Maurice Druon
@mauriceDruon
J'adore l'anglais, même si je l'appelle maintenant «anglo-américain» parce que nous ne parlons plus de l'anglais britannique en raison de la mondialisation et du pouvoir économique de l'Amérique.
Maurice Druon
Maurice Druon, né le 23 avril 1918 à Paris où il est mort le 14 avril 2009, neveu de Joseph Kessel, est un écrivain, historien et homme politique français, particulièrement connu comme auteur avec son oncle des paroles du Chant des Partisans. Fils naturel de Lazare Kessel (mort en 1920), il porte deux patronymes avant de recevoir celui de « Druon » en 1926. À la fin des années 1930, il devient très proche de Joseph Kessel et de sa compagne, la chanteuse Germaine Sablon. Très tôt résistants après le désastre de 1940, ils quittent tous trois la France pour Londres (via Barcelone et Lisbonne) après l'invasion de la zone libre par les Allemands (novembre 1942). À Londres, il est attaché au programme « Honneur et Patrie » de la BBC. À l'instigation d'Emmanuel d'Astier de La Vigerie, qui souhaite un hymne pour la Résistance, lui et Joseph Kessel rédigent en mai 1943 les paroles du Chant des partisans, sur la musique d'une chanson russe d'Anna Marly. Après la guerre, il devient un homme de lettres à succès avec Les Grandes Familles (prix Goncourt 1948) et la saga des Rois maudits, roman historique en sept tomes publiés entre 1955 et 1977, que l'adaptation télévisée fait connaître à un très large public. Il est l'auteur de nombreuses autres œuvres, comme Tistou les pouces verts, en 1957, un conte pour la jeunesse, ainsi que des pièces de théâtre et des essais. Il est élu à l'Académie française en 1966, à quarante-huit ans, et en devient secrétaire perpétuel de 1985 à 1999. Druon s'affirme également dans le domaine politique. Gaulliste aux prises de position conservatrices, il est ministre des Affaires culturelles en 1973-1974, sous la présidence de Georges Pompidou.
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@mauriceDruon
J'adore l'anglais, même si je l'appelle maintenant «anglo-américain» parce que nous ne parlons plus de l'anglais britannique en raison de la mondialisation et du pouvoir économique de l'Amérique.
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Chaque acte injuste, même engagé pour une cause juste, porte sa malédiction avec elle.
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J'ai vécu la vie des Londoniens - et de là vient mon immense gratitude et mon attachement profond avec le peuple britannique. Je ne pense pas qu'il y ait jamais eu un peuple dans le monde qui a affiché un héroïsme aussi discret, aussi banal et universel.
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L'histoire est semée de mots dont on dit qu'ils ont fait fortune !
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L'amour n'est pas seulement une flamme, c'est une forge. Aimer, c'est brûler, certes ; c'est se consumer l'un l'autre, mais pour bâtir ensemble.
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En fait qu'est-ce que le pouvoir ? C'est la réponse à la volonté de chaque individu d'être premier, irremplaçable et constamment prioritaire.
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Penser que le monde est sans ordonnance divine ne paraît pas possible.
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Un grand médecin est d'abord un guérisseur qui d'autre part a appris la médecine.
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Jeunesse, n'oublie pas qu'ils avaient ton âge, ceux qui tombèrent pour que tu naisses libre. Et n'oublie pas que la liberté ne mourra jamais tant qu'il y aura des hommes et des femmes capables de mourir pour elle.
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Pour la grande, l'immense majorité des créateurs, il y a une volonté évidente de se survivre, ou de faire survivre ce que l'on a devant soi.
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J'aime l'anglais. Je l'ai appris des discours de Winston Churchill.
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L'idéologie socialiste fait que la France va en pot et la langue française avec elle.
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Il en est des défauts comme des phares des automobiles : seuls ceux des autres nous aveuglent.
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Tout homme qui exerce un art, et quel que soit cet art, et même tout homme qui acquiert une oeuvre d'art, cherche à prolonger sa durée biologique, à se rattacher au passé et à se projeter dans l'avenir.
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Le style est l'expression de la pensée.
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Le pouvoir, de même que l'amour, l'art ou la découverte, prend ses racines dans la mort.
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Le fractionnement du pouvoir est la plus sûre manière d'en empêcher l'abus.
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L'Italien est la langue de la chanson. L'allemand est bon pour la philosophie et l'anglais pour la poésie. Le français est le meilleur en précision; Il a une rigueur.
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L'anarchie est aussi détestable dans la grammaire que dans la société.
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Les Français ne respectent plus leur langue, parce qu'ils ne s'aiment plus et, ne s'aiment plus, ils n'aiment plus ce qui était l'instrument de leur gloire - leur langue.
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La haine est un lien très fort qui laisse, en se rompant, quelque mélancolie.
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Les hommes politiques mesurent leur pouvoir au nombre des faveurs qu'on vient leur demander.
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Il n'y a pas d'oeuvres populaires destinées à un public spécifique, peu ou moyennement cultivé. Les oeuvres populaires doivent s'adresser à tous les publics et être assez accessibles pour être reçues par tous.
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Le nombre est le mot mais n'est pas l'énoncé, il est de l'onde et de la lumière, bien que personne ne le voit, c'est du rythme et de la musique, bien que personne ne l'entende. Ses variations sont illimitées et pourtant elle est immuable. Chaque forme de vie est une réverbération particulière du nombre.
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Le pouvoir corrompt rapidement ceux qui s'en saisissent sans y être poussés, avant tout, par le souci du bien public.
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On ne rencontre guère, pour se déclarer satisfaits du pouvoir, que ceux qui y participent.
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Les honneurs sans le pouvoir sont les pierres tombales de nos ambitions.
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Il n'y a d'intérêt à vivre que si on se dévoue pour des choses qui vous dépassent. Ne se consacrer qu'à sa propre personne serait terriblement décevant.
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C'est toujours sur une démission collective que les tyrans fondent leur puissance.
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Hélas ! En amour, il ne suffit pas d'avoir les mêmes désirs ; faut-il encore les exprimer au même moment !