Une adolescence mennonite.
Nomi, seize ans, ne rêve que d'une chose : prendre le large. Partir, comme sa mère et sa soeur, loin d'East Village, une austère communauté mennonite. Malgré la promesse faite à son père de ne jamais le quitter, elle ne peut se résigner à une vie étriquée avec pour seul avenir un travail à l'abattoir de poulets du coin. En attendant le grand soir, l'adolescente laisse libre cours à sa répréhensible passion pour la transgression. Aucun interdit n'échappera au feu qui brûle en elle dans sa quête de liberté.
De sa propre enfance dans une communauté mennonite, Miriam Toews tire un roman plein d'humour noir, un portrait acéré de l'amour familial et une ode à l'énergie ravageuse de la jeunesse. Immense best-seller au Canada, Drôle de tendresse y a été récompensé par le prestigieux prix du Gouverneur général.

Drôle de tendresse

Colonie mennonite de Molotschna, 2009. Alors que les hommes sont partis à la ville, huit femmes de tous âges tiennent une réunion secrète dans un grenier à foin. Depuis quatre ans, nombre d'entre elles sont retrouvées, à l'aube, inconscientes, rouées de coups et violées. Pour ces chrétiens baptistes qui vivent coupés du monde, l'explication est évidente : c'est l'oeuvre du diable. Mais les femmes, elles, le savent : elles sont victimes de la folie des hommes. Elles ont quarante-huit heures pour reprendre leur destin en main. Quarante-huit heures pour parler de ce qu'elles ont vécu, et de ce qu'elles veulent désormais vivre. Au fil des pages de ce roman éblouissant qui retranscrit les minutes de leur assemblée, leurs questions, leur rage et leurs aspirations se révèlent être celles de toutes les femmes.

Ce qu'elles disent

Colonie mennonite de Manitoba, Bolivie, 2009. Alors que les hommes sont partis à la ville, huit femmes – grands-mères, mères et jeunes filles – tiennent une réunion secrète dans un grenier à foin. Depuis quatre ans, nombre d'entre elles sont retrouvées, à l'aube, inconscientes, rouées de coups et violées. Pour ces chrétiens baptistes qui vivent coupés du monde, l'explication est évidente, c'est le diable qui est à l'oeuvre. Mais les femmes, elles, le savent : elles sont victimes de la folie des hommes.Elles ont quarante-huit heures pour reprendre leur destin en main. Quarante-huit heures pour parler de ce qu'elles ont vécu, et de ce qu'elles veulent désormais vivre. Analphabètes, elles parlent un obscur dialecte, et ignorent tout du monde extérieur. Pourtant, au fil des pages de ce roman qui retranscrit les minutes de leur assemblée, leurs questions, leur rage, leurs aspirations se révèlent être celles de toutes les femmes. Inspiré d'un fait divers réel, Ce qu'elles disent est un roman éblouissant sur la possibilité pour les femmes de s'affranchir ensemble de ce qui les entrave.

Ce qu'elles disent - Occasion

Elfrieda et Yolanda, deux soeurs, ont grandi dans une communauté mennonite de la ville de Winnipeg, au Canada. La première s'est révélée, très jeune, particulièrement douée pour le piano ; elle deviendra plus tard une concertiste reconnue. Seulement, à quarante ans, Elfrieda développe une maladie mentale qui la rend dépressive et suicidaire. La musique, source de réconfort depuis toujours, ne suffit plus à l'apaiser et Yolanda doit la supplier de « rester en vie ».
Largement inspiré de la vie de l'auteur, Pauvres petits chagrins dresse, avec poésie, le portrait d'une maladie effrayante car encore souvent mal définie. Le livre aborde, à l'heure où le débat sur le suicide assisté s'intensifie, le point de vue du malade et des membres de sa famille avec justesse et empathie. Ce livre interroge, sans prétendre donner une réponse unique : jusqu'où peut aller la souffrance psychologique ? Lorsque aucune douleur physique n'afflige le patient, est-il légitime de recourir au suicide assisté ?
Si le suicide occupe une place importante dans le roman de Miriam Toews, il n'en est pas le sujet principal. À travers ce récit, l'auteur explore la relation particulière qui lie deux soeurs. Pourquoi Yolanda cherche à maintenir sa soeur en vie contre sa volonté ? Les dialogues entre les soeurs tentent d'apporter une réponse et sont pour la plupart imprégnés de beaucoup d'humour, une prouesse de la part de Miriam Toews, considérant l'aspect tragique du sujet abordé.

Pauvres petits chagrins

Elf et Yoli. Deux sœurs, deux amies. Elfrieda, pianiste de renommée mondiale mariée à un époux formidable, veut mettre fin à ses jours. Yolandi, divorcée, sans le sou, multipliant les aventures sans lendemain, fait tout son possible pour maintenir sa grande sœur en vie tout en tentant de gérer le chaos de sa propre existence. Dans ce roman à la fois tendre et touchant, Miriam Toews propose une réflexion bouleversante sur l’amour et sur ses limites.

Pauvres Petits Chagrins

A novel that is at once hilarious and heartrending, The Flying Troutmans is about a family on the verge of spinning off its axles and a road trip that just may keep it together. When Hattie receives an SOS call in Paris from her eleven-year-old niece, the decision to return to Canada is slam-dunk easy, because she’s just been dumped by her boyfriend. But when she arrives back, her sister, Min, is on her way to the psychiatric ward, and Hattie is left to take care of Min’s children, Thebes and Logan. When she realizes that this may become a permanent arrangement, Hattie hatches a plan. Without much more than an old address to go on, the three of them set off on a wild road trip to find the kids’ long-lost father.

Les Troutman volants

Nous sommes mennonites. À ma connaissance, il n’y a pas, pour une adolescente, de sous-secte à laquelle il soit plus gênant d’appartenir. Il y a cinq cents ans, en Europe, un homme du nom de Menno Simons s’est mis en tête de pratiquer la religion à sa manière, bizarre, faut-il le préciser [...]. Imaginez que l’élève le plus mésadapté de votre école fonde une clique dissidente de fidèles dont le manifeste interdit les médias, la danse, le tabac, les climats tempérés, le cinéma, l’alcool, le rock’n’roll, le plaisir sexuel, la nage, le maquillage, les bijoux, le billard, la fréquentation des villes et les veillées qui se prolongent après neuf heures. Cet élève, c’est Menno. Merci pour tout, Menno.Ce troisième roman de Miriam Toews s’interroge sur les liens qui relient les uns aux autres les membres d’une famille, ainsi que sur les forces qui les amènent à se défaire. Il nous raconte le monde selon Nomi Nickel, cette jeune femme désemparée, prise au piège dans un village mennonite où on cherche, simultanément, à la mettre sur le chemin du salut et à la détruire. Après que Trudie et Natasha, sa mère et sa soeur, sont portées disparues, Nomi reste seule avec son père, Ray, pour tenter de comprendre pourquoi. Elle tente aussi de trouver un moyen d’échapper à toute une vie de travail à l’abattoir de poulets qui se dresse à l’entrée d’East Village, qui n’a rien à voir avec le quartier branché de New York, où Nomi rêve de vivre, mais qui n’est qu’un bled perdu du sud du Manitoba. Ayant pour principales attractions une rue principale qui débouche sur le vide et la réplique d’un village d’antan, qui rappelle l’époque où la vie était simple et que les individus qui défiaient la règle étaient irrémédiablement exclus, East Village est gouverné par Hans, l’oncle de Nomi, homme à la piété farouche. À mesure que Nomi s’approche de la vérité, elle se trouve engagée sur une voie qui l’amènera fatalement à s’opposer ouvertement à son oncle et à la seule communauté qu’elle ait jamais connue.

Le rire d'Ona est le plus beau, le son le plus exquis de toute la nature, rempli de respiration et de promesse, et le seul son qu'elle libère dans le monde qu'elle n'essaie pas aussi de récupérer.

Est-il mal de faire confiance à un beau mensonge si cela vous aide à passer la vie?

J'ai appris une autre chose, c'est-à-dire que ce n'est pas parce que quelqu'un mange les cendres de votre protagoniste que vous cessez de raconter l'histoire.

Après cela, nous avons essayé trente-neuf fois de rester ensemble sur le tube jusqu'à ce que nous ayons finalement réussi. C'était amusant. J'ai aimé la partie tombante et la tenue se bloque. Les relations étaient si faciles quand tout ce sur quoi vous deviez travailler était de vous tenir debout ensemble.

Mon père est mort à côté des arbres sur des rails de fer ... il avait 77 dollars sur lui à l'époque, et nous avons utilisé l'argent pour les plats à emporter thaï parce que, comme mon ami Julie le dit à propos de moments comme celui-ci, «vous devez encore manger».

À un moment de ma vie, je voulais faire une maîtrise en littérature irlandaise, mais j'ai fini par tomber enceinte à la place.

Le Canada s'est parfois représenté comme un pays dans une vaillante lutte contre les agents puissants et menaçants qui sont indifférents à ses pratiques et sensibilités spéciales - en particulier la culture américaine. C'est l'ancienne mentalité de garnison obsolète.

Il est difficile de pleurer dans une ville où tout ce qui se passe est la volonté de Dieu. Il est difficile de savoir quoi faire avec votre vide lorsque vous n'êtes pas censé avoir le vide.

Mais l'amour, comme un champignon élevé par rapport au buzz de la mauvaise herbe bon marché, survit au chagrin.

Comme tous les Canadiens, on m'a appris que l'une des fonctions les plus importantes de l'art est de fournir et d'élaborer les mythes et les récits de la nation.

Il y a quelques semaines, mon oncle est venu emprunter le jeu de douilles de mon père et lorsqu'il lui a demandé comment il allait, mon père lui a répondu qu'il n'était pas exceptionnel. Je vis tranquillement avec mes déceptions. Et vous, comment allez-vous ?

Tous les livres que j'ai lus, j'ai lu au bon moment.

Une personne déprimée est souvent une personne qui repousse les autres. Si vous êtes repoussé et repoussé et repoussé, vous devez avoir une énorme quantité de ressources intérieures pour continuer à revenir en arrière.

C'est un cliché, mais dans la fiction, je pense qu'il est plus facile pour moi d'arriver à une sorte de vérité, une sorte d'écriture plus honnête.

Même un Menno à l'abri du monde sait ne pas coller sa langue dans la bouche d'un garçon qui possède un record d'approvisionnement aérien. Vous pourriez coller votre langue dans l'embouchure d'un garçon qui possédait des Emerson, Lake et Palmer, mais vous ne le feriez pas avec lui régulièrement, ou ouvertement.

Je ne voudrais jamais nier mon expérience et ma culture mennonites; Je me sentirai toujours comme et être identifié comme un mennonite et je possède donc cette petite autorité supplémentaire sur nos croyances. Je me considère aussi comme un écrivain canadien.

Je me souviens d'un environnement très stimulant et sûr: tout le monde savait qui j'étais, qui étaient mes parents, qui étaient mes grands-parents, quelle partie de la Russie dont nous étions à l'origine. C'était une sensation vraiment réconfortante. Les non-Ménnonites, quand ils voient cet aspect, pensent que c'est une belle chose, et c'est le cas, mais il se passe tellement de choses en plus.

J'ai passé 18 ans dans une petite ville mennonite au milieu des prairies canadiennes.

Toute la notion de douleur, et comment chaque individu éprouve de la douleur, est à débattre. Nous ne savons pas comment une autre personne ressent de la douleur - une douleur physique ou une douleur psychique. Certaines de ces cliniques où le suicide assisté ou l'euthanasie est pratiqué, ils l'appellent «la lassitude de la vie».

Il y a des gens qui sont tout simplement suicidaires, malgré tout. Ils sont construits pour s'auto-destructeur. Il semble, dans ma famille, comme un virus résistant à toute sorte d'aide, de soins ou de médicaments.

Les Britanniques sont en fait beaucoup plus reconnaissants de la bande dessinée. Au Canada, si vous êtes perçu comme un écrivain de bande dessinée, il y a un vrai snobisme et vous ne pouvez pas être sérieux. Vous n'êtes pas un grand frappeur.

J'avais une pensée, sur le chemin du retour depuis le champ roche Une certaine tristesse a, une tristesse qui dit la maison dans douze langues différentes.

Irma Voth" est mon sixième livre, mais ce n'est que la troisième fois que je présente des décors et des personnages mennonites.

La vie étant ce que c'est, on rêve pas de vengeance. On rêve juste.

Je me demandais s'il était possible de donner mon corps à la science avant d'être mort. Je me demandais si une maladie devait être nommée d'après moi quels seraient les symptômes.

Je ne sais même pas ce que signifie «succès». Nous sommes tous des échecs. Regardez le monde. Nous sommes tous complices.

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