.

Traitez uniquement le fait fondamental: nous n'aurons jamais assez d'argent pour les avocats pour les pauvres. Ainsi, l'une de nos principales initiatives a été de développer de nouvelles technologies qui peuvent aider les personnes sans avocat à naviguer dans le système juridique et aider à trier les cas qui doivent vraiment avoir un avocat de ceux où une personne avec de l'aide en ligne peut être en mesure de gérer par lui-même.

Je vois, de mon point de vue en tant que vice-président de la Corporation des services juridiques, une crise grave qui se déroule dans ce pays. Quatre-vingt pour cent des personnes à faible revenu n'ont pas accès au système de justice civile, ce qui signifie tout sauf le droit pénal.

C'est un moment vraiment triste. Lorsque les gens d'une démocratie ont peur d'avoir la conversation, car cela pourrait en fait conduire à une conclusion qu'ils n'aiment pas, par opposition à dire, ayons la conversation, et apprenons, et, vous savez, laissez-moi essayer d'essayer Pour vous persuader, et si je ne vous persuadis pas, alors vous essayez de me persuader. C'est ce que nous espérons.

Je pense que nous voyons certaines villes qui ont développé des ordonnances salariales. Je pense que nous voyons quelques efforts pour réellement exercer des restrictions réelles sur les comportements sans scrupules par les créanciers. Je pense que l'agence de financement des consommateurs reflète une réaction politique aux abus derrière la catastrophe financière. J'espère que le système continuera de réagir.

Que les personnes à faible revenu soient confrontées à l'accès aux avantages des vétérans, ou à l'ordre de protection pour se prémunir contre la violence domestique, ou un moyen de se prémunir contre la perte de leur maison en raison de la forclusion et des comportements sans scrupules par les prestataires d'hypothèques, il n'y a aucun moyen qu'ils puissent se permettre leurs moyens se permettre leurs moyen un avocat. Et c'est un problème sérieux. Parce que cela érode le respect du droit, il érode les perspectives de justice.

Obama n'est pas seulement un orateur puissant, mais un penseur engagé dans les idées de son pays et de son âge - cet argument de l'historien James Kloppenberg devrait donc fasciner quiconque intéressé par la politique américaine ou comment les idées façonnent la vie publique. Le traçage des influences de la famille, de l'éducation et des expériences de travail d'Obama sur ses idées, Reading Obama localise un individu unique dans les courants transversaux de la démocratie américaine et des combats continus sur les idéaux américains.

Bien sûr, aux États-Unis, environ la moitié des États élisent leurs juges, et c'est une implication encore plus directe dans la politique. Mais je pense que ce n'est pas la même chose que les élections de nombreux autres candidats. Je pense que les gens qui se présentent pour le pouvoir judiciaire sont très prudents pour indiquer qu'ils adhèrent à l'état de droit.

Deanell Tacha et moi avons décidé d'écrire un éditorial, car nous avons tous deux des expériences dans les pays où l'état de droit n'est pas fort. Euh, où il y a une guerre civile. Là où il y a un trouble. Et, cela, il nous a semblé importants de souligner qu'il s'agit d'un trésor, de notre état de droit, de notre système judiciaire indépendant de la politique, et c'est en danger.

Je comprends la politique de la situation, je pense que de nombreux membres républicains du Sénat croient que, sortez le déménagement du vote. Ils peuvent indiquer qu'ils sont forts pour leur base. Mais la Constitution est assez claire. Le président Donald Trump doit nommer quelqu'un. Le Sénat peut choisir de désapprouver. Il n'y a rien dans leur constitution qui indique les motifs sur lesquels ils doivent voter. Mais pour refuser même de rencontrer l'individu, ou de faire avancer le processus, c'est juste une politique pure.

L'un des paradoxes des sociétés libérales découle de l'engagement envers la tolérance. Une société déterminée à respecter les points de vue et les coutumes de diverses personnes au sein d'une société pluraliste rencontre inévitablement ce défi: tolérerez-vous ceux qui eux-mêmes n'acceptent pas de respecter les points de vue ou les coutumes des autres? Paradoxalement, l'engagement libéral envers la tolérance exige, à un moment donné, l'intolérance à ceux qui rejetteraient cet engagement.

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