Miriam Makeba, née le 4 mars 1932 à Johannesbourg en Afrique du Sud et morte le 9 novembre 2008 à Castel Volturno en Italie, est une chanteuse d'ethno-jazz et une militante politique sud-africaine, naturalisée guinéenne dans les années 1960, puis algérienne en 1972.
Elle est parfois surnommée « Mama Africa ». Contrainte à l'exil pendant une trentaine d'années, elle parcourt le monde et multiplie les succès musicaux. Elle devient surtout une des voix contre l'apartheid et pour la fierté du continent africain. Elle rentre en Afrique du Sud en 1990.

Mais si vous allez porter des oeillères, vous ne connaissez pas le monde.

La musique africaine, bien que très ancienne, est toujours redécouverte en Occident.

[Belafonte] m'emmenait jouer pour la cause de Martin Luther King. Mais lors des marches, je n'ai pas participé, car je n'étais pas citoyen

Dans l'esprit, dans le cœur, j'étais toujours à la maison. J'ai toujours imaginé, vraiment, rentrer chez moi.

Je n'avais pas grand-chose, mais j'étais toujours heureux de partager ce que j'avais. Il semblait que tous les Africains venus à New York se présenteraient à la porte de mon appartement à l'heure du dîner, et je ne pouvais pas les détourner. Je n'étais pas beaucoup plus âgé que n'importe lequel d'entre eux, mais ils ont commencé à m'appeler «Mama Africa» et le nom est resté.

L'âge est la sagesse si l'on a vécu sa vie correctement.

Tout le monde admet aujourd'hui que l'apartheid était une erreur, et tout ce que j'ai fait, c'est dire aux gens qui voulaient savoir d'où je venais comment nous vivions en Afrique du Sud. J'ai simplement dit la vérité au monde. Et si ma vérité devient politique, je ne peux rien y faire.

Aux États-Unis, les gens ont encore une vision du film «Tarzan» de l'Afrique. C'est parce que dans les films, tout ce que vous voyez, ce sont les jungles et les animaux. . . Nous [aussi] nous regardons la télévision et écoutons la radio et allons à danser et tombons amoureux.

La tragédie des guerres civiles dans des pays comme l'Angola et le Mozambique est qu'ils ont laissé de nombreux civils mutilés. La pauvreté est la raison pour laquelle le VIH / sida se propage si rapidement dans les cantons et bidonvilles africains. La pauvreté est le vrai tueur.

Il [Belafonte] était un bon professeur et s'occupait de moi. Il a dit: «Vous avez un si grand talent, vous devez essayer de ne pas être une tornade - soyez comme un sous-marin. C'était un bon conseil lorsque je me suis retrouvé à parler au comité des Nations Unies contre l'apartheid, puis à l'Assemblée générale des Nations Unies.

Eh bien, il y a beaucoup de travail ici pour les musiciens plus jeunes et plus âgés maintenant. Notre ministère de la Culture s'est vraiment lancé dans le changement de choses pour les artistes, et cela s'améliore beaucoup. Nous devons juste nous organiser en tant qu'artistes, et les choses seront mieux.

Je ne suis pas un politicien; Je suis un chanteur. Il y a longtemps, ils ont dit: «Celui-là, elle chante de la politique». Je ne chante pas la politique; Je chante simplement la vérité.

Si j'avais le choix, j'aurais certainement sélectionné pour être ce que je suis: l'un des opprimés au lieu de l'un des oppresseurs.

C'était difficile d'être loin de chez moi, mais je suis heureux d'être à la maison maintenant.

C'est un monde vraiment injuste parce que la vie est, où je suis; Toute la journée, nous écoutons la musique américaine. Je ne vois donc pas pourquoi les radios aux États-Unis ne peuvent même pas mettre de côté une heure par jour juste pour jouer de la musique qui n'est pas américaine.

Quand j'étais jeune, je n'ai jamais acheté de disques parce que mon frère Joseph a joué du saxophone et avait un tourne-disque. J'ai adoré écouter ses disques: les Dorsey Brothers, Duke Ellington, tous les grands groupes de jazz américains et des chanteurs comme Ella Fitzgerald, Ernestine Anderson et Kitty White, un chanteur des États-Unis qui était un ami de Nina Simone. Personne en Amérique ne semble le savoir, mais elle était très populaire en Afrique du Sud.

L'âge apprend à connaître toutes les façons dont le monde tourne, de sorte que si vous ne pouvez pas tourner le monde comme vous le souhaitez, vous pouvez au moins vous écarter pour ne pas vous faire écraser.

C'est vraiment le thème de notre président, le président Thabo Mbeki, dont la passion est que l'Afrique travaille ensemble, et pour les Africains de se lever et de faire des choses pour nous. Nous essayons en tant que femmes de faire des choses pour nous-mêmes.

Il y a beaucoup de maisons pour les garçons, mais très peu pour les filles, c'est pourquoi j'ai choisi de faire pour les filles.

Par exemple, nous nous battons toujours entre eux. Qui nous donne les bras? Et puis nous devenons redevables où nous les achetons - avec quoi? Les ressources mêmes que nous devons garder là-bas.

Je dois aller dire adieu à tous les pays où je suis allé, si je le peux. J'ai 73 ans maintenant, c'est taxant sur moi.

Belafonte a envoyé son peuple pour venir me chercher et je suis retourné et j'ai serré la main, puis je suis retourné à mon petit appartement. J'étais très heureux d'avoir rencontré un président des États-Unis - Little Me!

Les filles sont les futures mères de notre société, et il est important que nous nous concentrions sur leur bien-être.

Vous êtes damné et loué, ou encouragé ou découragé par ceux qui vous écoutent et ceux qui viennent vous applaudir. Et pour moi, ces gens sont très importants.

Je vois d'autres femmes noires imiter mon style, ce qui n'est pas du tout du style, mais simplement laisser nos cheveux être eux-mêmes. Ils l'appellent le look afro.

Je crois que je peux chanter n'importe quoi.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Miriam_Makeba

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