Voici des petits paysans qui entendaient rester à la terre et des militants que l'époque appelait révolutionnaires : ils étaient faits pour se rencontrer. Voici donc un roman d'aventures politiques à la campagne dans les années 1970. Il s'y passe des choses inouïes : une vente directe et prolongée pensée comme l'affaire d'un peuple qui fait fi des obstacles dressés entre la ville et la campagne ; une entraide estivale conçue comme une entreprise de sauvetage de tous les petits. Et voici surtout deux groupes de personnages qui, disposant de leurs propres interrogations, cherchent leurs atomes crochus. Voici donc des discussions serrées, une pensée commune qui se cherche, et pas mal d'éclats de rire car la dureté des choses n'allait pas sans la franche rigolade. A des lieues du populisme rural, la langue du roman porte cette découverte réciproque, qui est le coeur de cette histoire.

Consolation à l'adresse des malheureux qui n'ont pas connu l'été de l'entraide à Saint-Lutin

Dans une petite usine située dans un coin de France, dans les années soixante-dix, des ouvriers qualifiés travaillent mais aussi échangent entre eux, évoquant leur quotidien et tout ce qui fait la vie ordinaire de ce type d'usine : routine, tyrannie des chefs, franche rigolade, accident, grève syndicale. La langue ici déployée, alliant humour et sévérité, tient à distance la tradition ouvriériste en même temps que se révèlent d'authentiques personnages inscrits dans un monde, un temps, qui n'existent plus. Les portes de l'usine sont ouvertes. La visite peut commencer.

Usinage

Naviguant entre le « je » et le « nous », ce livre dispose quelques histoires imbriquées. Un gardien de musée s'inquiète pour de vieilles choses, des jeunesses militantes courent les rues et les usines, des vieilles dames d'autrefois ne disent pas tout, oncles et tantes ne sont pas en reste. Et puis, père et fils sont en pourparlers. Car il y a surtout, au coeur du roman, l'écart sensible où s'éprouve le lien entre deux générations : celle de la Résistance et celle de 1968.

Ecart Sensible  Roman

Naviguant entre le "je" et le "nous", ce livre dispose quelques histoires imbriquées. Un gardien de musée s'inquiète pour de vieilles choses, des jeunesses militantes courent les rues et les usines, des vieilles dames d'autrefois ne disent pas tout, oncles et tantes ne sont pas en reste. Et puis, père et fils sont en pourparlers. Car il y a surtout, au coeur du roman, l'écart sensible où s'éprouve le lien entre deux générations : celle de la Résistance et celle de 1968.

L'écart sensible

Fruit d'une expérience militante, cet ouvrage cherche à saisir la conscience politique dans les campagnes entre 1870 et 1984. Il analyse, de l'intérieur, les modes de pensée des paysans à travers les grandes catégories politiques déterminantes dans ces années : Nation, classes, République. La subjectivité paysanne sert donc de point d'appui à l'étude de l'économie et de l'Etat dans leurs transformations durant cette période. Une double approche structure ce travail : enquêtes auprès de paysans pauvres (catégorie aujourd'hui disparue) bataillant contre leur élimination - investigation anthropologique. L'autre regard est proprement historique et va de la Commune et des débuts de la Troisième République jusqu'à la nouvelle politique agricole initiée dans les années 1960. En passant par l'Affaire Dreyfus, la fondation du PCF et la Résistance, Michel Clément dresse un panorama historico-politique qui ouvre à des questions très contemporaines sur la politique, l'Etat et les catégories politiques comme la Nation.

Paysans et politique en France - Nation, classes, République (1870-1984)

Connaissance des arts, hors série n°298, Patrimoine mode d'emploi

Michel Clément est un réalisateur et assistant réalisateur de cinéma français, né en 1924.

On a beau s'éloigner des cimetières, on finit toujours par s'y installer.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Cl%C3%A9ment

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