Suite de Please Return Polaroid publié en 2016, ce livre présente des Polaroids nouveaux et anciens issus des archives de plus de 20 ans du photographe britannique, dans une séquence apparemment aléatoire façonnée par une logique onirique et des juxtapositions surprenantes. Please Return Polaroid explore le dévouement d'Aldridge aux processus analogiques où le copier-coller est toujours un processus manuel, fait avec des ciseaux, du ruban adhésif, de l'intuition et de la patience.

Please please return polaroids

Louis Vuitton Fashion Eye est une collection d'albums photographiques qui donne à voir une destination à travers l'oeil d'un photographe de mode. Elle instaure un dialogue inédit entre des talents émergents, des photographes chevronnés et des légendes de la photographie de mode ; Fashion Eye met en regard la création actuelle et des trésors d'archives méconnus pour constituer une collection d'ouvrages de référence, tant dans son approche que dans son esthétique.

Córdoba

Je me souviendrai toujours de Jean Paul Gaultier, qui a réalisé un projet basé sur Madonnas, faisant remarquer sur les images: "Le vôtre est bien meilleur." Gaultier est vraiment intelligent, donc c'est bien d'obtenir un compliment de sa part!

J'aime les dessins. Et en tant que fan de photographie moi-même, je regardais Helmut Newton ou Irving Penn et aimerais voir les notes ou les dessins initiaux, pour voir d'où les idées passaient. Mes croquis sont également essentiels à mon travail parce que je me suis rendu compte très tôt qu'en faisant des dessins, je pouvais formuler un plan de ce à quoi je pensais - je pouvais prendre le contrôle et diriger le travail.

Je travaille toujours dans cet univers - qu'il s'agisse d'imaginer les articulations du hamburger, la Vierge Marie, les scènes domestiques - en utilisant ces femmes "à face vacante" comme moyen pour remettre en question les vérités universelles.

Quand je regarde les femmes, c'est d'un regard masculin d'être fasciné, car au-delà de ma mère, je suis allé avec des femmes notoires toute ma vie, puis, deuxièmement, quand je regarde les femmes et j'essaie de créer des histoires de fiction autour eux.

Je suis fortement inspiré par les influences du film - Blue Velvet de David Lynch, Federico Fellini, Alfred Hitchcock, Pedro Almodóvar, et ce que je vois dans le cinéma - donc il y a une liaison, un entrelacement entre la mémoire, le cinéma et la vie contemporaine, que les femmes dans mes photos encapsulent.

J'avais lu beaucoup de J.G. Ballard dans les années 90 et était fasciné par l'idée de la société de consommation vive, la charge érotique de la vie moderne, où les choses consuméristes que nous convoient ne sont qu'une autre forme de détruire soi-même - un monde moderne d'incertitude, où les âmes perdues essaient de Saisissez quelque chose pour un sentiment de contentement.

Je regarde aussi mes femmes avec un élément shakespearien - la variante des émotions dont ils sont capables - ce n'est pas tout complètement austère, il y a aussi un peu d'humour là-dedans! En fait, je pense que tout le monde shakespearien est enveloppé dans tous les êtres humains, de la beauté à la destruction et de tout le reste.

Je pense que la puissance de l'image est dans le mystère - je crée sans cesse des mystères, par le biais de ce message dystopique, pour initier l'intrigue.

Je suppose que j'aime me définir des projets serrés, concentrés, puis me défier avec mon largeur dans cet aspect limité. Je pense qu'à Helmut Newton et au réalisateur, Federico Fellini - le niveau supplémentaire de l'érotisme, le message excitant - et comment il leur a été possible de garder leurs signatures au cours de tant d'années.

Le travail n'est jamais terminé parce que les femmes pour toujours seront éternellement mystérieuses pour moi - et je trouverai toujours ce point où les gens sont perdus dans la pensée, observés mais manquant de conscience de soi, les plus beaux.

Quand j'ai commencé à la fin des années 90, je me sentais assez seul. Nous sortons de l'ère du Grunge; C'était le moment de Corinne Day, le visage, la hauteur des ybas, où les modèles devaient être "réels", sur de vrais emplacements sans éclairage. Je me suis rebellé contre les Grungeys - je n'ai pas trouvé le faux naturalisme représentatif!

J'ai fait une série de tournages de femmes sombres et désespérés, mes expositions n'étaient pas bien reçues, puis le 11 septembre s'est produit, et je me suis dit: "Sai-je trop loin?" Maintenant, je regarde en arrière et je me rends compte que sortir sur un membre complet à l'époque était juste - eh bien, les gens semblent vraiment répondre à mon message maintenant, de toute façon!

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