Martin Schulz, né le 20 décembre 1955 à Eschweiler, est un homme politique allemand.
Membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), il est député européen de 1994 à 2017. Il est élu en 2004 à la tête du groupe du Parti socialiste européen (PSE), ensuite rebaptisé Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D). Conformément à un accord avec les conservateurs, il est élu en 2012 président du Parlement européen. Réélu en 2014, il quitte cette fonction en 2017.
Dans la foulée, il est élu président fédéral du SPD, qu'il conduit aux élections fédérales allemandes de 2017. Affaibli par le score historiquement bas obtenu par son parti à ces élections, il renonce à intégrer un gouvernement de grande coalition et démissionne de la présidence fédérale du SPD en février 2018.

Avoir un endroit où vivre est un droit fondamental et l'État doit établir un cadre qui garantit que les appartements sont abordables.

J'espère toujours que le système américain de chèques et de contrepoids empêchera finalement cet homme, Donald Trump, avec son style politique erratique, de mettre en danger notre architecture de sécurité européenne.

[Recep Tayyip] Erdogan est un adepte de la realpolitik. Il sait que les relations internationales ne se construisent pas sur la force d'exigences unilatérales, mais sur des solutions qui sont dans l'intérêt de tous.

Je connais les problèmes des gens: les problèmes de ceux qui travaillent dur, qui doivent s'éloigner. Les couples qui ont deux revenus mais qui peuvent néanmoins couvrir leur loyer. Les gens qui sont coincés dans la circulation sur le chemin du travail. Les gens qui doivent attendre en vain un train pour venir juste comme ils sont censés prendre leurs enfants de la garderie. Je peux dire avec une conscience claire à ces gens: je comprends vos problèmes. Et je ferai tout ce que je peux pour les diminuer.

Si la coopération entre les gouvernements était le concept supérieur des progrès en Europe, je serais immédiatement à bord. Mais le problème est que la coopération ne fonctionne pas.

Si nous voulons renforcer l'UE, alors nous avons besoin de toute urgence d'une approche à deux volets. Premièrement, nous pouvons économiser beaucoup d'argent si nous passons enfin à exploiter les effets de la synergie dans les dépenses militaires. Les structures parallèles des armées individuelles restent bien trop coûteuses, et nous pourrions économiser beaucoup en effectuant des achats conjoints. Deuxièmement, nous ne pouvons pas seulement penser en termes de logique militaire conventionnelle, mais nous devons plutôt être bien mieux préparés à contrecarrer les cyberattaques. Plus important encore, nous ne pouvons plus permettre à l'UE de s'enliser dans de petits détails.

Les principes du SPD sont restés les mêmes depuis 150 ans: démocratie, dignité humaine, justice et inclusion. Nous ne changerons jamais ces principes.

Si nous voulons créer de nouvelles règles de mondialisation, nous ne pouvons pas simplement penser en termes d'État national. L'État-nation a longtemps offert une protection. Mais cela souffre du fait que de nombreux citoyens craignent de plus en plus de ne plus les protéger: la menace du terrorisme transnational augmente. Les règles de la liberté de mouvement en Europe facilitent le déversement social. Quelle que soit la composition du prochain gouvernement, il doit avoir des idées claires sur la façon de surmonter le manque de direction des dernières années.

La chef de la CDU Angela Merkel a essayé depuis des années de servir deux parties: l'équipe conservatrice en tenant son abonnement à la fête de la CDU. Mais en même temps, elle agit comme si elle était également sociale-démocrate. Je n'ai pas cette nature à tête d'hydratage. En fin de compte, les gens voteront pour l'original social-démocrate.

Je crois que les gens devraient avoir l'occasion d'avoir une plus grande influence sur la politique avec leurs idées. Nous avons besoin d'une nouvelle impulsion pour le renouvellement.

Nous avons besoin d'un renouvellement complet du système de soins infirmiers en Allemagne et rapidement. Le système médical à deux niveaux doit être aboli. Les patients atteints d'assurance maladie publique attendent des mois pour être vus par un médecin spécialisé, tandis que les médecins accordent de plus en plus la priorité aux patients assurés en privé. C'est inacceptable. Nous avons également besoin d'une révolution éducative. Médecine, soins infirmiers, éducation: l'Allemagne n'est pas un pays moderne en ce qui concerne ces trois domaines. Nous devons adapter nos politiques à la réalité sociale. Ce sont des projets qui peuvent éveiller l'Allemagne hors de sa torpeur.

Je suis pleinement conscient que ma vision d'un parlement bicaméral européen ne peut pas être mise en œuvre demain. Je ne suis pas non plus fanatique de l'intégration.

La tentative de Mme Merkel de se présenter en tant que social-démocrate a été une décision intelligente. Mais cela ne fonctionne plus. Les divisions entre la CDU et la CSU sont tout simplement devenues trop grandes pour cela.

Nous avons besoin d'une politique fiscale européenne commune qui ferme ces lacunes fiscales. Nous avons besoin d'une politique sociale européenne commune qui empêche le déversement social. Nous avons besoin d'une sécurisation efficace de nos frontières externes et d'une manière intelligente de lutter contre le terrorisme. Agir en tant qu'État dans un cadre national ne suffit plus. La chancelière allemande n'a pas complètement réussi à transmettre cela tout au long de ses années au pouvoir. Nous avons besoin d'un redémarrage pour l'Europe.

Les référendums ont toujours constitué une menace en ce qui concerne la politique de l'UE, car la politique de l'UE est compliquée. Ce sont une opportunité pour ceux de tous les camps politiques qui aiment simplifier les choses.

Les dirigeants politiques doivent formuler des objectifs à long terme de l'UE qui montrent: oui, nous voulons rester ensemble.

Dans la vie politique, il est extrêmement difficile de rester fidèle à une amitié lorsque des constellations de pouvoir ou d'intérêts sont sur le chemin.

Donald Trump se retire de l'accord sur le climat de Paris parce qu'il veut réduire les normes environnementales pour les produits américains et fabriquer plus à moindre coût. Son raisonnement est assez simple, mais très à courte vue. Il ne réussira pas parce que, ce faisant, Trump manque une occasion en or de moderniser l'industrie américaine.

Je suis strictement contre les réductions de la période budgétaire actuelle pour des choses telles que le financement de la recherche et les investissements en réaction au Brexit. Je pense que nous pouvons faire un excellent travail pour expliquer cela au peuple allemand.

Il est inutile de pleurnicher sur les opportunités manquées.

Pour beaucoup de gens, la politique à Bruxelles et à Strasbourg pourrait tout aussi bien se produire sur une autre planète.

Vous pouvez être sûr de ne pas expérimenter avec des termes de droite.

Je ne suis pas populiste. Mais j'essaie de présenter des problèmes compliqués de telle manière que les gens savent où je suis.

Pour la social-démocratie allemande, l'Europe est vitale pour l'intérêt national.

Mon inquiétude est que Donald Trump puisse inspirer des copies, également en Europe. C'est pourquoi j'espère que Hillary Clinton gagnera.

Vous ne pouvez pas toujours exiger la solidarité des autres et ensuite refuser de le montrer vous-même.

Si vous dites à l'avance, il y aura un candidat principal et que cela ne compte pas plus tard, alors ce sera un événement très problématique dans une démocratie.

Je crois qu'il est mal de donner à Moscou une remise sur les sanctions ukrainiennes à cause de la Syrie.

La question de l'équité sociétale est toujours pertinente.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Schulz

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