Le conflit qui a opposé Israël et l'Egypte en 1956 a pour toile de fond la crise de Suez, faisant suite à la décision du président Nasser de privatiser le canal et de fermer aux transports israéliens l'accès à la mer Rouge. Au cours d'une campagne qui durera huit jours, l'opération Kadesh, menée par les troupes israéliennes sous le commandement de Moshe Dayan, lance une offensive contre les forces égyptiennes le 29 octobre. Au même moment, les troupes franco-britanniques entrent en guerre contre l'Egypte dans le but de contraindre Nasser à revenir sur sa décision. Pour Israël, ce conflit, appelé aussi " campagne du Sinaï " a pour objectif la résolution de trois problèmes : empêcher l'activité terroriste (avec l'infiltration en Israël de fedayin provenant d'Egypte), rétablir la liberté de navigation, et enfin détruire les infrastructures égyptiennes pouvant servir la logistique égyptienne dans une attaque contre Israël). Dans ce journal de campagne, Moshe Dayan, alors chef des opérations, décrit le contexte politique qui mène au conflit, il dévoile les tractations politiques secrètes (notamment les achats d'armes à la France lors d'une visite à Paris), les offensives au jour le jour, les décisions d'intervention, les objectifs qui motivent sa stratégie, ses plans d'action, ses choix, ses erreurs, ses succès. Moshe Dayan (1915-1981) Membre de la Haganah (Organisation clandestine de défense juive) dès l'âge de 14 ans, il n'en combat pas moins dans les forces britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale (au cours de laquelle il perd un oeil). Très apprécié du Premier ministre David Ben Gourion, il suit une carrière militaire fulgurante. Il devient chef d'état-major de Tsahal de 1955 à 1958. Bien que n'ayant pas pris part aux combats, ni même à leur planification, il est considéré comme un acteur prépondérant de la guerre des Six-Jours. En 1959, il entre en politique et rejoint les rangs du parti de gauche Mapaï.

Journal de la campagne du Sinaï

Le conflit qui a opposé Israël et l'Egypte en 1956 a pour toile de fond la crise de Suez, faisant suite à la décision du président Nasser de privatiser le canal et de fermer aux transports israéliens l'accès à la mer Rouge. Au cours d'une campagne qui durera huit jours, l'opération «Kadesh», menée par les troupes israéliennes sous le commandement de Moshe Dayan, lance une offensive contre les forces égyptiennes le 29 octobre. Au même moment, les troupes franco-britanniques entrent en guerre contre l'Egypte dans le but de contraindre Nasser à revenir sur sa décision. Pour Israël, ce conflit, appelé aussi «campagne du Sinaï» a pour objectif la résolution de trois problèmes : empêcher l'activité terroriste (avec l'infiltration en Israël de fedayin provenant d'Egypte), rétablir la liberté de navigation, et enfin détruire les infrastructures égyptiennes dans le désert du Sinaï (pouvant servir la logistique égyptienne dans une attaque contre Israël). Dans ce journal de campagne, Moshe Dayan, alors chef des opérations, décrit le contexte politique qui mène au conflit, il dévoile les tractations politiques secrètes (notamment les achats d'armes à la France lors d'une visite à Paris), les offensives au jour le jour, les décisions d'intervention, les objectifs qui motivent sa stratégie, ses plans d'action, ses choix, ses erreurs, ses succès.

Moshe Dayan (en hébreu : משה דיין), né le 20 mai 1915 à Degania et mort le 16 octobre 1981 à Tel Aviv, est un militaire et un homme politique israélien.

Nous sommes venus ici dans un pays peuplé d'Arabes et nous construisons ici un hébreu, un État juif; Au lieu des villages arabes, des villages juifs ont été établis. Vous ne connaissez même pas les noms de ces villages, et je ne vous blâme pas parce que ces villages n'existent plus. Il n'y a pas une seule colonie juive qui n'a pas été établie à la place d'un ancien village arabe.

Ce n'est pas un secret que mon cœur soit endommagé. Tous les traitements et médicaments n'ont pas été efficaces.

La vieille ville de Jérusalem est entre nos mains.

Au cours des 100 dernières années, notre peuple a été dans un processus de construction du pays et de la nation, de l'expansion, d'obtenir des juifs supplémentaires et des colonies supplémentaires afin d'élargir les frontières ici. Qu'aucun juif ne dise que le processus s'est terminé. Qu'aucun juif ne dise que nous sommes vers la fin de la route.

Des villages juifs ont été construits à la place des villages arabes. Vous ne connaissez même pas les noms de ces villages arabes, et je ne vous blâme pas, car ces livres de géographie n'existent plus.

Je sens que j'ai vécu si longtemps et que j'ai vécu tellement de choses que tout ce que je veux est calme et repos.

Ce n'est pas entre nos mains d'empêcher le meurtre de travailleurs… et des familles… mais c'est entre nos mains de fixer un prix élevé pour notre sang, si haut que la communauté arabe et les forces militaires arabes ne seront pas disposées à le payer.

Israël ne peut pas se permettre de se tenir contre le monde entier et d'être dénoncé comme l'agresseur.

Je ne pense pas que nous devrions être une famille de modèles vivant dans une maison modèle.

Je ne suis pas censé être un expert dans tous les domaines. Je suis censé être un expert dans la cueillette d'experts.

Dans deux cas, je n'ai pas rempli mon rôle de ministre de la Défense, en ce que je n'ai pas arrêté de choses dont j'en étais sûr aurait dû être arrêtée.

Nos amis américains nous offrent de l'argent, des armes et des conseils. Nous prenons l'argent, nous prenons les bras et nous refusons les conseils.

Si je devais démissionner chaque fois que le cabinet n'est pas d'accord avec moi, je ne pouvais pas durer en tant que ministre de la Défense une semaine.

Jusqu'à présent, la méthode de punition collective s'est révélée efficace.

Soldats d'Israël, nous n'avons aucun objectif de conquête. Notre objectif est d'amener les tentatives des armées arabes de conquérir nos terres.

Il était en notre pouvoir de fixer un prix élevé pour notre sang, un prix trop élevé pour la communauté arabe, l'armée arabe ou les gouvernements arabes à penser qu'il vaut la peine d'être payé.

Les Juifs ont ouvert le feu et ils ne sont pas prêts pour commencer une guerre.

Nous sommes une génération de colons, et sans le casque en acier et le canon à canon, nous ne pourrons pas planter un arbre ou construire une maison.

C'est en notre pouvoir d'amuser les gouvernements arabes à renoncer à la politique de force envers Israël en le transformant en une démonstration de faiblesse.

Qui a besoin d'un si long intestin, de toute façon?

Avant (les Palestiniens) très yeux, nous possédons la terre et les villages où eux et leurs ancêtres ont vécu, nous sommes la génération de colonisateurs et sans le casque en acier et le baril de canon, nous ne pouvons pas planter un arbre et construire une maison.

Il n'y a pas un seul endroit construit dans ce pays qui n'avait pas d'ancienne population arabe.

Il se trouve sur les épaules du peuple pour se préparer à la guerre, mais il réside sur l'armée israélienne pour mener la lutte avec l'objet ultime de l'érection de l'empire israélien.

Je sais que les plans et la réalité peuvent être deux choses différentes, mais je pense que mes exigences à la vie sont minimes.

Nous devons exiger son sang non pas des Arabes de Gaza mais de nous-mêmes ... faisons notre compte aujourd'hui.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Moshe_Dayan

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