Quin est licencié de la maison d'édition new-yorkaise où il travaille depuis de longues années. Il est accusé par plusieurs femmes de conduite " inappropriée ". Pourtant, il peine à comprendre ce qu'on lui reproche. 

Margot est sa meilleure amie. Si elle approuve la punition infligée à Quin, elle ne peut s'empêcher d'y voir une sorte d'injustice. Au fond, que désirons-nous vraiment, et pourquoi ? Qu'est-ce que le consentement ? 

Dans ce récit percutant à deux voix, c'est toute l'ambiguïté de nos comportements qui se révèle, cette zone grise à laquelle seuls les écrivains ont accès. Car rien ne les oblige, eux, à juger leurs personnages. 

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marguerite Capelle.

Faites-moi plaisir

Dans les années 80, Alison a connu son heure de gloire comme mannequin à New York. Mais le rêve a tourné court et s'est transformé en ballade de la dépendance. La drogue, l'argent facile et les succès éphémères l'ont détruite. Vingt ans plus tard, Alison subsiste à New York en faisant quelques heures de ménage chez un ancien amant. Elle replonge dans le tourbillon de ses souvenirs. L'enfance, les relations avec son père, l'amitié rédemptrice avec l'excentrique Veronica, morte du sida... Tout revient, tout s'entremêle. Alison nous entraîne à sa suite dans ce "conte de fées pour adultes" brillant et pervers.

Veronica

Dans les années 80, Alison a connu son heure de gloire comme mannequin à New York. Mais le rêve a tourné court et s'est transformé en ballade de la dépendance. La drogue, l'argent facile et les succès éphémères l'ont détruite. 

Vingt ans plus tard, Alison subsiste à New York en faisant quelques heures de ménage chez un ancien amant. Elle replonge dans le tourbillon de ses souvenirs. L'enfance, les relations avec son père, l'amitié rédemptrice avec l'excentrique Veronica, morte du SIDA... Tout revient, tout s'entremêle. Alison nous entraîne à sa suite dans ce " conte de fées pour adultes " brillant et pervers. 

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Suzanne V. Mayoux

Quin est licencié de la maison d'édition new-yorkaise où il travaille depuis de longues années. Il est accusé par plusieurs femmes de conduite « inappropriée ». Pourtant, il peine à comprendre ce qu'on lui reproche.

Margot est sa meilleure amie. Si elle approuve la punition infligée à Quin, elle ne peut s'empêcher d'y voir une sorte d'injustice. Au fond, que désirons-nous vraiment, et pourquoi ? Qu'est-ce que le consentement ?

Dans ce récit percutant à deux voix, c'est toute l'ambiguïté de nos comportements qui se révèle, cette zone grise à laquelle seuls les écrivains ont accès. Car rien ne les oblige, eux, à juger leurs personnages.

Un homme et une femme se rencontrent dans un avion. La conversation tourne à la confidence, voire à l'aveu. Un père découvre qu'il ne comprendra jamais sa fille, tout comme son propre père était resté pour lui une énigme. Un soldat à peine revenu d'Irak cherche obstinément son chien : la nuit, il traverse les champs l'arme au poing, se protégeant ainsi d'ennemis imaginaires. D'une écriture précise, Mary Gaitskill met à nu le malaise latent dans chaque situation, la tension sexuelle, la domination sociale qui affleurent sous le vernis de l'apparence. "Pensée et émotion, chair et flux électrique" se mêlent dans ce recueil de neuf nouvelles. Proche de Joyce Carol Oates ou de Joan Didion, son style incisif révèle des personnages en équilibre instable, qui tentent de négocier avec leurs failles.

La faille

Mary Gaitskill (née le 11 novembre 1954) est une écrivaine américaine. En 2020, Gaitskill est professeure invitée de littérature au Claremont McKenna College (en).
Elle a notamment publié dans The New Yorker, Harper's Magazine, Esquire, The Best American Short Stories (en) (1993, 2006, 2012, 2020) et  The O. Henry Prize Stories (1998, 2008).

Trois écrivains ensemble seraient un cauchemar de conscience de soi obstruction.

C'est bizarre: j'ai essayé de comprendre pourquoi les gens sont à Trump. Je ne pense vraiment pas que je peux. Je ne pense pas que ce soit aussi simple que le racisme. Je pense qu'il y a une crainte que les blancs aient, même s'ils n'ont pas un désir vicieux de faire du mal aux Noirs, ils craignent de perdre leur première place.

Après avoir regardé la télévision, je jouerais en quelque sorte le rôle ou l'image dans une émission de télévision ou quelque chose comme ça. Cela a peut-être toujours été vrai pour un certain type d'enfant, avant même avant la télévision, mais je pense que cela a été amplifié à un niveau fou.

Dani a dit que cette femme, avec qui elle vivait depuis deux ans, ne l'avait jamais connue. «J'ai l'impression que les gens acceptent la première chose que je leur montre», a-t-elle dit, «et c'est tout ce que je suis pour eux.

Dans les rares occasions où ma mère s'est parfumé, elle sortait, et j'ai donc rarement senti ces parfums spéciaux de près sur son corps, sauf pendant les baisers au revoir.

Quelqu'un m'a dit un jour: «Si vous voulez être compris, n'écrivez pas de fiction».

Je pense qu'une femme qui commet l'adultère n'est pas sympathique dans notre culture - ou dans de nombreuses cultures, avouons-le.

Je n'aimais pas les chevaux quand j'étais enfant.

Je peux être très dans ma tête, mais je ne fais pas autant confiance à ma tête. Ma tête est folle. Ma tête se parlera toute la journée et toute la nuit si je le laisse. Et mon cœur est moins fou, mais c'est un peu comme un enfant surexcité. Je ne fais pas autant confiance à mon cœur. Mon corps est comme un bon cheval. Je fais confiance à mon corps.

Bien sûr, il y a quelque chose là-bas; Malheureusement, il y a toujours quelque chose «là-bas». Quelque chose que vous serez désolé que vous ayez vu.

Vous ne pouvez pas dire à un jeune de 18 ans de garder le bas et d'éteindre Britney Spears ou quoi que ce soit qu'il écoute.

L'adultère, c'est comme ça, c'est comme ça, et c'est exactement ce que tu es censé faire. C'est comme tricher au Monopoly. Pour moi, cela ne s'applique tout simplement pas aux relations humaines. Je veux dire, j'utilise parfois ce mot parce que c'est juste et que tout le monde sait ce qu'il veut dire, mais je trouve que c'est un mot très irritant.

L'art d'intégrer l'ego et l'impulsion pour l'empathie dans un appel et une réponse dynamiques.

Tout le monde dit que «Anna Karenina» concerne le désir individuel contre la société, mais je pense en fait que l'inverse est plus fort: la façon dont les forces sociétales limitent l'expression de l'individu.

J'ai trouvé le monde extraordinairement étrange, après avoir quitté la maison à 15 ans.

Je pense qu'avec la prolifération des programmes d'écriture, les gens ont tendance à oublier que vous devez également vous habituer à travailler seul et vous devez être votre propre soutien.

Les histoires imitent la vie comme certains insectes imitent les feuilles et les brindilles.

Parfois, je décide que je ne veux pas écrire parce que ce n'est pas la chose pour moi de faire à ce moment-là, et je vais faire autre chose.

Je me souviens du moment où j'ai dit: «Je ne pense pas que vous vous aimez. Vous devez apprendre à vous aimer.

Je ne voulais pas continuer à me forcer à broyer le livre après le livre.

La première personne à faire exploser ma conscience de la mode était une fille de 14 ans nommée Sandrine. Elle était la plus belle humaine que j'aie jamais vue.

J'avais une forte conviction qu'il y avait quelque chose dans le monde qui était merveilleux.

J'ai adoré lire et lire tout ce qui existait mon intérêt, que ce soit en dessous de mon âge ou au-dessus, même si je pouvais à peine le comprendre.

Mes premiers et les plus forts souvenirs sur le parfum viennent de l'enfance, de ma mère, et ils sont un mélange complexe de son moi privé et public.

Mon ambition était de vivre comme de la musique.

J'ai remarqué que les femmes de mon âge et un peu plus jeunes, entre 35 et 50 ans, disant: «Qui voudrait amener les enfants dans un monde comme celui-ci? Ou: «Je ne veux pas passer ma vie de cette façon. Je veux faire mes œuvres. Et ils le disent très sans vergogne.

Je suis devenu très conscient de l'importance de me connecter avec les enfants - peut-être pour les enfants, s'ils sont d'humeur pour cela - mais certainement pour les adultes.

La dure vérité est qu'il y a des gens qui croient qu'ils sont des écrivains et qui y travaillent dur et qui sont sincères à ce sujet, mais ils ne le font pas. Vous devez vous préparer à cette possibilité.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mary_Gaitskill

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