Anversois toute sa vie durant, Elskamp (1862-1931) a fréquenté grâce à son ami Van de Velde les grands peintres de la fin du XIX? siècle (Bonnard, Seurat, notamment), ainsi que Mallarmé, Maeterlinck et Verlaine. Collectionneur d'instruments de marine et d'astronomie, inventeur d'un thermomètre, sachant lui-même fort bien dessiner - il illustrera certains de ses recueils -, Elskamp reçoit aussi bien les influences du folklore flamand que celles dues à sa fréquentation des grandes spiritualités chrétiennes et orientales, voire de l'ésotérisme fin de siècle.

La Chanson de la rue Saint-Paul

Ultime état du travail poétique de Max Elskamp, Ef ? gies fut écrit en 1924, alors que le poète entrait dans la folie dont il devait rester prisonnier jusqu'à sa mort.

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