Masha Gessen
@mashaGessen
Je n'ai pas beaucoup d'espoir pour la Russie quand Poutine part, car je pense que le type de dommages qui a été fait à ce pays n'a pas été compris. Nous n'avons jamais vu un pays qui a été aussi battu.
Masha Gessen
Masha Gessen est une personnalité russo-américaine, née le 13 janvier 1967 à Moscou et exerçant les professions de journaliste et d'écrivain. Vivant aux États-Unis avec sa famille pendant son adolescence, Gessen retourne en Russie en 1996 et y travaille comme journaliste ouvertement LGBT, devenant de plus en plus critique envers le gouvernement de Vladimir Poutine. Gessen écrit plusieurs livres, dont Poutine : l'homme sans visage (en). En 2013, Gessen quitte la Russie pour retourner à New York après la mise en application de la loi sur l'interdiction législative de la propagande homosexuelle en Russie. S'identifiant comme non binaire et trans, Masha Gessen est une personnalité LGBT emblématique en Russie.
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@mashaGessen
Je n'ai pas beaucoup d'espoir pour la Russie quand Poutine part, car je pense que le type de dommages qui a été fait à ce pays n'a pas été compris. Nous n'avons jamais vu un pays qui a été aussi battu.
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Pussy Riot a certainement changé les hypothèses de certaines personnes sur le rôle de l'art politique et la relation entre l'intelligentsia et l'église. C'est beaucoup à faire dans une performance de quarante secondes.
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La Russie, au début du 21e siècle, du moins dans ses grandes villes, ressemblait beaucoup aux États-Unis au début des années 1990: être gay n'était plus criminel ou honteux, mais ce n'était toujours pas un sujet de conversation polie ou de discussion publique .
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Le système soviétique de propagande et de censure n'existait pas tant dans le but de diffuser un message particulier que dans le but de rendre l'apprentissage impossible, de remplacer les faits par la bouillie et de remettre à l'état sans visage un monopole sur la définition d'une réalité en constante évolution.
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La plupart des Russes vivaient en fait beaucoup mieux à la fin des années 1990 qu'au début des années 1990. La plupart des Russes ne confrontaient plus les pénuries alimentaires.
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La chose la plus difficile et, à certains égards, la chose la plus gratifiante que j'aie jamais vécue a été d'émigrer à l'adolescence.